Ce monsieur a seulement été arrêté pour usage de faux etc. par les français. Sera-t-il extradé et jugé en Tunisie, personne ne peut l'affirmer pour l'heure.
Sur le fond, il a fait partie d'un groupe, un clan, un réseau qui a établi pendant longtemps un régime de règles et des usages singuliers. Cette mouvance a fait régner la terreur, imposant ses vues et son pouvoir à tous et au pays. Ils se sont procuré des fortunes en rançonnant qui leur déplaisait et ont vécu telles des sangsues durant le règne de Ben Ali.
Pour que tout cela ait pu avoir lieu, il fallait que le pouvoir l'autorise, le laisse faire, ou simplement en soit complice et pratique la dichotomie.
Les islamistes et bien d'autres vont dénoncer et jouer les vierges Effarouchées. Les voyous sont souvent très moralistes. D'autres encore, partagés entre l'envie et l'admiration, vont trouver quelques circonstances atténuantes à ce brave monsieur sur qui le sort s'acharne et les chiens aboient.
Cette histoire est symptomatique, et en cela mérite conjectures. Car, il se peut fort bien que pendant qu'on questionne le passé, le présent ne fait que le répéter, et que des personnages aussi véreux sont pléthore autour et au sein des institutions du pays.
Qui sait ?