
Le président de la République, Béji Caïd Essebsi, a accordé une interview à la chaîne Nessma Live à laquelle ont participé des radios régionales partenaires, ce soir du dimanche 19 février 2017, durant laquelle il a affirmé qu’il n’a jamais chargé le président d’Ennahdha, Rached Ghannouchi d’un rôle dans la diplomatie tunisienne.
Le chef de l’Etat a assuré que la seule personne qui peut le représenter à l’échelle internationale est le ministre des Affaires étrangères. « Quant à Rached Ghannouchi, il m’informe des fois de ses visites, et nous en discutons d’une manière franche et directe. Il est vrai que nous étions des ennemis jurés, mais nous avons trouvé un compromis et un terrain d’entente pour l’intérêt de la Tunisie », a-t-il souligné.
Revenant sur l’initiative pour résoudre le conflit libyen, le chef de l’Etat a indiqué qu’aucune solution n’est envisageable sans la participation de la Tunisie, l’Algérie et l’Egypte. « Cependant l’accord de Sekhirat n’est pas à rejeter, il fait partie de la solution ».
« Notre initiative vise à ce que la solution soit purement libyenne, sans intervention étrangère », ajoutant que la Tunisie étant un petit pays, doit donc avoir un rôle sur la scène politique internationale. « Nous sommes un interlocuteur fiable et crédible, et nous devons préserver cette image », a-t-il noté.
Sur un autre plan, il a indiqué qu’il n’a formé ni le premier, ni le deuxième gouvernement, assurant qu’il les a juste approuvé. « Je n’ai fait que mon devoir, conformément à mes prérogatives qui me permettent de désigner le chef du gouvernement. Parfois, on me reproche pleins de choses. Les gens n’arrivent pas à comprendre que ça ne fait pas partie de mes prérogatives », a-t-il déclaré.
Revenant sur le gouvernement actuel, M. Caïd Essebsi a assuré que le démarrage de Youssef Chahed ne pouvait pas être meilleur vu la situation dans laquelle se trouve le pays. « Faut-il encore noter que la situation actuelle est nettement meilleure. Rien qu’en examinant la production du phosphate qui était bloquée il y a 5 ans, maintenant, elle a repris. Nous avons enregistré plus de 500 mille tonnes en janvier, qui ont augmenté de 50% pendant le mois de février. Il y a aussi une amélioration dans le secteur du tourisme où nous avons dépassé la barre des 5 millions de touristes. Cependant, je dois souligner que l’arrêt de Petrofac est un véritable danger pour la Tunisie », énuméra le chef de l’Etat.
Par ailleurs, il est revenu sur les déclarations de Houcine Abassi selon lesquelles le dialogue national était menacé suite à l’intention exprimée par Mehdi Jomâa de se porter candidat aux élections présidentielle. « Ceci n’était pas possible tenant compte des injections contenues dans la feuille de route interdisant formellement à tous les membres du gouvernement de technocrates de se mêler aux élections de 2014. Personnellement, je ne connaissais pas Mehdi Jomâa, dont le nom était proposé par l’UGTT et l’UTICA, et l’idée de se présenter aux élections lui a été soufflée par son entourage».
S.H

Commentaires (19)
CommenterQue de cobayes, de traîtres et boucs émissaires depuis 1986 (Ban Souika et le prêcheur Gharbi entre autre) à ce jour.
ETAT DES LIEUX
Statu-quo et stagnarion chroniques et plus qu' alarmant, dommage.
c est le peuple qui a installè bajbouj a cartage
@TeTeM| 20-02-2017 17:02
La trahison de plus d'un million et demi d'electeurs.
Le compromis
Monsieur le président ,les Tunisiens sont avec vous pour notre Tunisie!
Jihad
TRUMP will not tolerate his connections with terror.
C'est le moment de "régler le problème Ghannouchi" ya Sebsi : Dernière chance.
La Tunisie, ce jour là, renaîtra, et pourra ENFIN prospérer. Pourquoi je vous explique tout ça ya Sebsi? Parceque ça sera la SEULE occasion historique de le faire. Ennahdha s'apprête à prendre entièrement le pouvoir, comme à fait Hitler en Allemagne, et ensuite on dira "bye bye Tounis".
FIQANA chwaya ya Sebsi! Rahou tu as une responsabilité HISTORIQUE devant nos générations futures!