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Relancer le développement régional dans la Tunisie post-Covid : le patrimoine comme l’une des solutions envisagées
29/04/2020 | 22:30
8 min
Relancer le développement régional dans la Tunisie post-Covid : le patrimoine comme l’une des solutions envisagées

 

Par Mohamed Arbi Nsiri*

 

La grave crise du Coronavirus relance le débat sur les défaillances des politiques de développement régional en Tunisie. Cet échec structurel des politiques économiques de l’État est à associer à une constellation de défaillances des choix gouvernementaux. Cela n’empêche que les débats théoriques sur cette question ont été conduits, jusqu’à maintenant, selon une démarche plus au moins subjective.

 

A)    L’historique du problème :

Aussitôt indépendante, la Tunisie n’a pas cessé de multiplier les tentatives pour trouver une sortie du sous-développement. La diversité des expériences entreprises en matière de croissance et de développement prouvent la constance de cette préoccupation majeure des premiers gouvernements postindépendance. Ainsi, dès le lendemain de la décolonisation, c’est l’industrialisation tous azimuts qui a gagné les faveurs des décideurs de l’époque. Toutefois, l’absence de moyens de financement a guidé l’État qui était appelé à endosser le leadership de ce projet industriel à tenter une mainmise sur l’agriculture. La collectivisation des terres d’une part et la modernisation des systèmes productifs agricoles d’autre part lui semblaient suffire pour accroître les rendements et donc la production agricole. Ceci devrait permettre la satisfaction à bon marché des besoins alimentaires essentiels notamment ceux de la classe ouvrière d’un secteur industriel naissant. Mais l’échec du système des coopératives et son abandon avec la chute d’Ahmed Ben Salah ouvre la voie dès le début des années 1970 à une nouvelle stratégie industrielle, celle des industries substitutives d’importations à l’image de la plupart des pays en développement[1]. Toutefois, la conjonction de facteurs tels que l’interventionnisme généralisé et excessif de l’État devenu à la fois le plus grand employeur, le plus grand investisseur et le plus grand producteur, l’inefficacité des choix d’investissement, le gaspillage et l’exiguïté du marché local n’ont pas tardé, dès le début des années 1980 à précipiter l’économie tunisienne dans une impasse singulièrement marquée par une faible productivité et un niveau d’endettement asphyxiant. Depuis, les actions économiques sont fondamentalement rythmées par la réalisation des exigences de la mondialisation. Le coup d’envoi est donné, dès le milieu des années 1990 par l’oubli presque total des petits agriculteurs installés dans les régions intérieures.

Dans la période qui a précédé la chute de l’Ancien Régime, le discours officiel n’avait de cesse de mettre en avant les supposées performances de ce modèle de développement[2]. Empiriquement, tous les indicateurs socioéconomiques confirment le contraire.

 

B)    Disparités régionales et croissance économique à deux vitesses : 

Considéré pendant un si bon moment comme un modèle de réussite par les organisations internationales pour ses performances économiques, la Tunisie se trouve face à une réalité plus compliquée que le tableau offert par les différents discours propagandistes.

Actuellement le modèle de développement tunisien se trouve confronté à un problème de déséquilibre régional[3]. Et bien que ce fut toujours le cas depuis l’indépendance du pays, les efforts qui étaient alloués pour réduire les disparités régionales étaient minces et font penser à une contradiction avec les intentions d’apporter une quelconque solution efficace. En effet, l’engouement d’une nouvelle dynamique vertueuse de développement dans les régions de l’intérieur a été très tôt portée par les perspectives décennales (1962 – 1971). Cette perspective s’est très vite évaporée et a succombé définitivement aux conséquences de l’échec de la politique des coopératives à la fin des années 1960. Depuis, les préoccupations de développement régional, même constamment présentes dans les discours officiels et les documents de planification économique, ont été résolument reléguées à un second plan. C’est dire ainsi, que depuis le début des années 1970, la Tunisie s’est dessaisie d’une politique de développement à forte connotation régionale au profit des politiques sociales et sectorielles. Pire encore, on a assisté notamment au début des années 2000 à une forte politisation des politiques de développement régional à dessein d’absorber un malaise visiblement grandissant dans les régions de l’intérieur sous l’effet conjugué du creusement des disparités territoriales, de la polarisation, d’une crise latente au niveau du monde rural, du chômage et des inégalités économiques.

