
Le Syndicat des magistrats tunisiens (SMT), l’Union des magistrats administratifs (UMA) et l’Union des magistrats de la Cour des Comptes (UMCC) ont adressé un courrier au chef du gouvernement dans lequel ils expliquent «la détérioration de la situation financière des magistrats qui n’arrivent plus à avoir un niveau de vie décent».
Ainsi, les trois syndicats estiment que la situation financière des magistrats tunisiens ne permet pas de leur garantir la sécurité nécessaire pour accomplir convenablement leurs devoirs, vu la sensibilité de leurs tâches. Ils considèrent que les pressions professionnelles, psychologiques et sociales que subissent les magistrats ainsi que le volume, la nature et la dangerosité de leur travail ne sont pas équivalentes aux salaires perçus.
Le SMT, l’UMA et l’UMCC appellent le gouvernement à entamer les négociations, pour décider au plus vite des primes et des augmentations salariales importantes, en attendant l’amendement de leurs règlements intérieurs et la mise en place d’une grille de salaires respectant les normes internationales. Ils revendiquent, également, que les négociations englobent les mesures qui permettra l’amélioration de la qualité des services offerts par l’Amicale des magistrats, de l’Office des logements des magistrats ainsi que de faire bénéficier les magistrats d’avantages fiscaux et en nature.


Commentaires (8)
CommenterLIER AU SMIG
ATTENDEZ , SVP , CE N' EST PAS LE MOMENT .
Quoi de plus légitime !
Bonjour la Tunisie
C'est pas interdit de réclamer,
Et puis là il s'agit d'argent public qui ne tombe pas de la lune, mais de la poche du contribuable qui n'est malheureusement pas une corne d'abondance.
HAHAHAHA, HAHAHAHA
C'est d'un niveau, qu'aucun qualificatif malsain existant ne peut définir.
Hahahahahaha.