
L’agence de notation, Fitch Ratings, a décidé, vendredi 3 février 2017, de dégrader la note de la dette tunisienne de BB- à B+.
Selon l’agence, cette dégradation est due à la « la chute du tourisme dans un contexte de risques élevés pour la sécurité, un ralentissement des investissements alors qu'il y a de fréquents changements de gouvernement et des épisodes de grèves ont affaibli la croissance et les perspectives économiques ».
Fitch projette que la croissance du Produit intérieur brut (PIB) tunisien atteindra 2,3% en 2017 et 2,5% en 2018. Le déficit public aura représenté 6,4% du PIB l'année dernière et en 2017, la Tunisie aura besoin d'emprunter sur les marchés étrangers l'équivalent de 7% de son PIB pour faire face à ses échéances et aux besoins de son budget, d’après Fitch.
La perspective de la note reste stable grâce notamment aux progrès des réformes, bancaire par exemple, et sur le fait qu’il y ait un programme de soutien sur quatre ans engagé avec le FMI.
M.A
Commentaires (25)
Commenterdégradation de la note de la Tunisie
SANS BLAGUE
Parce qu'avec la politique catastrophique d'escrocs, menée par la Dream team des affamés traitres de la trika, on s'attendait à un triple A.
Tout ce qu'on subit actuellement et ce qu'on subira, est la faute de ces crétins.
J'ai l'impression que notre pays a été gazé avec un produit abrutissant.
Comment se fait il, qu'aucune action en justice n'a été entamée envers ces criminels, pilleurs de nations?
Je crois le savoir.
Tout le monde s'en fiche, car tous les traitres étant passés par la case pouvoir, veulent leur part du gâteau, avant l'effondrement total. L'UGTT a une très grande part dans ce carnage.
Elle a profité de ce cafouillage sans précédant, pour se forger une solide notoriété.
Elle a achevé notre économie avec ses grèves chroniques, afin de s'attirer la sympathie de la jet set des ignares.
Allez donc un peu voir dans quel luxe vivent les dirigeants de celle ci, tout comme les ex-gardiens d'écuries.
Vous pensez vraiment que Abassi s'est retiré de l'équipe dirigeante pour le fairplay ou pour toute autre forme de "démocratie" .
Il sait, qu'incessamment sous peu, ça va exploser.
Au moins, ça ne lui pétera pas à la gueule.
Ce sera pour son successeur.
Les chameliers ont utilisé le même subterfuge.
Ainsi, entre temps, il dépensera à loisir, les sommes colossales engrangées durant l'exercice de son mandat.
L'exemple des voleurs s'étant volatilisés avec sept milliards, n'est qu'un grain de sable dans un désert.
La réalité fera pleurer plus d'un.
Ce qu'on ne cesse de reprocher à ZABA et à sa belle famille, ferait figure d'un tout petit larcin, comparé au massacre de l'après 2011.
Durant l'ère de la trika, notre nation avait été livrée à elle même, car l'équipe d'Ali baba et ses dizaines de milliers de voleurs, s'affairait à voler, là ou il restait des miettes à ramasser à la pelleteuse l'argent du peuple, au lieu de prendre en main sérieusement, le bon fonctionnement de nos institutions.
L'anarchie était reine.
En attendant le sacre définitif du roi chaos, je vous invite à pointer du doigt les véritables coupables qui nous ont volontairement mis dans cette fosse à purin dont nous n'en sortirons pas pas indemne.
@Tarek a fait une synthèse parfaite.
Il est grand temps de commencer à faire payer les seules coupables, afin que ça serve d'exemple aux amateurs potentiels qui pullulent sous nos cieux.
Aucune autre alternative n'est possible.
Nous fonçons droit vers les abysses.
Quelqu'un doit payer.
D'autres pays africains aussi veulent sortir sur le marché européen
Lien :
http://www.agenceecofin.com/banque/0202-44464-la-tunisie-choisit-natixis-commerzbank-et-jp-morgan-pour-laccompagner-dans-son-premier-emprunt-souverain
UGTT doit être fière de se résultat
Les pertes de productions depuis 2011 se comptent en milliards d'euros '. Et ça continu !
C'est la conséquence de choix désastreux d'un peuple non responsable.
C'est la conséquence de choix désastreux; Ghanouchi et Marzouki sont les pires maux de la Tunisie'.
On nous dit que tous les chiffres sont au vert
Les rapports des agences de notation ne sont pas du sacré
Fitch, Moody's et Standard and Poor's
ne sont pas des amateurs. Ce sont les plus grandes agences de notation souveraine. Elles évaluent les risques pays et établissent leurs notations sur la base de perspectives STABLES et non éphémères, et à la lumière d'une batterie d'indicateurs : compétitivité de l'économie/ perspectives de croissance économique, gouvernance, état des Finances publiques, état de santé du système bancaire et financier et sa capacité à financer l'économie, (sur)endettement du pays, stabilité politique et sociale, etc.
- Sachant que les prévisions de croissance faites par le FMI sont souvent revues à la baisse en cours de route par ce même FMI, ces prévisions peuvent faire l'objet d'extrapolations et corrigées ex-ante;
- L'investissement peine à démarrer;
- En l'absence de restructurations de fond et de stabilisation sécuritaire durable, les reprises (par à-coups) du tourisme ne peuvent être retenues;
- Il n'y a pas de signaux fiables (ou de changements majeurs aux niveaux politique, de la gouvernance, économique, social, sectoriel...) qui puissent laisser raisonnablement espérer que les revendications sociales ne reprendront pas.