Il n'y a plus d'Etat. Ou un état où on peut tout se permettre: Occuper les lieux, arrêter le travail, détruire les biens publics, s'approprier terrains, usines et même gisements.. Le tout cautionné par l'UGTT, le tout passe dans l'impunité la plus totale.

Un clash a eu lieu ce mercredi 3 mai 2017 à Menzel Bourguiba à l’Usine de sidérurgie El Fouledh en marge d’une visite effectuée par Zied Laâdhari. Le ministre de l’Industrie et du Commerce a été empêché par quelques syndicalistes d’effectuer la visite à l’intérieur de l’usine et a été pris à partie.
Une réunion a quand même eu lieu entre le ministre et d’autres syndicalistes qui tentaient de désamorcer la crise. M. Laâdhari a rappelé qu’il est impensable d’empêcher un ministre d’entrer dans une institution publique : « La liberté ne signifie pas le désordre. La liberté est de s’écouter, l’Etat de droit protège tout le monde et protège les droits de tous. L’Etat vous oblige à corriger l’un de vos collègues quand il se trompe ou dépasse ses prérogatives. Vous vous devez de leur dire que ce ne sont pas des manières. Mon image sur Menzel Bourguiba et El Fouledh ne sera cependant pas altérée à cause de quelques personnes qui veulent imposer leur diktat. L’Etat ne peut pas avancer si chacun veut imposer sa loi ! », a déclaré Zied Laâdhari avant d’exiger des excuses.
Son auditoire ne l’a cependant pas entendu de cette oreille et a refusé de présenter des excuses : « Personne ne nous dictera ses règles », s’est exclamé l’un des syndicalistes. Un autre, tentant pourtant de calmer le jeu, a renchéri en demandant au ministre de cesser son jeu avec les bases syndicales. Refusant catégoriquement d’être traité de cette manière et de qualifier sa visite de « jeu », le ministre a immédiatement tourné le dos aux syndicalistes et quitté la salle. Il ne suffisait pas de plus pour que les syndicalistes crient en chœur leur sempiternel « dégage, dégage ! ».
R.B.H.
Copyright vidéos : Oxygène FM – Radio El Hiwar El Menzli
Commentaires (34)
CommenterUn Président pour la forme, un État sans pouvoir, un Parlement combinard,
Il n'y a plus d'Etat. Ou un état où on peut tout se permettre: Occuper les lieux, arrêter le travail, détruire les biens publics, s'approprier terrains, usines et même gisements.. Le tout cautionné par l'UGTT, le tout passe dans l'impunité la plus totale.
Encore des mensonges
@el manchou | 03-05-2017 16:06
@Ridha_E| 03-05-2017 16:30
Des mensonges
IL FAUT IMPOSER UN REGIME LAIC
SOLUTION MIRACLE ET DEFINITIVE
Le dégage BANALISE !
Goutter un peut d'amertume!!!!
Manque de courage

