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Hassouna Nasfi : Un autre classement européen pourrait toucher la Tunisie
14/12/2017 | 15:47
1 min
Hassouna Nasfi : Un autre classement européen pourrait toucher la Tunisie

 

 

Hassouna Nasfi, député du bloc parlementaire Al Horra a tiré la sonnette d’alarme dans un post facebook publié aujourd’hui jeudi le 14 décembre 2017, sur une nouvelle classification qui toucherait la Tunisie et faite par l’Union Européenne.

 

En effet, il s’agit d’une décision récente prise par l’Union Européenne à l’égard de la Tunisie et qui montre que plusieurs infractions réglementaires et structurelles majeures ont été enregistrées au sein du dispositif financier et législatif.

Ces dépassements feraient de la Tunisie un terrain favorable aux opérations du blanchiment d’argent, constituant ainsi un danger pour l’Union Européenne.

 

Cette décision vient deux semaines après la classification de la Tunisie comme un paradis fiscal et sa figuration parmi d’autres pays impliqués, dans un rapport émis le 3 novembre 2017, portant sur le blanchiment d’argent et la lutte contre le terrorisme.

 

B.L


14/12/2017 | 15:47
1 min
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Commentaires (5)

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why
| 15-12-2017 05:19
J'ai suivi avec pas mal d'amusement le débat et la levée de boucliers sur ce classement.
D'un côté, on admet que l'économie informelle, terme savant pour dire el kountra, a pour poids relatif 50 à 60% !
C'est dans ce sens que le classement a été établi.
Ce qui m'étonne c'est que nous sommes en Tunisie adeptes du baali, bagla liha et quand ça nous retombe sur la tête, on voit soudain tout le monde en train de s'offusquer.
Il n'y a pas que la "kountra". Combien de professions libérales payent leurs impôts au dernier millime ? Combien de pharmaciens, d'avocats, de médecins, de boulangers, de professeurs (d'études, au black), de mécaniciens, de petits commerces, de boutiques de fruits secs etc. déclarent leurs vrais revenus ?

La réforme fiscale aurait dû être l'un des premiers chantiers. Car c'est une réforme qui mécaniquement luttera contre les inégalités et augmentera les recettes de l'état. Mais comme d'habitude, nous sommes incroyablement forts dans l'indignation et jamais dans l'action effective et efficiente. S'il y a efficacité, c'est plutôt dans les domaines de la fraude, de l'incivilité le tout mariné de bagla liha, aliya wella al bis et surtout pour sorter gueuler avec ses connaissances pour un oui ou pour un non...

MT
| 14-12-2017 20:20
voir la Syrie ou la Lybie,je dis toujours que si nous avons passé par une opération chirurgicale c'est mieux que mourir à feu doux et que notre pays se détruire de jour en jour,vu ses gens qui nous gouverne!

Mohamed 1
| 14-12-2017 17:37
Tous les pays du monde changent leurs régimes pour améliorer leur sort. Ils adoptent les valeurs qui ont fait leurs preuves en matière d'amélioration de la qualité de vie dans les pays avancés. C'est à dire la démocratie, les libertés et les droits de l'homme.
Cela s'est vérifié en Amérique Latine, dans les pays de l'est européen, chez les Coréens du Sud.
Tous, sauf les pays musulmans. Eux prétendent, contre l'avis du reste du monde hébété, faire du neuf avec de l'ancien.
En voulant faire différemment des autres contrées de la planète, le changement a tourné court chez tous les pays qui l'ont entrepris.
C'est le cas de l'Iran, de l'Afghanistan, de la Somalie. Plus récemment, ce fut le cas du Yemen, de l'Egypte, de la Syrie, de la Libye.
Quant à notre pays, il est devenu un familier des mauvais classements internationaux et un pays sous protectorat mondial.
Point commun de tous les pays musulmans: la frange réellement progressiste de leur population a vu s'élever contre elle une frange qui pense que le progrès et la prospérité viendront en adoptant le mode de vie du moyen-âge. Elle y croit dur comme fer à cause d'un travail de fond entrepris depuis des dizaines d'années. Plus fort, cette frange passéiste continue à le croire malgré les cinglants revers et les catastrophes subies par les pays qui ont adopté leur doctrine.
Cette singularité mondiale est uniquement enregistrée dans les pays musulmans. La cause en est évidemment l'instrumentalisation de la religion à des fins politiques.

Gg
| 14-12-2017 17:02
Désolé, ce serait logique.
On avoue officiellement que l'économie de contrebande pèse au moins 50% de l'économie normale. Ou va l'argent? Qui, comment, paye les partis islamistes durs comme Etahrir? Les Recoba, les takfiristes qui pullulent dans le pays? Les armes, la logistique des groupes terroristes présents partout, qui vivent paisiblement dans le pays entre deux passages à l'acte?
Il est évident qu'il y a un gros circuit de blanchiment dans le pays, et des connexions efficaces avec la finance on shore.
Et tout ca, un jour, les partenaires et pourvoyeurs de fonds légaux en ont marre. Inutile de crier à l'injustice, c'est la réalité.

el manchou
| 14-12-2017 16:15
Bientôt la Tunisie sera déclarée propice au financement du terrorisme et Trump bannira nos banques.
Ce sera enfin le début de la fin de la merdolution Bouazizienne.