Le porte-parole du ministère des Sports et de la Jeunesse, Chokri Hamda est revenu sur les récentes déclarations du chef de l’État, Kaïs Saïed, au sujet des élections du nouveau bureau de la Fédération tunisienne de football (FTF). « Nous ne pouvons pas nier la corruption et les manigances liées à la chose », a-t-il dit.
S’exprimant le 21 février 2024 durant « Houna Tounes » de Moez Ben Gharbia sur Diwan Fm, Chokri Hamda a indiqué qu’il était temps d’avoir un secteur sportif propre et opérant sur la base des droits humains et le respect du citoyen et des institutions internationales. « Il est temps de passer à la loi des structures sportives… Elle a été élaborée par une équipe d’experts… Il s’agit d’une véritable révolution… Elle touche plusieurs aspects : social, politique et économique… Nous voulons élaborer une loi qui sera appliquée sur plusieurs années », a-t-il ajouté.
Chokri Hamda a indiqué que les statuts de plusieurs fédérations avaient été élaborés sur-mesure et servaient les intérêts de certains individus. Il a assuré que les lois actuellement en vigueur étaient en contradiction avec les lois et les résolutions de la FIFA. La loi des structures sportives servira d’outil de rectification de la trajectoire. Ainsi, avec l’adoption de cette loi, les élections des bureaux des différentes fédérations seront tenues de nouveau.
« La dissolution des bureaux aura lieu conformément à la loi… Il y aura une phase de six mois durant laquelle les fédérations seront appelées à se conformer à certaines dispositions… Il ne s’agit pas seulement de la Fédération tunisienne de football… La loi sera appliquée sur toutes les fédérations… La FIFA ne s’ingère pas dans des lois relevant de la souveraineté de l’État », a-t-il assuré.
Pour rappel, le président de la République, Kaïs Saïed a déclaré, lors d'une visite surprises effectuée à la médina à la date du 21 février 2024, que l'Etat menait une guerre « dans tous les domaines sans exception, dont celui des sports que certains essayent de contrôler par tous les moyens ». Il a estimé que les résultats d'élections, d'apparences libres, étaient connus d’avance.
S.G