Les écarts actuellement observés sont aussi liés à la situation du marché du travail local mais également aux performances économiques des régions. Ces écarts s’amplifient lorsqu’il s’agit du chômage des jeunes diplômés de l’enseignement supérieur. Les inégalités régionales se posent aussi en termes de disparités économiques. Si les régions du littoral font partie de l’axe de compétitivité, les autres régions de l’intérieur (Sidi BouzidKasserineSeliana…) disposent de moins de compétences stratégiques et enregistrent des performances moyennes, voire même faibles. Dans une économie tunisienne, ouverte sur l’extérieur, dont le principal moteur à la croissance est l’exportation, les régions du littoral continuent à jouer un rôle prépondérant. Elles constituent le centre des branches phares de l’économie tunisienne. Contrairement à ce dynamisme économique du littéral, les régions intérieures font face à des problèmes économiques préoccupants : elles sont faiblement industrialisées et disposent de peu de branches attractives et à forte valeurs ajoutées. Ce déséquilibre se traduit sur le terrain par une polarisation des investissements privés dans les régions favorisées. Néanmoins, le problème de fracture entre les régions de l’intérieur et le littoral qu’on vient de décrire n’est pas nouveau[4]. Il ne correspond pas à un résultat hasardeux puisqu’il s’agit en fait d’un lourd héritage historique accompagné de mauvaises orientations politiques.

 

C)    Le patrimoine comme moteur du développement régional :

Le patrimoine est devenu depuis quelque temps, l’un des mots clés des politiques mondiales de développement. Riche en éléments patrimoniaux (matériel et/ou immatériel), les régions de la Tunisie profonde peuvent en tirer profit en transformant ce patrimoine, jusque-là non-productif, en une ressource qui produit de la richesse au niveau local[5].

Pour tenir compte du caractère des opérations de valorisation qui peuvent être entreprises sur ce patrimoine, la notion de valorisation économique se réfère à des formes très diverses, marchandes ou non-marchandes, qui vont de la visite libre à l’offre de prestations de services payantes comme la restauration ou l’organisation de séminaires, en passant par la vente de produits d’inspirations patrimoniales (« Mergoum », « Klim », potières…) pour arriver aux services d’accompagnement des visiteurs (guides, interprètes, transporteurs…).

Chacun donc peut constater que le patrimoine local est apte de confirmer sa vocation à être le support d’une activité économique à part entière, capable de générer des revenus et des emplois, et de contribuer à l’image et à l’attractivité de la Tunisie profonde, dans un contexte où chaque territoire, en concurrence avec l’autre, cherche à renforcer ses spécifiés propres. Les régions rurales sont largement concernées par ces démarches, à la fois parce qu’elles ont besoin de trouver des substituts à leurs activités traditionnelles en difficultés et parce qu’elles disposent d’un patrimoine important et valorisable. Les initiatives existent d’ailleurs mais elles restent encore timides et limitées dans l’espace.

La consommation et la production des services issus de ce patrimoine peuvent facilement renforcer les autres initiatives industrielles et/ou agricoles. C’est pourquoi la présence d’une stratégie nationale claire et méthodique en ce domaine peut être à l’origine d’un taux de croissance à deux chiffres dans ces régions jusqu’à maintenant oubliées. Pour qu’il en soit ainsi, l’action collective, le plus souvent animée ou coordonnée par les pouvoirs publics, est indispensable pour faire converger les actions des divers acteurs vers une plus grande valorisation de ce patrimoine local.

