
Le ministère de l’Agriculture a indiqué le 15 mars 2025 qu’un « petit nombre » de criquets pèlerins a récemment été observé dans la délégation de Dhehiba, dans le gouvernorat de Tataouine. Ces insectes, poussés par des vents du sud, « ne représentent pas un danger immédiat pour la végétation locale », mais les autorités ont mis en place des mesures préventives et de lutte pour éviter toute prolifération.
Dans un communiqué, le ministère a expliqué que cette présence de criquets en Tunisie s’inscrit dans un contexte plus large d’infestation observée en Afrique du Nord et au Sahel, notamment en Libye, où une multiplication de l’espèce a été favorisée par des conditions climatiques propices, comme des précipitations abondantes et un couvert végétal dense.
Après inspection par des équipes techniques sur le terrain, il a été confirmé que les criquets présents à Dhehiba « ne formaient pas de nuées et ne représentaient pas de menace immédiate ». Toutefois, par mesure de précaution, une surveillance renforcée a été instaurée sur l’ensemble de la région pour suivre les déplacements des insectes.
Des équipements spécifiques, notamment des pulvérisateurs et des insecticides, ont été envoyés afin d’intervenir rapidement en cas d’évolution de la situation. Le ministère a également mobilisé l’ensemble des acteurs concernés, à l’échelle nationale et régionale, pour assurer une vigilance constante et un traitement efficace contre toute propagation.
Par ailleurs, on apprend que dans le cadre de la stratégie nationale de lutte contre les criquets, une réunion de la Commission nationale de vigilance et de lutte contre le criquet s’est tenue le mercredi 12 mars 2025 sous la présidence du ministre de l’Agriculture, Ezzeddine Ben Cheikh. Cette rencontre, à laquelle ont participé des représentants des ministères et des institutions concernées, a permis d’élaborer des scénarios d’intervention en fonction du plan d’urgence national de lutte contre les criquets.
Plusieurs mesures ont été adoptées :
- L’activation des comités régionaux de lutte contre les criquets dans les gouvernorats de première ligne (Tataouine, Médenine, Gabès, Tozeur, Kébili et Gafsa), sous la supervision des gouverneurs.
- La mise en place d’une ligne de défense et d’évaluation dans les zones frontalières, en particulier dans le sud tunisien.
- La constitution d’un stock stratégique d’insecticides en prévision d’une aggravation de la situation.
La Commission nationale de lutte contre les criquets reste en état d’alerte permanent afin d’adapter les mesures en fonction de l’évolution de la situation.
Le ministère de l’Agriculture a également souligné que la situation en Libye faisait l’objet d’un suivi constant, en raison de la formation de petits essaims de criquets dans certaines régions du pays. Depuis octobre 2024, les services spécialisés du ministère travaillent en étroite collaboration avec des experts internationaux, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et la Commission de lutte contre le criquet pèlerin dans la région occidentale, affirme le département.
En parallèle, des discussions sont en cours avec les pays voisins afin de renforcer la coopération et de coordonner les efforts pour limiter la propagation de cette menace agricole.
Enfin, le ministère a tenu à rassurer les citoyens, en particulier les agriculteurs, en affirmant que la situation est sous contrôle et que les opérations de surveillance et d’éradication se poursuivent sans relâche.
Vendredi, le député Mokhtar Abdelmoula avait lancé un appel urgent aux autorités tunisiennes concernant la menace des criquets qui ont envahi le sud-est du pays, précisément dans la délégation de Dhehiba. Il a partagé plusieurs vidéos qui ont fait le tour des réseaux sociaux et suscité l’inquiétude des Tunisiens, ce qui a poussé le ministère de l’Agriculture à réagir.
H.K

La Tunisie est entourée de pays amis, j'aurais espèré que les ministères de l'agriculture et le ministère de l'environnement se référont aux directives des NATIONS UNIES et qui adapterons les moyens adéquats pourune éventuelleutilisation.
Aussi bien que l'Allemagne, la France et l'Italie, viendront en aide explicative aux sujets des produits à utiliser !
Néanmoins le gouvernement de KAIS SAÏED est soucieux de la protection de ses concitoyens il mettra en évidence en relief le danger des produits utilisés.
Les responsables dans le ministère de l'agriculture, certainement,seront avertis à ne pas commettre ce qui pourrait etre néfastes aussi bien pour faune que les humains.
Ce staff est tenue responsable de toutes actions malsaines à des conséquences négatives et préjudiciable à moyen et long terme.
La Tunisie est entourée de pays amis, j'aurais espèré que les ministères de l'agriculture et le ministère de l'environnement se référent aux directives des NATIONS UNIES et qui adapterons les moyens adéquats.
Aussi bien que l'Allemagne et la France et l'Italie viendront en aide aux sujets des produits a utiliser !
Néanmoins le gouvernement de KAIS SAÏED est soucieux de la protection de ses concitoyens il mettra en évidence le danger des produits utilisés.
Les responsables dans le ministère de l'agriculture, certainement, avertis à ne pas commettre ce qui pourrait etre néfastes aussi bien pour faune que les humains.
Ce staff est tenue responsable de toutes actions malsaines à des conséquences négatives à moyen et long terme.
Et après, hommes et bêtes ingérent ces poisons durant des décennies, avec de lourdes conséquences sanitaires.
Cela vaut vraiment le coup de se renseigner sur les méthodes modernes avant de tout asperger de poison...
La meilleure manière d'écarter cette menace c'est justement de prendre des mesures massives et immédiates, avec les avions destinés à propager des insecticides afin d'empêcher des insectes d'avancer et causer des ravages considérables, souvent irréversibles aux cultures.

