
*Par Hichem Ben Ahmed
L'art de la politique est de faire rêver, or existe-t-il actuellement un parti politique ou un homme politique qui vous fait rêver?
Existe-t-il actuellement un homme politique ou un parti politique:
-qui place la Tunisie au-dessus de tout ;
-qui vous aime avec sincérité et vous rassure ;
-dans lequel vous avez confiance ;
-qui vous parle avec le cœur sans vous caresser dans le sens du poil ;
-qui vous dit la vérité sur ce qu'il peut réellement faire pour vous ;
-qui propose un véritable projet dans lequel vous vous projetez et non pas un projet contre tel autre parti politique ;
-qui fait naître dans vos cœurs l'espoir, pour vous et pour vos enfants, d'une Tunisie meilleure ;
-qui sait parler aux jeunes, qui les écoute et qui les implique dans la vie publique ;
-qui regarde vers l'avant sans vous rabâcher le passé ;
-qui donne à la femme la vraie place qui lui sied sans s'en servir à des fins électoralistes ;
-qui propose un projet culturel épanouissant ;
-et enfin qu'il ait le courage de mettre en œuvre sa politique.
Alors s'il vous plait si vous rencontrez cet homme politique ou ce parti politique, dites-le-moi parce que j'ai envie de croire en lui, j'ai envie de croire en la Tunisie de demain, j'ai simplement envie de rêver à demain pour supporter aujourd’hui. Sinon, l'art de la politique serait-il comme disait Paul Valery, « l'art d'empêcher les gens de se mêler de ce qui les regarde ».
* Ancien gouverneur de Mahdia

Commentaires (16)
Commenteroubliez
Se refaire une virginité
Tant qu'il y a des montres, rien n'est réalisable.
Donc irréalisables tant que ses membres sont en Tunisie et qu'ils n'ont pas réintégré leurs pays adoptifs, dont ils éprouvent à l'évidence beaucoup de nostalgie ; et de même tant qu'ils sont soutenus par traitres alléchés.
De toutes les façons, ils ne peuvent jamais être considérés comme des citoyens honnêtes après tout ce qu'ils ont causé comme dégâts et désarrois lors des dernières années.
Un questionnaire déprimant
Rassurez-vous monsieur, cet Homme existe. Il en existe même plusieurs. Capables de délivrer la place publique des insignifiants et des roublards. Je ne saurais vous dire quand comment. Mais il émergera, il sauvera la Tunisie des combinards, des incompétents et des charlatans. Il saura faire admettre aux déshérités les vertus de l'espoir et aux "élus" de la croissance, celles de la "souffrance". Et à TOUS, le mérite du "compter sur soi". La main de dessus est plus honorable que la main qui reçoit.
Il saura faire admettre la nécessité de la décélération de la machine démocratique libertaire dont le propre est de broyer les imbéciles dans le contexte actuel des choses.
Il saura enfin expliquer que la religion de l'argent est de nature à tuer le Bon Dieu. Que dans ce domaine, on a pris de l'avance et que si cela continue, rien ni personne ne pourra nous consoler. Et dans ce cas, ce seront les ennemis de l'humanité qui crieront victoire, ceux-là mêmes que personne au monde n'a eu le courage de dénoncer et de les mettre à la place qu'ils méritent.
Encore de la patience !?
oui ....
Il nous donne des leçons maintenant??quel Culo
@sélim
Pouvez-vous contempler l'oeuvre révolutionnaire (la cata sur tous les plans) avant de juger syedkom?
Quel peuple de manipulés! Pas moyen de les faire raisonner, ne serait-ce que sur ce qu'ils voient au quotidien. Les conspirateurs les ont allumés et n'ont pas eu besoin d'entretenir la flamme. Ils continuent seuls.
Léon, Min Joundi Tounis Al Awfiya;
VERSET 112 de la SOURATE des ABEILLES.
Opportunisme béant
Je crains fort que ce soit déjà tard trop tard même pour cet "ami de tout le monde " , à moins que M.Marzouk et ses compagnons veuillent bien le repêcher .
Je vous retourne la question, Monsieur!
Je dis : "Existe-t-il aujourd'hui beaucoup de tunisiens qui ressemblent au profil que vous décrivez (ou, plus exactement, que vous fantasmez) ? S'il y en a, ils ne doivent pas être bien nombreux, et il n'est donc pas surprenant qu'ils soient encore moins nombreux dans la classe politique qui est censée être une "élite". Quelle solution alors ? Changer de peuple/ changer le peuple ? Importer une classe politique ? Se resigner à faire avec la classe politique qu'on a ? Attendre qu'emerge miraculeusement un "sauveur" ? Toutes ces solutions sont aussi improbables les unes que les autres. Mais en l'absence d'autres choix, il faut faire avec les solutions les moins mauvaises et/ ou les plus réalistes. Il s'ensuit que le pessimisme est permis...
Et sinon, il y a un autre choix qui relève d'une posture moins attentiste : faire soi-même au mieux dans la vie de tous les jours et dans les situations de décision auxquelles on est fréquemment confronté (sur les plans personnel, professionnel...). Ce serait déjà pas mal...