LES "MALHONNÊTES, EUX, SE LA COULENT DOUCE !
comme d'hab.
URMAX
La ministre des Finances, Lamia Zribi, était l’invitée de RTCI ce mercredi 5 octobre 2016 pour s’exprimer sur la réforme du barème fiscal, l’augmentation du prix de la vignette automobile et l’augmentation du prix de l’électricité.
A propos du contenu de la Loi de finances 2017 qui a fait l’objet de nombreuses rumeurs, la ministre a indiqué qu’elle était le résultat de tout un cadre économique, à ce sujet elle a déclaré : « Le gouvernement d’union nationale, fraichement mis en place, doit se charger d’un grand nombre de patates chaudes ».
Elle a ajouté que la date du 15 octobre 2016 est une date butoir car elle correspond à la date de dépôt des Lois de finances complémentaire à l’année 2016 et celle de 2017. Sur la Loi de finances 2017, la ministre a évoqué la notion d’approche participative car son élaboration s’est faite en concertation avec les différents corps de métiers pour éviter « les mauvaises surprises ». A propos de la Loi de finances complémentaire, son élaboration a été justifiée par le déficit de 2000 millions de dinars dans le budget de l’Etat.
A propos de la situation économique, Lamia Zribi a déclaré : « La situation économique est difficile, il y a des secteurs qui sont en grande difficulté, il s’agit du transport, du tourisme et de la production de phosphate, cela a un impact financier non négligeable sur le pays ».Concernant le taux de croissance qui ne dépassera pas les 1.5%, la ministre a déclaré « Le gouvernement précédent a gonflé ce taux, aujourd’hui nous nous trouvons dans un cercle vicieux. L’ETAP a des arriérés avec la STEG d’un montant de 100 millions de dinars, il y a également des dépenses imprévues, comme pour la CNRPS où la somme de 300 millions de dinars a été injectée pour payer les pensions et la CNAM. La Loi de finances complémentaire a pour objectif de trouver des solutions à tous ces problèmes».
A propos d’une probable mobilisation pour un emprunt extérieur, la ministre a déclaré que les finances tunisiennes sont tributaires du FMI. Sur les rumeurs indiquant que le FMI bloquera tout crédit en faveur de la Tunisie s’il y a augmentation des salaires en faveur de la masse salariale, la ministre a souligné l’importance de ce sujet. « La masse salariale en Tunisie équivaut à 14% du PIB, en 2017 ce ne sera plus supportable ».
Sur les dispositions de la Loi de finances 2017 qui font polémique, la ministre a indiqué que la réforme du barème de l’impôt sur le revenu est l’une des mesures prioritaires pour l’Etat tunisien. Elle ajouté que ce nouveau barème répond a une exigence d’équité fiscale, selon la ministre ce nouveau barème vient « contrebalancer l’augmentation des salaires ». A propos de l’impôt sur les sociétés, elle a annoncé qu’il n’y aura pas de grand changement mais que ces sociétés seront appelées à répondre à un élan de solidarité général pour supporter le fardeau des charges supplémentaires.
Sur l’augmentation de la taxe sur la valeur ajoutée, la ministre a annoncé une augmentation des vignettes automobiles de 25% dans le but de renflouer les caisses de l’Etat. Cette augmentation concerne les voitures diesel. Parlant de sentiment patriotique, la ministre a appelé les citoyens à payer leurs contraventions dans les plus brefs délais. La lutte contre la contrebande est également un moyen de drainer des sommes importantes, mais la question reste encore informelle selon la ministre.
Sur l’augmentation des prix de l’électricité, la ministre a indiqué qu’elle ne sera pas contenue dans la Loi de finances 2017 car ce n’est pas le cadre adéquat. La mesure était déjà prévue pour 2015 et a été reportée à plusieurs reprises. Enfin, la ministre a également déclaré qu’une augmentation du prix du baril est également attendue.
K.H
La ministre des Finances, Lamia Zribi, était l’invitée de RTCI ce mercredi 5 octobre 2016 pour s’exprimer sur la réforme du barème fiscal, l’augmentation du prix de la vignette automobile et l’augmentation du prix de l’électricité.
A propos du contenu de la Loi de finances 2017 qui a fait l’objet de nombreuses rumeurs, la ministre a indiqué qu’elle était le résultat de tout un cadre économique, à ce sujet elle a déclaré : « Le gouvernement d’union nationale, fraichement mis en place, doit se charger d’un grand nombre de patates chaudes ».
Elle a ajouté que la date du 15 octobre 2016 est une date butoir car elle correspond à la date de dépôt des Lois de finances complémentaire à l’année 2016 et celle de 2017. Sur la Loi de finances 2017, la ministre a évoqué la notion d’approche participative car son élaboration s’est faite en concertation avec les différents corps de métiers pour éviter « les mauvaises surprises ». A propos de la Loi de finances complémentaire, son élaboration a été justifiée par le déficit de 2000 millions de dinars dans le budget de l’Etat.
A propos de la situation économique, Lamia Zribi a déclaré : « La situation économique est difficile, il y a des secteurs qui sont en grande difficulté, il s’agit du transport, du tourisme et de la production de phosphate, cela a un impact financier non négligeable sur le pays ».Concernant le taux de croissance qui ne dépassera pas les 1.5%, la ministre a déclaré « Le gouvernement précédent a gonflé ce taux, aujourd’hui nous nous trouvons dans un cercle vicieux. L’ETAP a des arriérés avec la STEG d’un montant de 100 millions de dinars, il y a également des dépenses imprévues, comme pour la CNRPS où la somme de 300 millions de dinars a été injectée pour payer les pensions et la CNAM. La Loi de finances complémentaire a pour objectif de trouver des solutions à tous ces problèmes».
A propos d’une probable mobilisation pour un emprunt extérieur, la ministre a déclaré que les finances tunisiennes sont tributaires du FMI. Sur les rumeurs indiquant que le FMI bloquera tout crédit en faveur de la Tunisie s’il y a augmentation des salaires en faveur de la masse salariale, la ministre a souligné l’importance de ce sujet. « La masse salariale en Tunisie équivaut à 14% du PIB, en 2017 ce ne sera plus supportable ».
Sur les dispositions de la Loi de finances 2017 qui font polémique, la ministre a indiqué que la réforme du barème de l’impôt sur le revenu est l’une des mesures prioritaires pour l’Etat tunisien. Elle ajouté que ce nouveau barème répond a une exigence d’équité fiscale, selon la ministre ce nouveau barème vient « contrebalancer l’augmentation des salaires ». A propos de l’impôt sur les sociétés, elle a annoncé qu’il n’y aura pas de grand changement mais que ces sociétés seront appelées à répondre à un élan de solidarité général pour supporter le fardeau des charges supplémentaires.
Sur l’augmentation de la taxe sur la valeur ajoutée, la ministre a annoncé une augmentation des vignettes automobiles de 25% dans le but de renflouer les caisses de l’Etat. Cette augmentation concerne les voitures diesel. Parlant de sentiment patriotique, la ministre a appelé les citoyens à payer leurs contraventions dans les plus brefs délais. La lutte contre la contrebande est également un moyen de drainer des sommes importantes, mais la question reste encore informelle selon la ministre.
Sur l’augmentation des prix de l’électricité, la ministre a indiqué qu’elle ne sera pas contenue dans la Loi de finances 2017 car ce n’est pas le cadre adéquat. La mesure était déjà prévue pour 2015 et a été reportée à plusieurs reprises. Enfin, la ministre a également déclaré qu’une augmentation du prix du baril est également attendue.
K.H