
La commission des Finances à l’ARP a invité le ministre des Finances, Ridha Chalghoum, à une audition à l’ARP portant sur la Loi de finances complémentaire 2017, le mardi 24 octobre 2017.
Dans une déclaration accordée à Mosaïque FM ce vendredi 20 octobre 2017, Mongi Rahoui, le président de la commission des Finances à l’ARP, a ajouté que durant cette séance d’autres lois d’urgence et accords seront discutés avec le ministre.
Par ailleurs, Mongi Rahoui a annoncé que l’ouverture des discussions autour de la Loi de finances 2018 débuteront mardi 31 octobre 2017 et que Ridha Chalghoum est également invité à la présenter. « Tous les intervenants concernés par la LF 2018, les organisations nationales et les associations seront également auditionnés » a indiqué Mongi Rahoui.
La commission des Finances à l’ARP aura également pour charge d’établir une étude des budgets alloués à chaque ministère par la LF 2018.
K.H
Commentaires (4)
Commenterrectificatif...
@Jamel
Errata
@Notre Ministre des finances, Mr. Ridha Chalghoum!
je vous propose de lire d'abord l'article suivant:
http://www.businessnews.com.tn/lafd-et-amen-bank-signent-une-ligne-de-credit-dediee-au-secteur-
de-la-microfinance-de-15-millions-deuros,520,75439,3
==>
Voilà l'AFD nous pousse à refaire les mêmes fautes qu'au temps de notre ex-troïka, injecter de l'argent dans un système bancaire oligarque qui ne laisse rien s'infiltrer vers le bas pour que les petites entreprises (les PME), les chômeurs porteurs d'idées et la paysannerie en profitent aussi.
Si on voulait vraiment aider la classe pauvre à créer des petits projets grâce à des micro-projets, le microcrédit devrait rester une activité à but non lucratif. Or Amen Bank qui est déjà cotée à la bourse de Tunis ne pense qu'a faire du profit, et c'est tout à fait normal.
Je rappelle que le microcrédit est d'abord un moyen de lutter contre les usuriers, comme le Amen Bank. ==> Il faut tracer une ligne rouge entre ce qui ressort du microcrédit, et des prêts qui servent à faire des profits.
J'insiste que l'AFD ne fait pas une donation à Amen Bank, non il s'agit plutôt d'un crédit dont on ne nous dit absolument rien sur son taux d'intérêt (voir le lien ci-dessus) et qui est à court terme! ===> ce qui fait, dans 2 ou 3 ans il faudra rembourser ce crédit en euros, plus les intérêts! Il est ainsi absolument indispensable que l'état/gouvernement tunisien intervienne afin d'apporter un peu de transparence à propos du crédit de l'AFD à Amen Bank. On voudrait aussi savoir qui recevra quoi, combien et pour quel taux d'intérêt. En effet, il y a un risque que le Amen Bank prend ce crédit en devise étrangère au nom de la classe pauvre tunisienne et l'accorde en grande partie à l'oligarchie tunisienne!
Il est temps de mettre sous contrôle notre système bancaire oligarque qui fait ce qu'il veut au niveau local et international et qui est à l'origine de la faillite de notre pays.
Oui, il est temps de créer une autorité de régulation du microcrédit en Tunisie. L'Amen Bank annonce déjà des prêts à environ 10% en taux annuel et ceci avec la complicité de la Société tunisienne de garantie dont vous êtes le PDG! ==> Ce qui fait, vous donnez des garanties pour un crédit en divise étrangère au profit d'une banque oligarque qui voudrait le prêter à environ 10% en taux annuel à la masse pauvre sous forme de pseudo- microcrédits!
Oui, il nous faut une autorité de régulation du microcrédit en Tunisie qui contrôle les offres du microcrédit. Oui, le microcrédit est d'abord un moyen de lutter contre les usuriers!
Si j'étais à votre place, Ministre des finances, je ne permettrais pas à l'AFD d'accorder un crédit de 15 Millions d'euros à Amen Bank au nom des pauvres qui devraient le payer trop cher!.
Jean-Jacques Goldman - Tournent les violons:
https://www.youtube.com/watch?v=-eR6v2zcy4c
Très Cordialement
Jamel Tazarki
C'est dans l'intensité, la régularité et le renouvellement du débat socio-politique que se forge le gouvernement du peuple. La bonne santé de notre jeune démocratie tunisienne se mesure à ses contre-pouvoirs. Voilà pourquoi l'indépendance des médias, de la justice, l'activité syndicale et la qualité du débat parlementaire concernent tous les Tunisiens.

