
Le secrétaire général adjoint du syndicat général de l’enseignement secondaire, Fakhri Smiti, est intervenu sur les ondes d'Express FM dans l'émission matinale de Wassim Ben Larbi ce mardi 22 novembre 2016 pour s'exprimer sur les protestations des élèves du secondaire en rapport avec le calendrier des examens ainsi que sur l'attitude du ministère de l'Education.
Il a tout d'abord salué le pouvoir de négociation et de résolution des conflits de la centrale syndicale qui a permis de désamorcer la crise et de faire en sorte qu'elle ne s'approfondisse pas et a déclaré : « Nos élèves sont sortis dans la rue pour protester contre le calendrier des examens et en tant que syndicat responsable nous ne pouvons pas les laisser dans cet état, à la merci du temps ». Fakhri Smiti a également ajouté que l'état de l'éducation en Tunisie connait de grandes lacunes et que son administration est défaillante.
Concernant le noyau de la crise, M. Smiti a indiqué que les éducateurs sont usés par le ministre de l'Education, Néji Jalloul et que la crise concerne aussi la charge des examens et leur planification sur l'année scolaire. Par ailleurs, il a adressé ses remerciements au ministère de l'Education pour l'attitude adoptée pour éviter l'escalade.
K.H
Commentaires (4)
Commenter@khali: Salut! Votre commentaire sur la propagande d'Al-Jazeera est pertinent !
L'avis d'un vieux routier des trois ordres de l'enseignement !
L'éducation doit passer avant le chômage et le social
Il dit que des responsables dans l"éducation sabotent la réforme de l'éducation.
-que Mr Jalloul est plus préoccupé à ,dépenser son temps chez les medias et se faire un nom politiquement que de s'occuper de la réforme et qui n'a aucune vision claire la concernant.
Il rajoute que ce ministre poursuit un autre but à la tète de ce ministère que l'éducation. Il rajoute encore qu'il essaye de donner l'impression de négocier tout en imposant autre chose.
Qu'il insulte le corps enseignant, les traitants d'incompétents.
Le dromadaire ne voit pas sa bosse.
Sa façon, l'année dernière, d'introduire le bourguibisme en plein année scolaire en dit sur ses compétences en Histoire.
L'on se rappelle au temps de Ben Ali tous ces profs d'histoire qui boudent cette fonction preferant se recycler comme directeurs d'école ou fonctionnaires au rectorat (un frigo) que d'enseigner l'histoire écrite par la dictature.
C'est la réalité.
Nous avons perdu encore des années pour réformer l'école et le pays a beaucoup perdu dans le long terme.
Jusqu'à quand peut on rester silencieux sur ce desastre qui perdure sur nos yeux en fermant les yeux sur le cirque de ces incompetents qui se jouent de l'avenir de nos enfants.
La réforme de l'éducation doit passer avant le chômage et le social aujourd'hui car elle conditionne l'avenir de ce pays sur le très long terme.
C'est la société civile dans son ensemble qui doit réagir. Il ne faut pas la laisser entre les mains des responsables aujourd'hui qui travaillent pour un autre agenda.
Plus le temps passe plus la perte pour le pays est colossale.