L’élue Bochra Belhaj Hmida, est revenue ce mardi 28 juin 2016, sur Shems Fm, sur l’affaire de l’humanitaire français condamné pour le viol de 66 enfants dont 41 tunisiens.
Elle a précisé que l’ARP auditionnera à ce sujet les ministres de la Justice et de la Femme, dans la mesure où l’affaire remonte à 2011 et que la France a averti les autorités tunisiennes en 2012 et qu’il n’y a eu, d’après la justice française, aucune coopération de la part de la Tunisie.
Bochra Belhaj Hmida a affirmé que la justice tunisienne n’avait pas besoin de plaintes pour ouvrir ce dossier et enquêter sur une affaire qui concerne l’ordre public et des enfants de surcroit. Elle a précisé que les victimes de plus de 13 ans au moment des faits peuvent craindre d’être elles mêmes poursuivies pour avoir été rémunérées et qu’il est inadmissible que des enfants victimes soient mis sur le banc des accusés.
La députée a enfin ajouté que la Tunisie pourrait même être poursuivie par les Nations-Unies, pour avoir failli aux accords sur la protection de l’enfance.
M.B.Z
Commentaires (8)
Commenter@kamelon 78
@Jupiter
être toujours vigilant et de ne pas lâcher les mineurs à quiconque même envers les plus proches
Tourisme sexuelle
La justice de Bhiri
c'est pour tester la censure et la dictature!
Quelle brave femme!
La France a averti nos "autorités" en 2012
La France a averti dès 2012.
Pour un cas aussi grave.
Qui a réagi et accompli les mesures nécessaires, au moins l'ouverture d'une enquête !?
Pourquoi rien n'a été fait, ne serait ce qu'une enquête ????
Nos magistrats et policiers seraient t-ils donc blasés, indifférents (??) à ce point ou intimidés (???) et dénués de moyens , pour ne pas intervenir dans une affaire aussi grave ?
Pourtant, dans des affaires insignifiantes concernant journalistes et intellectuels tunisiens, ces mêmes "autorités" ont fait preuve d'une grande détermination et célérité !!
Alors comment expliquer puisque l'information leur est parvenue de source officielle ?? Y aurait-il des choses à cacher ??