Mettre en valeur le patrimoine historique, folklorique et immatériel de la Tunisie profonde peut aussi offrir la possibilité aux PME d’en retirer des retombées ou d’y puiser les savoir-faire et les références nécessaires à l’innovation. Pour les collectivités territoriales, ça peut être une façon de donner une image positive à leur territoire et d’améliorer le cadre de vie. Ainsi tout processus de développement économique et social d’un territoire doit être fondé sur ses caractéristiques propres issues de sa nature et de son histoire et ne saurait répondre à un modèle général importé. De même, pour être un facteur de ce développement, le patrimoine doit être pleinement reconnu ainsi par sa population et non seulement identifié comme tel de l’extérieur. Mais cette condition nécessaire n’est pas suffisante. Encore faut-il, dans un contexte de ressources rares, que l’apport attendu de sa valorisation soit jugé égal ou supérieur à celui d’autres projets économiques et sociaux. Confrontés à la concurrence de ces derniers pour leur financement, les porteurs des projets patrimoniaux doivent démontrer une valeur supérieure. Malgré ses difficultés et ses limites, le calcul économique de cette valeur joue donc un rôle essentiel. Mais, vu la diversité des situations concrètes, aucune méthode ne saurait s’imposer a priori. Seule une grille générale d’analyse peut être légitimement proposée pour servir de guide dans chaque cas particulier.



[1] Mansour Moalla, De l’Indépendance à la Révolution. Système politique et développement économique en Tunisie, Tunis, Sud Éditions, Tunis, 2011.

[2] Hédi Timoumi, La tromperie du « despotisme doux » : Ben Ali et ses 23 ans de règne sur la Tunisie, Tunis/Sfax, Med Ali Éditions, 2013.

[3] Hakim Ben Hamouda, Tunisie. Économie politique d’une révolution, Louvain-la-Neuve, De Boeck, 2012.

[4] Mustapha Kamel Nabli, J’y crois toujours : au-delà de la débâcle... une Tunisie démocratique et prospère, Tunis, Sud Éditions, 2019.

[5] Mohamed Arbi Nsiri, « Tunisie : pour une nouvelle stratégie de protection du patrimoine historique », Jeune Afrique, 6 décembre 2019 : https://www.jeuneafrique.com/865362/culture/tribune-tunisie-pour-une-nouvelle-strategie-de-protection-du-patrimoine-historique/

 

 

*Mohamed Arbi Nsiri : Universitaire chercheur à l’Université Paris-Nanterre

29/04/2020 | 22:30
8 min
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Commentaires
Dr. Jamel Tazarki
Des Idées pour une Tunisie meilleure
a posté le 30-04-2020 à 08:55
Introduction: From Brain-Drain to Brain-Gain!

Quand un caractère (quel qu'il soit) d'une population dépend de critères très variés, la répartition de ce caractère dans la population suit généralement une Loi Normale (Loi de Gauss). La courbe de celle-ci ressemble à une cloche, avec le plus grand nombre d'individus au milieu, et une symétrie par rapport à la moyenne. Une telle loi se définit par sa Moyenne (ou Espérance) et son Ecart-Type (variation, correspond visuellement à l'aplatissement de la courbe).

Francis Galton (1822-1911) a dit à propos de la distribution normale (de Gauss): "Cette merveilleuse forme d'ordre cosmique exprime apparemment une volonté divine"

Même l'intelligence suit les règles d'une distribution normale. Autrement dit, que les déviations dans les deux sens, par rapport à la moyenne du talent et de l'intelligence dans la population, suivent une distribution gaussienne.


Ce qui fait, d'après la distribution normale de l'intelligence, la répartition du QI (du Quotient d'intelligence) au sein d'une population est la suivante:
a) Une majorité est d'une intelligence moyenne et peu créative (forte en particulier en reproduction)
b) une extrême minorité est d'une extrême débilité
c) une extrême minorité est d'une extrême intelligence.

Nos 300000 milles académiciens chômeurs ne sont pas tous très intelligents et la plupart d'entre eux ne savent que reproduire ce que leur a été montré auparavant, par contre parmi ces 300000 académiciens il doit y avoir une minorité très intelligente, capable d'abstraction logico-mathématiques et autodidacte. Peut-être que dix milles, deux milles ou même une centaine de nos académiciens chômeurs sont d'une très grande intelligence et cette centaine pourraient faire à nouveau tourner les spirales du progrès socio-économique et de la création de richesses en Tunisie et pour tous les Tunisiens.

