
Le chef du gouvernement, Youssef Chahed, a annoncé, ce lundi 16 janvier 2017, une batterie de mesures pour améliorer le rendement de l’administration publique, et ceci en marge de la clôture de la conférence nationale sur le projet stratégique pour la modernisation de l’administration et de la fonction publique à l’horizon 2020.
Ces mesures se présentent comme suit :
- Aménager 100 espaces d’accueil dans les services publics qui ont une relation directe avec les citoyens et les investisseurs. Outre la création de guichets spéciaux pour les personnes handicapées, pour garantir l’équité dans l’accès aux services, et ceci d’ici la fin de 2017.
- Créer 20 offices de services administratifs supplémentaires dans les délégations prioritaires.
- Créer la "Haute fonction publique", qui regroupe de hauts fonctionnaires compétents chargés de la gestion des services et des projets publics et qui ne représentent que 1% du total des fonctionnaires.
- Réviser complètement des procédures administratives destinées aux citoyens et aux entreprises, pour les simplifier, comme la surpression graduelle de la majorité des procédures réclamant la signature légalisée ou de la copie conforme. Outre la création de procédures spéciales aux investisseurs, offrant la rapidité nécessaire pour la création de projets.
- Adopter un guide unifié pour l'attribution des autorisations administratives au niveau régional et central ainsi que la création d'un portail unifié pour les mesures destinées aux entreprises.
- Réviser la Loi de la fonction publique pour qu’elle soit en cohérence avec la Constitution de 2014 et que les textes soient au niveau des perspectives futures.
- Entamer le recensement des fonctions et des missions confiées à chaque ministère, direction générale ou structure, l’objectif étant de déterminer les besoins de chacun en ressources humaines.
- Publier les textes applicatifs de la loi organique N°22-2016 du 24 mars 2016, concernant le droit d’accès à l’information.
- Mettre en place un cadre légal pour institutionnaliser le dialogue entre le secteur public et le secteur privé.
M. Chahed a affirmé que les défis économiques et sociaux actuels imposent la nécessité de moderniser l’administration tunisienne, et développer sa performance, son efficacité et son efficience. Il a souligné l'importance de ces projets de réforme dans le développement économique et social, en notant que le gouvernement d'union nationale est un gouvernement de réforme, et qu’il continuera dans la consécration des réformes structurelles et ceci à commencer par l'administration et la fonction publique.
I.N
Commentaires (16)
CommenterLes voitures des contribuables
@Mounir
Sûrement vous avez raison, il y a tellement des choses à faire, mais ces mesures qu'ils sont entrain de prendre ne servent à rien finalement.
Bonne soirée
RIPOSTE
Le scandale rédactionnel est révoltant
Le GAMIN CHAHED s'attaque à la deuxième recommandation du F.M.I
Le GAMIN n'ira pas jusqu'à changer le nom de de l'ENA pour etre
ECOLE Nationale de l'Ingénierie Administrative...
L'administration avec une BATTERIE sans mesure made i Tunisia restera lourde, lente et grippée
Le GAMIN CHAHED n'a pas trouvé le mot à savoir FLUIDIFIER L'ADMINISTRATION Tunisienne...
Il faut un bon directeur d'exploitation de la STEG ou de la SONEDE pour remplir la mission!!!
FLUIDE!
Des "batteries de serpents qui se mordent les queues..."
Chacune de ces déclarations d'intentions nobles nècessitera au moins 4-5 bonnes années pour que le va-nu-pieds de base en ressente les echos, réinterpretées de façon à accommoder les "interets" des différentes parties prenantes...
Les britanniques de leur minuscule îlot ont conquis le monde avec deux mots qui n'ont pas d'équivalent identique: "common sense".
Il faut procéder autrement...
@Zohra
Ce qu'il faut c'est changer le mode de recrutement pour faire comme en France ou au Maroc ou l'administration ne recrute que les compétences, Ces compétences sont encouragées par une rémunération conséquente et font quasiment toujours appel aux privés!
Il faut également diminuer le nombre de fonctionnaire (plus de remplacement de ceux qui partent à la retraite) ce sont des charges en plus pour l'Etat, non pas les salaires, mais également le papier, les bureaux, l'eau, l'électricité et la clim., les avantages en natures, les ordres de missions, les formations normales, continues ou certifiantes, les bons restaurants, etc... etc... etc...
Je ne pense pas que ce soit avec les hausses de salaire de 34 dinars au brute (soit près de 20 dinars au net) qu'on va encourager un haut cadre à fournir plus d'effort que d'habitude.
Ce n'est pas également en donnant des hausses inéquitables (le A1 moins que le A2 et moins que le A3 etc...). En continuant sur cette lancé, mathématiquement tout les salaires entre les catégories ne différeront que de quelques dizaines de dinars et donc au final -> à quoi bon étudier si la différence de salaire dans l'administration entre un niveau BAC et un BAC + 5 est d'à peine 200 dinars.
Et comme batterie de mesures s'il pouvait ne pas regrouper les compétences (za3ma za3ma de seulement 1%) pour laisser les autres ministères sans leur meilleurs éléments, ca serait je penses plus cohérent.
Qu'on arrête aussi avec ces marchés et appels d'offres pour plusieurs centaines millions de dinars alors que le besoins n'existent pas ou mieux encore, qu'il peut être réaliser par les compétences internes (je penses notamment au ministère du transport et ces projets d'ouverture des données et de transports intelligent, ou encore l'achat de solution propriétaires chères alors que l'usage de l'open source et surtout le soutien de ceux qui l'utilisent permettrait de gagner plus (financièrement et techniquement).
Pour améliorer l'administration tunisienne
Je sais, je suis mauvaise langue, mais objectif.
Départ de tous les acteurs économiques étrangers du pays et l'Erythrée enverra des sacs de farines et de riz en Tunisie.