Le chef du mouvement Azimoun, Ayachi Zammel, a indiqué, lors de son intervention, ce vendredi 17 novembre 2023, dans la matinale de Shems FM, que si la corruption est un fait réel dans le pays, il reste minime et que les hommes d’affaires sont victimes de campagnes de diffamation qui se succèdent depuis quelques années.
« Que celui qui a fraudé paye. Chaque personne qui veut se positionner politiquement opte pour le choix facile du populisme qui accuse tous les hommes d’affaires d’être des corrompus. Depuis douze ans, on ne fait que parler mais rien n’a été fait. Il n’y a pas de législation et tous les gouvernements qui se sont succédés n’ont pas voulu affronter l’économie parallèle car ils sont allés dans la facilité » a-t-il poursuivi.
Ayachi Zammel a expliqué que l’économie du pays pâtit d’un environnement des affaires perturbé par des campagnes de diabolisation des acteurs économiques. « Oui il y a corruption mais on doit arrêter de remâcher les mêmes propos et nous devons aller régler le problème depuis la source » a-t-il ajouté.
« Oui pour rendre des comptes mais dans le cadre de la loi et sans acharnement (…) la récurrence des arrestations est inquiétante et crée une vague de peur car rien n’est clair, on n’explique pas les raisons et les avocats parlent de dossiers vides et le Parquet reste silencieux. L’investissement est une opération risquée et il nécessite un climat calme et propice (…) on a diabolisé toute l’élite de l’ancienne décennie (…) ce climat ne peut plus durer, il faut rompre ce cercle ! » a souligné Ayachi Zammel.
M.B.Z
Un nouvel outsider insignifiant pour les prochaines présidentielles, tout comme le fut l'ex-goumi Marzoukiki, comme l'a été l'ex-bouche cousue, Abbou, ou comme va l'être la chômeuse sans portefeuille, Olfa Hamdi, ainsi qu'une inquantifiable ribambelle de prétentieux qui, à eux tous réunis, n'arrivent même pas au niveau de la cheville de Bourguiba, ni de celle de Zaba.
Certes, les dirigeants qui se sont succédés n'ont cessé de gargariser le fléau sans pour autant faire quelque chose de positif. Au final ils ont empesté le climat sans rien faire ou presque.
Présentement, on sent qu'il y a la conjugaison d'un fond de sincérité, d'honnêteté et de volonté pour percer la plaie. Reste que la tache est colossale et les vermines sont disséminées partout au point qu'il d'avère difficile de les déloger sans un acharnement avéré.
Pour le sieur Ayachi, il fait de la politique politicienne et ne semble pas défendre un climat propice pour un développement sein et durable.
Si beaucoup d'entre eux n'ont rien à se reprocher, ils peuvent continuer à vaquer à leurs occupations sans crainte, les contrôles ne leur faisant pas peur outre mesure.
Mais pour certains, la pérennité de leurs "activités" ne peut se réaliser qu'au travers de magouilles permanentes, usage de passe-droits, corruption de fonctionnaires, faux en écritures, détournements et autres filouteries tramées conjointement avec quelques ripoux de l'administration ou vautours de certains organismes financiers.
C'est cet aspect d'activités illicites ou non déclarées, de finances douteuses et d'évasion fiscale que les autorités s'emploient à éradiquer.
Parce que ces mêmes combines et autres stratagèmes de criminels "en cols blancs" engendrent en fait beaucoup plus de misère qu'il n'y paraît, au seul et unique profit d'enrichissement personnel à caractère mafieux.
bien dit
j'apprécie votre commentaire Monsieur
merci