Les diplômés allemands ne sont pas plus géniaux que les diplômés tunisiens. L'Allemagne est plein de diplômés nuls qui ne savent que reproduire des processus sans aucune créativité. Dans les PME d'une centaine de salariés en Allemagne, il y a toujours une ou au maximum deux personnes très intelligentes et qui pensent pour le reste qui ne sait que reproduire ce qui lui a été ordonné avec une très grande assiduité (je dis bien "avec une très grande assiduité").

Le pourcentage de diplômés capables d'abstraction logico-mathématiques est plus fort en Tunisie qu'en Allemagne. Le plus grand handicap des diplômés tunisiens et la non maîtrise de l'anglais. L'enseignement des langues étrangères et beaucoup mieux en Allemagne qu'en Tunisie.

Le problème principal de la Tunisie est que l'extrême intelligence est en train de se perdre dans la masse, elle est ainsi inactive et son rendement est trop faible afin de faire à nouveau tourner les spirales du progrès socio-économique et de la création de richesses.

Il faut détecter l'extrême intelligence et ceci est le rôle et la tâche de l'école et de l'université tunisienne qui devraient détecter les grosses têtes et ceux capables d'esprit d'abstraction et de les intégrer dans de grands projets socio-économiques/industriels'


La Tunisie a intérêt à appliquer la formule "From Brain-Drain to Brain-Gain":
https://www.youtube.com/watch?v=nR8xsKSeEtU


Bonne journée

Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien

PS: si on appliquait mes conseils, nous pourrions faire sortir la Tunisie en moins de 9 mois de la crise socio-économique, et ceci par nos propres moyens et sans endettement supplémentaire.

Mes commentaires à lire sur le lien:
https://www.businessnews.com.tn/video--abdelkrim-zbidi-president-de-la-republique,539,89783,4

Dr. Jamel Tazarki
Des Idées pour une Tunisie meilleure
a posté le 30-04-2020 à 08:41
Introduction: l'Internet est là pour nous aider

Il est temps que le Tunisien s'engage dans des communautés scientifiques informelles sur internet, qui satisfont à son aspiration d'être reconnu en tant que scientifique, avec ses convictions propres. L'efficacité se mesure dans ces communautés à la capacité de créer des solutions ou d'analyser des problèmes de manière autonome.

La question qui se pose, est comment permettre aux (académiciens) Tunisiens d'accroître leurs ressources collectives nécessaires afin d'améliorer leur savoir et leur vie. Le moyen le plus efficace et le plus souple sont les réseaux de communication qui permettent à l'information de circuler depuis et vers la communauté tunisienne et peuvent ainsi renforcer nos ressources collectives. Internet répond bien à une telle vision. C'est en effet un véritable "média" de communication. Il peut être intégré dans une grande diversité de projets ayant des objectifs tels que la participation, la formation, l'éducation, la recherche participative, l'assistance technique et l'appui institutionnel. En somme, cet outil présente un réel intérêt pour le développement de notre pays.

Lorsqu'un projet fait intervenir des personnes qui ont besoin de communiquer et de partager de l'information par-delà les distances géographiques et les catégories sociales, entre des organisations et des systèmes de production, il devient nécessaire de mettre à leur disposition des systèmes flexibles de communication et de diffusion de l'information, qui sont Internet.

Les résultats des projets Internet ne sont pas seulement humains et sociaux mais aussi techniques et scientifiques. Internet est fondamentalement un outil qui permet de renforcer le savoir humain. Ainsi, les résultats assignés à un projet Internet devraient être mesurés en termes d'amélioration de l'accès au savoir et de sa diffusion. Il faut montrer à nos académiciens comment tirer parti de la souplesse d'Internet afin de satisfaire leurs besoins d'information et de communication pour atteindre leurs objectifs de développement.

Les interactions entre les individus à l'échelle internationale représentent le plus fort potentiel d'évolution que les nouvelles technologies de l'information et des communications permettent, voire imposent de prendre en compte à l'échelle planétaire. Il est temps d'aller au-delà des limites des frontières nationales pour se pencher sur une autre voie, la richesse d'innovation des échanges interhumains sans les contraintes inutiles de la race et du pays d'origine. Nous allons vers un monde plus collaboratif et responsable.

Quand les contraintes d'interactions entre individus dans une entreprise ou dans une communauté close n'ont pas de sens par rapport à ce qu'il est désormais possible de faire au dehors, elles sont alors perçues davantage comme des freins.

