
Par Aida Borji*
A Monsieur Le Ministre de la Santé,
Monsieur le Ministre,
Nous venons par la présente, solliciter votre attention pour dénoncer un véritable problème de manque de places de réanimation pédiatrique polyvalente qui prend toute son ampleur durant l’épidémie saisonnière de bronchiolite qui s’étale du mois d’octobre jusqu’au mois d’avril.
Notre service dispose d’une capacité officielle de 12 lits, tout en sachant que nous couvrons non seulement la région du grand Tunis mais aussi le nord-est et le nord-ouest du pays. Notre capacité d’accueil a été élargie à 14 lits à partir de 2013 malgré la diminution de l’effectif des médecins seniors dans le service et malgré les contraintes de l’espace de travail.
Nous tenons à vous faire part de notre profond désarroi en cette période d’épidémie car nous ne pouvons pas satisfaire toutes les demandes (Une dizaine de nourrissons en détresse vitale n’ont pas pu être pris en charge dans le service pendant ma garde d’hier). Il est extrêmement douloureux pour nous, équipe médicale et paramédicale, de ne pas pouvoir prendre en charge des nourrissons en détresse. Les parents qui ont les moyens financiers, se trouvent forcés de transférer leurs enfants dans les structures privées après avoir déposé un chèque de garantie de 3000 dinars minimum.
Les parents qui n’ont pas les moyens, doivent patienter dans l’espoir qu’une place de réanimation se libère.
Nous tenons, également, à vous informer que nous avons été contraints, depuis plus d’un mois, à refuser la prise en charge des détresses respiratoires néonatales en espérant que les services de réanimation néonatale puissent les secourir. La réalité démontre également que ces services sont débordés et sont dans l’incapacité de pallier au manque de places.
Cette situation alarmante ne peut plus continuer et des mesures urgentes devraient être prises et en particulier l’accélération du projet de construction du nouveau service de réanimation pédiatrique, avec une capacité de 24 lits, prévu au sein de l’hôpital d’enfants
Béchir Hamza, depuis l’année 2012 et du nouvel hôpital d’enfants de Mannouba.
Dans l’attente de vous voir accéder à notre demande, Veuillez agréer, monsieur le ministre, nos salutations les plus distinguées.
*Pr Ag Borgi Aida
Service de Réanimation Pédiatrique Polyvalente
Hôpital d’Enfants Béchir Hamza de Tunis.

Commentaires (19)
CommenterIl faut se manier un peu.
constat
lors de la visite de ce ministre a SFAX un cortege de pas moins de 10 limousines longues "comme ça"vehicule de police style USA un cortege digne de monsieur TRUMP pour quoi?le prestige? le prix d'une limousine vaut bien quelques lits et couveuses et puis rouler en voitures tunisiennes, CA EXISTE voitUres WALLIS j'espere que le probleme a l'hopital HABIB BOURGIBA a put etre regle ....vu les moyens mis en oeuvres.......
Mm. AIDA BORJI je vous salue .
professeur de l'enseignement supérieur
Ministère à côté de la plaque
Un Congrès national everybody + UTAP
Assermentés, ils n'ont plus de Lois pour sanctionner les dérives et les vols'chassent nos médecins..Chassent nos compétences'vendent toute les récoltes à tout prix et laissent pourrir'
Tout ce qui est faux et qui nuit on le fait sans soucis mais pour faire bien et sans fautes il faut un congrès national'.Pour prendre soins de bébés il faut un congrès national de santé'.
Décalage énorme entre les médecins et le ministère !
Ils ont parfaitement raison , car nous en qualité de citoyen , nous sommes en train d'observer et de vivre , ces difficultés énormes suite au manque de tout produit, médicament, accessoires, .......
Tout le monde vit ces problèmes et le ministère est figé comme si rien ne se passe , comme si tout est normal, ...
Il faut que le ministère bouge , c'est même obligatoire ! Démissionner si vous ne pouvez rien faire !!!!!!
Très triste
@amt|
Vous êtes ignoble.
le professeur hammami trouvera surement la solution la medecine est son domaine et possede l integritè d un islamiste
Insuffisances des structures médicales !
C'est triste de voir ces médecins surtout les internes et les résidents submergés par le travail- gardes en continue dans des conditions très difficiles comme évoquées .
Il faut réagir vite et même très vite car le tableau est sombre complètement avec ces manques flagrants de toutes natures.
Il faut investir pour répondre aux besoins des patients et assurer une santé acceptable car les pauvres trouvent des difficultés majeures pour en accéder.
Est-ce qu'il est facile de disposer d'un chèque de garantie de 3000 DT pour ne pas dire du montant même qui n'est pas à la portée même d'un fonctionnaire ?
Par ailleurs, il suffit de jeter un coup d'oeil sur les services d'urgence qui regorgent de patients.
EL Hammi devrait travailler durement !
Ce n'est pas facile ! Ce n'est pas simple!
@. amt| 17-01-2018 18:39
Ceux que vous nous citez en exemple ne sont qui ont fuit devant l'ennemi,ceux qui ont déposé leurs armes devant l'envahisseur (les épidémies à répétitions,surtout en cette période cruciale ).
Ne vous venter pas trop la formation d'un médecin coûte la peau des faisses pour le contribuable tunisien,si on se mettait tous à fuir que reste t-il dans le bled?
Des contrebandiers,des casseurs?des vandales et vous même ! ! ! (Manai)