
Saïda Garrache, conseillère auprès de la présidence de la République chargée de la société civile était l’invitée de Shems Fm ce jeudi 23 juin 2016. Elle s’est exprimée sur la formation du futur gouvernement d’union nationale et sur la deadline relative à la désignation du prochain chef du Gouvernement.
Sur la non-participation du Front populaire au gouvernement d’union nationale et le boycott de la réunion de Carthage qui s’est tenue mercredi 22 juin 2016, Saïda Garrache a indiqué que rien n’empêche le FP de faire ses propres propositions et que la porte du dialogue leur sera toujours ouverte.
Concernant la réunion finale pour la concrétisation de l’initiative présidentielle, la conseillère auprès de la Présidence a indiqué que cette réunion a été reportée d’une semaine pour permettre aux partis de mettre au point leurs stratégies participatives. Ce report est motivé par l’intérêt général. Comme elle l’a déclaré : « L’initiative présidentielle a pour objectif de changer la donne, tout le monde s’accorde aujourd’hui sur le fait que nous sommes en pleine crise politique et économique. Il nous faut donc une nouvelle dynamique pour avancer, un nouvel élan ».
L’animateur a fait allusion à un document officiel qui aurait fuité de la Présidence et que les médias ont exploité, à ce sujet elle a indiqué : « ce rapport synthétique sur les grands axes du futur gouvernement était destiné aux partis mais on ne sait comment il s’est retrouvé aux mains des médias, dans l’absolu ce n’est qu’une feuille de route ».
Saïda Garrache a également indiqué que la participation de l’UGTT au futur gouvernement est primordiale. En effet, comme elle l’a mentionné : « Si BCE l’a demandé c’est qu’il savait dès le départ que la participation de l’UGTT est nécessaire ». Elle a ajouté que les tensions sociales au sein du pays, depuis maintenant 1 an et demi, proviennent des désaccords avec l’UGTT et que l’optimum serait la cessation des grèves pendant 2 ans pour recouvrer une stabilité.
A propos des tractations sans fin au sujet de la désignation prochaine d’un chef du gouvernement, la conseillère auprès de la présidence de la République précise que tous les noms qui circulent sont erronés et que l’identité du futur chef du gouvernement n’est pas encore établie. Ce nom sera dévoilé avant l’Aïd soit avant le 5 ou 6 Juillet 2016.
K.H


Commentaires (18)
CommenterPas bête
la belle affaire
saida garrache: le nom du futur chef de gouvernement
vous manquez de sagesse monsieur le président
Un nouveau président avec plus de prérogatives, un nouveau gouvernement de compétences pour remettre ta Tunisie sur les rails du progrès.
POURVU QUE CE SOIT UN JEUNE & DYNAMIQUE
Regardez David Cameron, son ex aequo Britannique;
VOILÀ, des personnes jeunes et dynamiques, capables de travailler 16 heures / jour !!
Nous, à part le Ministre de la santé et celui de l'intérieur, ce sont tous des "reliques historiques" qui intéresseraient bien plus un archéologue et bonnes à être entreposées dans un musée .....
Quel désarroi !
Sic !
un seul etre vous manque et tout est dépeuplé
Je crois qu'il est grand temps de redonner espoir à ces malheureux et de sauver des décombres une nation en totale déchéance.
J'espère, par ailleurs, que vous avez remarqué l'efficacité et le talent de Neji Jelloul, ainsi que sa popularité auprès du péple tunisien qui, à mon humble avis, font de lui et uniquement de lui l'homme de la situation.
CONFUSION ET CRISE PROFONDE
"FENETRE" ET OEIL DU CYCLONE
* L'ai oublié de mettre la citation entre guillemets.
* Le lien est à chercher dans l'oeil du cyclone.
éventuellement votre recette pour le "brik" aussi...
car tout commence par le ventre!
"Nahor" - activiste des Droits Humains
Front Populaire, UGTT et les autres.
Pour ce qui est de l'UGTT, il y a plus de doute sur une quelconque participation de sa part à n'importe quel gouvernement de l'espèce à moins que le syndicat ait décidé de faire un hara-kiri ou le suicide pour toujours.
De toute manière la bonne dame qui pense nous tenir dans le suspens ou dans l'expectative, se trompe énormément. Le peuple s'en fout éperdument de la couleur du nouveau messie. Il sait pertinemment qu'il ne va lui apporter absolument aucun bien.
Tout au contraire, il va lui approter encore plus de souffrances et plus de misères.
Ce n'est pas le nom d'un dirigeant qu'on attend avec impatience, mais la rupture totale et définitive avec la société qui dure depuis des siècles. Et il n'y a rien, dans les propos de tous les dirigeants actuels ou les fidèles exécutants des recettes qui arrivent d'outre-mer, qui indique que le pays soit sur le point de voir enfin la fin du tunnel et le lever du jour. La nuit semble encore bien longue hélas.