Il faut s'adapter à la culture du coopératif et du partage sur le développement de nos projets technologiques et sociaux sur Internet. Il s'agit d'aller beaucoup plus loin à présent. Le dialogue et l'interaction sont une nécessité à l'évolution non seulement de notre société mais aussi de ceux des pays du nord et de la race humaine en général. Il va falloir repenser la vie sociale et internationale en réseaux inter-reliées par les outils de la mobilité, du travail coopératif et du partage de la connaissance.

Une connexion internet est une espérance de vie pour un chômeur. Il faut que nos chômeurs académiciens soient capables de s'investir à fond dans toutes sortes de projets même s'ils n'ont rien avoir avec ce qu'ils ont appris auparavant. Et pour cela, il faut leur donner la possibilité de se connecter gratuitement à Internet afin de créer une communauté tunisienne virtuelle à l'échelle internationale. L'Etat Tunisien est dans l'obligation de financer et d'organiser cette communauté virtuelle qui groupera l'intelligence tunisienne.

On n'a pas encore réalisé l'importance d'Internet pour la création de l'emploi en Tunisie. Certains de nos académiciens sont d'une très grande intelligence mais manquent d'inspiration afin de lancer leurs propres projets. Et pour cela il est impératif de se ressourcer et de s'inspirer sur Internet. Le web est un univers sans limites pour notre inspiration' Et oui, même les plus créatifs ont souvent besoin d'inspiration. L'idée n'étant pas de copier, de plagier ou de dupliquer, mais simplement de trouver des pistes d'inspirations qui pourront engendrer nos élans créatifs. Réjouissons-nous: Internet est là pour nous aider!

Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien

Dr. Jamel Tazarki
Des Idées pour une Tunisie meilleure
a posté le 30-04-2020 à 08:39
Introduction: Comment réussir ses projets?

Il est temps de Transmettre à nos 300000 académiciens chômeurs ce qui fait leur spécificité essentielle, de les rendre conscient de leurs capacités spéciales et particulières, de leurs talents, de leur savoir'

Je me pose souvent la question, à quel point avons-nous besoin de l'aide des autres pour réussir en tant qu'académicien en chômage? Peut-on réussir absolument seul sans la communication avec les autres? Non, ce n'est pas possible et ça n'a jamais existé. Vous pouvez avoir une idée géniale, avoir l'énergie, le talent, la détermination, la volonté, la connaissance, mais cela ne changera rien au fait que vous aurez à communiquer avec d'autres personnes. Oui, vous aurez besoin d'un environnement favorable à la mise en oeuvre de ce que vous voulez réaliser.


Il est toujours étonnant de voir certains Tunisiens commencer de zéro et réussir dans un domaine en peu de temps. On finit par croire que le succès est transcrit dans les gènes de certaines personnes. Alors que pour d'autres l'assiduité au travail ne leur permet d'avancer que très peu ou pas malgré leur investissement en temps et en énergie. Les différences de résultats surprenantes entre ces personnes m'amène à me poser une question, qu'est ce qui se cache derrière le succès des personnes qui réussissent si promptement? ===> La réponse est évidente, les personnes qui réussissent se sont placées dans un environnement favorable à la réussite! Oui, il est plus facile de s'élever à un haut niveau de créativité et d'efficacité quand notre environnement le permet.

Ainsi, je me pose la question, comment et où trouver l'environnement favorable afin de réaliser ses projets, construire une formidable entreprise ou même Initier un mouvement? Oui, vous avez bien deviné, sur Internet! Sans être obligé de vous déplacer, de quitter votre village ou pays, sans aller à la rencontre d'autres personnes vivantes dans des pays lointains, vous pouvez communiquer avec eux et profiter de leurs expériences. Et Plus vous le ferez plus il vous sera possible de réaliser de très grandes choses, pour vous-même, pour votre pays, pour votre village/ville et pour l'humanité. ===> C'est éventuellement la possibilité le plus prompte afin de s'élever professionnellement ou pour améliorer sa vie et celle de son entourage. Si vous voulez devenir quelqu'un de formidable, allez sur Internet. C'est un moyen de rendre le succès et la réussite quasi inévitable'

Je trouve toutes les solutions à mes projets scientifiques et professionnels sur internet et je propose aussi des solutions à d'autres personnes afin qu'ils profitent aussi de mon expérience.

Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien
Dr. Jamel Tazarki
Des Idées pour une Tunisie meilleure
a posté le 30-04-2020 à 08:37
Introduction: Rendre la Tunisie compétitive à l'échelle internationale!


il faut subventionner/aider en particulier les petits fabricants (les petites PME) déjà existant à s'agrandir et à embaucher des jeunes en chômage. Et ceci est valable/valide pour toutes les branches/sections socio-économiques

Les PME de 1 à 9 salariés ne manquent pas en Tunisie et leur pourcentage par rapport au nombre d'habitants est même supérieur en Tunisie qu'en Allemagne. Ce qui manque en Tunisie, ce sont les PME dont le nombre de salariés dépasse les 80 salariés qui seraient capables de rationaliser la production, d'augmenter la productivité tout en diminuant le prix de revient ==> ce qui nous rendrait plus compétitifs à l'échelle internationale.

Ainsi je me demande, pourquoi le gouvernement tunisien ne s'engagerait pas à effectuer un volume de 10% de la commande publique auprès des petits PME afin de leur permettre de s'agrandir. La commande publique est un formidable levier afin de motiver nos petites entreprises à s'agrandir. L'achat public représente plus que 8 milliards de dinars par an pour l'?tat et ses différentes institutions. Ainsi le Pacte national pour la création de l'emploi serait de mobiliser l'achat public afin d'accompagner le développement des petits PME. Pourquoi, effectuer les commandes publiques auprès de nos milliardaires entrepreneurs et ignorer toutes ces petites PME pleines d'énergie et qui voudraient produire plus et s'agrandir, si seulement elles avaient les moyens. Oui, je propose de mettre en place un partenariat couvrant l'achat public des produits, services ou travaux auprès des petites PME sans qu'il soit nécessaire de procéder à une mise en concurrence.

L'Allemagne compte actuellement environ 350.000 PME. Elles se répartissent de la façon suivante en fonction de leur nombre de salariés:
de 1 à 9 salariés : environ 250.000
de 10 à 49 salariés : environ 45.000
de 50 à 249 salariés : environ 35.000
de 250 à 499 salariés : environ 20.000


Au cours de l'année 2015, près de 340.000 PME (réalisant chacune moins de 40 millions d'euros de chiffres d'affaires) ont totalisé près de 220 milliards d'euros d'exportations. Cela représente 25% du total des exportations allemandes (Cf. IfM-Bonn).

Les plus grandes PME industrielles (entre autre des entreprises familiales dont les chiffres d'affaires se situent entre 70 millions et 5 milliards d'euros) constituent les moteurs de l'économie allemande (Cf. IfM-Bonn). Elles se développent très vite et gagnent plus d'argent que les grands groupes et exportent 45% de leur fabrication.

Je résume: Les PME de 1 à 9 salariés ne manquent pas en Tunisie. Ce qu'il faut faire est plutôt de permettre à nos petites entreprises déjà existantes de s'agrandir, de créer de l'emploi et de devenir ainsi plus compétitives à l'échelle internationale.

Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien
Dr. Jamel Tazarki
Des Idées pour une Tunisie meilleure,
a posté le 30-04-2020 à 08:35
Introduction:
-Il faut revoir plutôt où sont passés les 25 milliards d'aide et de dettes extérieures qui ont été injectées par le haut et ne se sont jamais infiltrées vers le bas (sous forme d'infrastructure, de logistique et de création de l'emploi)


La plus grande faute du gouvernement de Mr. Essid* est d'avoir injecté directement/indirectement autour de 10 milliards d'euros dans un système bancaire oligarque et en faillite. Il s'attendait qu'en injectant de l'argent dans notre système bancaire, cet argent allait circuler et créer de la richesse pour la Tunisie et tous les Tunisien et aboutir ainsi à une croissance économique de 4% à 7%", mais à sa grande surprise notre système bancaire était/est une jarre sans fond et l'argent injecté n'a jamais circulé. Certains de nos hommes d'affaires et de nos banquiers nous parlaient plutôt de la conquête économique de l'Afrique Subsaharienne et de l'exportation de nos capitaux!

