
Le ministère public près le tribunal de première instance de Tataouine a autorisé la détention de cinq personnes et la libération de quatre autres, soupçonnées de manipulation et de corruption dans la gestion des terres collectives du gouvernorat. C’est ce qu’a affirmé, samedi 22 mars 2025, le porte-parole du même tribunal et substitut du procureur, Nidhal Labiadh.
L’enquête a été lancée après la réception de plusieurs plaintes de personnes lésées concernant des soupçons de corruption dans l’attribution de terres collectives, a indiqué M. Labiadh dans une déclaration au correspondant de Diwan FM dans la région.
Les investigations ont révélé qu’un certain nombre de personnes, y compris des administrateurs, des civils et des membres des conseils de gestion, avaient manipulé le processus d’attribution, privant certains bénéficiaires de leurs droits au profit d’autres.
Le porte-parole a précisé que plusieurs chefs d’accusation ont été retenus dans cette affaire, notamment faux et usage de faux, constitution d’une association de malfaiteurs en vue d’une atteinte aux biens, conflit d’intérêts et enrichissement illicite. Il a également évoqué l’abus de fonction d’un agent public ou parapublic chargé de gérer et préserver les biens de l’État, ayant exploité sa position pour en tirer un avantage indu pour lui-même ou pour autrui.
Les inculpés ont été déférés devant le juge d’instruction.
À noter que les terres collectives n’appartiennent pas à l’État, mais à des groupes, des tribus ou des arouch. Elles sont situées dans onze gouvernorats, principalement dans le centre et le sud du pays.
I.N.
Que les services compétents fassent un peu leur travail, la proportion de ces dépassements dépasse tout entendement.
C'était le présumé partage du butin trouvé perdu sur "le bas côté " de La Tunisie, depuis 2011 promis par leurs commanditaires longeant à Londres pour planifier la concrétisation du fameux printemps arabe.


