La Banque mondiale a appelé, dans son dernier rapport consacré à la situation économique en Tunisie, à privilégier les allocations au lieu de subventionner les produits alimentaires.
« Plutôt que de subventionner les prix alimentaires, le rapport préconise de verser des allocations monétaires compensatrices aux ménages vulnérables, ce qui permettrait d’améliorer l’efficacité du système, de réduire les coûts budgétaires et d’importation et de renforcer la sécurité alimentaire face aux chocs futurs », lit-on dans un communiqué publié, mercredi 7 septembre 2022, en guise de résumé.
Notant que « le système de subventions alimentaires constitue l’un des principaux facteurs de la montée des déficits commercial et budgétaire », la Banque mondiale indique que « dans le cas du blé, le système de subventions a effectivement permis d’assurer la stabilité des prix au profit des consommateurs, mais qu’il a aussi eu pour effet d’exercer une pression considérable sur les finances de l’État, de pénaliser les agriculteurs et les acteurs de la transformation alimentaire, et d’entraîner une surconsommation, avec à la clé des pertes et gaspillages importants ».
La Banque mondiale ajoute : « une lente reprise économique post-COVID et des retards dans la mise en œuvre de réformes essentielles, y compris en matière de subventions, risquent de grever encore davantage des finances publiques déjà sous tension et de creuser les déficits budgétaire et commercial ».
D’après communiqué
La B.M partage sa BHAMAPERIENCE avec la Tunisie.
votre capialisme est très cruel: les riches ne paient ni impots ni zaqat ... et pas de SOCIAL.
REVOLTEZ VOUS !!