Interviewé par Jean-pierre Elkabbach, sur Europe 1, le président de la République, Béji Caïd Essebsi, a reconnu que le système sécuritaire « n’était pas parfait », mais il a aussi déclaré : « Nous avons été surpris par cette affaire. Ils ont pris des dispositions pour le mois de ramadan, mais jamais ils n’avaient pensé que ça devait se faire sur des plages alors qu'il y avait des touristes. Et le système de protection devait commencer au 1er juillet ».
Le chef de l’Etat a, toutefois, indiqué qu’un certain nombre de mesures avait été prises afin de mieux se prémunir contre ce type de menace. Il a, ainsi, rappelé la création d’une police touristique armée des plages et l’appel aux réservistes pour renforcer l’Armée nationale. Béji Caïd Essebsi n’a pas manqué de souligner que la lutte contre le terrorisme exige, outre l’aspect sécuritaire, un travail au niveau des lieux de culte. « Nous avons fermé les 80 mosquées qui ont été identifiées comme des mosquées à danger » a-t-il ajouté.
« Mais il y a des salafistes, où vont-ils prier ? », demande Jean-pierre Elkabbach. « Je ne pense pas qu’ils croient en Dieu. Si jamais ils croyaient en Dieu, ils n’auraient pas fait ce qu’ils ont fait. Mais de toute façon ce n’est pas ma préoccupation. Qu’ils se débrouillent, qu’ils ne prient pas ou qu’ils aillent prier dans les autres mosquées et je ferai le maximum pour les surveiller » a répondu le président de la République, sur un ton ferme.
Béji Caïd Essebsi a, par ailleurs, considéré que la société tunisienne n’était pas assez mobilisée dans la lutte contre le terrorisme. « Moi-même à Sousse j’ai dit que la guerre ce n’est pas uniquement l’affaire de l’Armée ou de la Police c’est l’affaire de toute la société tunisienne », a-t-il rappelé.
Le chef de l’Etat a, également, profité de son passage sur la radio française pour dire que la Tunisie a besoin de soutien pour réussir et pour préserver sa démocratie. « Si nos amis nous soutiennent surtout dans les domaines qui nous manquent, nous pourrons résister », a-t-il conclu.
E.Z.
Béji Caïd Essebsi : "Aucun Etat n'est à l'abri... par Europe1fr
Commentaires (20)
Commenteramateur
Au bout de notre peine?
les tunisiens assument leurs choix...
Ce que doit assumer bce c au moins de veiller sur ces considerations de bonne gouvernance et faire passer le pouvoir dans les delais...rabbi yostor
@ Gg
La vieillesse est un naufrage
s est bien marre devant ce vieillard
perdu,est ce cela Heybet Eddawla??
quelle misere !!!Thardet Eddawla,a raison celui qui l a deja exprimee.
@ Salem
Non, la preuve, Marzouki est vivant, il fait même des croisières en Méditteranée!
Et BCE, lui au moins n'a pas organisé le trrorisme, contrairement à son prédecesseur.
A la mode Laaridh
BCE a besoin de coaching
Concernant la protection des plages et villes il est mieux de privilégier la qualité, des hommes bien entrainés, motivés, bien payés, leur familles assurées et qui prennent leur devoir sérieusement. L'armée irakienne a des milliers de soldats winafaa rabi.
@lepatriote
J arrete de rever,mais je pense sincerement pour notre pays et le temperament de nos citoyens dans toute leur diversite,c est la seule solution
qui menera le pays vers la stabilite et le developpement,sinon on n en finira jamais a nous battre pour des sieges et des privileges.Regardez la Suede, l Angleterre,la Belgique,la Hollande, la Norvege,le Dannemark,la Finlande, ce sont ces modeles qui doivent nous inspirer,plus jamais de bataille pour la presidentielle.Amin