Voir le lien:
http://www.businessnews.com.tn/oxford-business-group-presente-le-programme-de-reforme-du-systeme-bancaire-tunisien,520,66109,3


On ne recapitalise pas des banques qui appartiennent en grande partie à l'oligarchie et à la bourgeoisie avec l'épargne de la masse pauvre sans les avoir nationalisées à 100% auparavant et ceci à zéro dinars/euros. L'Allemagne a eu le courage de nationaliser entièrement et à zéro euro l'une de ses plus grandes banques avant d'y injecter de l'argent, la Hypo Real Estate. Alors que notre ex-gouvernement de Mr. Essid injecte inconditionnellement des milliards de dinars dans le système bancaire tunisien en grande partie oligarque. ==> La nationalisation à zéro dinars/euros et entière des banques tunisiennes en faillites aurait dû être faite déjà en 2011. Toute autre solution (sans la nationalisation à 100% et à zéro dinars/euros ou la fermeture) coûte plus chère aux Tunisiens!


Depuis 2011 les entreprises privées tunisiennes exigent et obtiennent des baisses d'impôts et des dépenses publiques et privent ainsi l'Etat tunisien des moyens financiers de jouer son rôle d'entrepreneur dans des secteurs économiques indispensables pour la Tunisie où personne n'ose investir (logistique et infrastructure) , elles assèchent ainsi les moyens de la source d'investissement de l'état sans pour autant apporter de remèdes à notre économie. Notre ex-Premier Ministre, Mr. Essid*, a fait baisser le taux directeur de 5% à 3.5% afin de motiver nos entrepreneurs à investir, mais rien de cela! ===> Même un taux directeur négatif (ce qui est du non-sens, mais à la limite faisable) ne pourrait pas motiver certains de nos hommes d'affaire affairistes à investir.

Il ne faut pas refaire les mêmes fautes que Mr. Essid*, on ne peut pas se permettre les mêmes délits!

L'action** publique est irremplaçable en Tunisie. Et ça ne sert à rien de jouer avec la valeur du taux directeur afin de motiver nos hommes d'affaires affairistes à investir et de faire ainsi fonctionner notre économie' Il faut faire face à la réalité et l'accepter sinon on risque la faillite totale et le collapse socio-économique!


Non, Il nous faut une politique socio-économique/industrielle qui devrait redonner à l'intervention publique une place centrale**, non comme correcteur des échecs de marché ou garant de la libre concurrence, mais comme entrepreneur dans des domaines où personne n'ose prendre le risque (logistique et infrastructure**) comme créateur de marchés. Cela exige de ne plus financer les firmes tunisiennes privées passivement et indirectement avec des mécanismes ruineux.

*Mr. Essid a fait un très bon travail, mais malheureusement notre oligarchie entrepreneuse a profité des avantages d'une politique de finance très généreuse sans fournir un effort d'investissement mesurable...

**afin de minimiser les disparités régionales, il faudrait d'abord que l'on investisse en infrastructure et en logistique dans ces régions.

** sans une bonne logistique et infrastructure tout développement socio-économique serait impossible.


Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien
zba
l'interieur a plutot besoin d'un Etat equitable et patriote
a posté le 29-04-2020 à 23:21
le patrimoine n 'est qu'un aspect parmi d'autres mais n'assurerait pas à lui seul une croissance à 2 chiffres
il faut que l'Etat intervienne pour assurer l'equité entre l'interieur et le litoral en matiere d'infrastructure.
Ensuite il faut soutenir le monde agricole et rural pour réduire le chomage et assurer l'autosuffisance alimentaire.
l'Etat a investit les années 70 dans lindustrie au détriment de l'agriculture.
les années 90, c'est le tourisme saharien
Tous ces choix s'averent aujourd'hui catastrophiques.
l'industrie et le tourisme en faillite.
l'agricilture et le monde est une piste pour sauver le pays.
Mais pour cela , il faut que le politique se debarasse de sa mentalité regionaliste ( beldi, sahli, sudiste).
il faut que soit gérée par des patriotes