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Chroniques
Les guerres des califes
30/11/2012 | 1
min
Les guerres des califes
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Par Mobby Dick*

En l’an 1434 du mois tabou, la guerre des lollitiques fait toujours rage dans la République de Bagla Leha, les Baglawis ballottés entre toutes les mouvances et tendances lollitico-religieuses, sombrent de plus en plus dans la dépression. La consommation des antidépresseurs explose, ce qui amena le ministre de Sahhet labdène à déclarer, solennellement en regardant les Baglawis dans les yeux et sans complexe : « le manque de médicaments résulte de l’augmentation du nombre de malades ! ». ô wallahi !!!!????
Le même ministre autorisa la commercialisation du Viagra à Bagla Leha vu que le pays souffre de grosses difficultés d’élections… Ne cherchez pas à faire un lien entre les deux…

La population Baglawie : à la suite de la révolution fantôme, nous nous sommes découverts être une population hétérogène et divisée comme suit :
Croyants et mécréants, laïques et anti-laïques, franc-maçon et franchement cons, déchets de la cacophonie et déchets de la tarabophonie. Et puis des croyants laïques et mécréants anti-laïques, des extrémistes religieux et des extrémistes de gauche, les barbapapistes et les moundassines dits azlems, les gouvernements de l’ombre et les atrafs al khafiya (les parties camouflées).
Nous avons eu la manif pro-religieuse sous le thème « al mawtou lil tebsi » avec un prodigieux exploit : l’ascension à mains nues, sans rappel, du point culminant de la ville de Bagla city, à savoir son monument à l’organe central. Ce fut le début de l’épisode « les cheikhs contre-attaquent ».

En réponse à cet affront, et pour préserver leur droit de jouissance du même monument, les Baglawettes organisèrent la manif «sarfa9ni», qui devint le rendez-vous fashion de la capitale ! C’est ainsi que nous avons connu sarfa9ni 2, sarfa9ni 3…
Il faut savoir qu’au pays de Bagla Leha, nous avons une bipolarisation de la lollitique (et pas seulement ! Je crois que nous sommes tous devenus bipolaires).

D’un côté, la secte de Sheikh Darth Vapeur et ses adeptes, qui représentent le côté obscur (les obscurantistes) de la lollitique.
Voulant faire un bond vers le passé, pour revenir au 7ème siècle, le considérant comme étant le meilleur choix pour l’avenir du pays.
Les adeptes de Darth vapeur se démarquent, par leur voix bizarre, rocailleuse et aiguë. Ils s’expriment en Tarab littéraire et crient tout le temps : «Tkarkiiiiiir »

Vu que les surprises viennent toujours par derrière chez nous, nous eûmes un coup de théâtre avec le retour des Nidays.
Sous l’égide de Maître Yezzi Sayyeb Ettebsi et les maîtres nidays, un nouveau front « le Niday » de Bagla Leha naquit. Pour certains, il représente l’ancien côté obscur de la lollitique, pour d’autres, il est l’espoir et l’avenir de Baglaleha.

L'un des plus grands secrets des Bagléwis, est l'âge de Maître Yezzi. Personne ne le connaît !!! Ses plus lointains souvenirs remontent, semble-t-il, à la création de la République bagléwi. Une légende bagléwie attribue sa longévité à ses ennemis, il se nourrirait chaque jour de la force des Cheikhs qui cherchent à l'affronter : cette force serait leur ridicule…
Et comme dit l’épouse de Hmid : «Heureusement que le ridicule ne tue pas».
Les deux groupes ont été capables d’utiliser la force d’une manière extraordinaire ; les premiers, en attirant dans une coalition deux partis qui sont supposés être opposés à leur idéologie. Les seconds, en ayant pu créer un groupe parlementaire, sans même participer aux élections. Fé bi 7aythou à ce rythme, ils vont être majoritaires dans les quelques mois à venir…
« Le carré est un triangle qui a réussi, ou une circonférence qui a mal tourné... » dixit Jospeh N’GOLO N’GOLO.
Encore un miracle au pays de Bagla Leha !!!

Nous avons donc assisté à des duels entre l’apprenti Sheikh Rafluq Tong Walker et maitre Yezzi Sayyeb Ettebsi à coup de claquettes.
La première attaque fut lancée par Tong Walker, en traitant maitre Yezzi d’être dépassé par ses ambitions et qu’à son âge biologique, il devrait prendre sa retraite.

Maître Yezzi lui lança une attaque laser : « Quand ta géo tu apprendras, Maître Yezzi te répondra !!!».
Tong Walker a tenté une esquive : « Nous n’avons subi aucun décès des citoyens du pays du Samstan !! ».
Maître Yezzi le surprit avec une pichenette : « ton peuple tu oublies, quatre morts il a subis !!».
Tong Walker étourdi, atterrit alors avec son vaisseau dans une ville qu’il prit pour la capitale du Halqoumstan, se retrouva perdu seul et c’est à ce moment-là que Maître Yezzi sauta sur l’occasion pour lui sortir son coup fatal, le fameux fabi7aythou : « la longueur des côtes tu ne connais pas, le mépris des Baglawis tu auras !! ».

Cédant aux pleurs et au tkharnine de sa fille, princesse Soulémya, et ne voulant surtout pas avoir à supporter son veuvage, Darth vapeur s’envola au secours de Tong Walker qui, lui, voulait toujours continuer un combat perdu d’avance. Il lui intima l’ordre d’abandonner le combat en lui hurlant la phrase culte : «kishhhhh koshhhhhhhhhh Je suis ton beau pèèèèèèèèèèère kishhhhhh koshhhhhhhh», en ordonnant une attaque des clones barbapapistes pour faire diversion.

A ce moment, Jeanne Bin 7ejrine, qui entend toujours des voix de complots, déclara que les barbapapistes sont une faza3a des azlems à savoir, les ex-abcd au service des maîtres Nidays.
Je m’arrête là, ci dija je sens que je deviens hyperactif jiddaaaaaaaaaaa!!!
Il y a tellement de choses à raconter que je m’emmêle les pinceaux, laissons-en pour une prochaine fois.
Je vous laisse donc méditer cette phrase : « Bien mal acquis profite toujours à quelqu’un », dixit M. Matelas.

N.B : Comme tout Baglawi qui se respecte, je ne pense absolument pas ce que j’ai écrit. Je n’assume rien du tout. Les personnages ainsi que les citations et les situations sont purement issus de mon délire. S’il vous semble reconnaître certains personnages ou certaines situations, je dégage toute responsabilité de ce que vous auriez pu comprendre !

*Mobby Dick est un personnage fictif, derrière lequel se cache un nouveau chroniqueur de Business News qui vous donne rendez-vous tous les vendredis à midi, avant la prière hebdomadaire.

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