Est-ce à cause de ce lien que le commentaire ne part pas ???
J'ai dû essayé 6 à 7 fois, sans succès !
Réponse BN : C'est possible en effet.
Abdelkarim Harouni, dirigeant d’Ennahdha nouvellement élu au poste de président du conseil de la Choura le samedi 11 juin, est intervenu sur les ondes d’Express FM ce lundi 13 juin 2016 pour s’exprimer sur la polémique et les rumeurs autour du chef du gouvernement actuel Habib Essid.
« C’est un homme respectable, sérieux, militant et patriote » c’est en ces termes que s’est exprimé le président du conseil de la Choura ajoutant que jusqu’à présent, le chef de l’Etat n’a pas demandé la démission de Habib Essid. A son sujet, il indique que rien ne l’empêche de conduire le prochain gouvernement d’union nationale comme il se pourrait que ce soit quelqu’un d’autre.
Abdelkarim Harouni ajoute que le principe d’alternance politique et de roulement à la tête de l’Etat est devenu courant en Tunisie et fait désormais partie de notre culture démocratique, il énonce que ce principe n’est pas censé amoindrir l’importance de nos responsables politiques précisant que ce type d’opération politique doit être mené avec tact en respectant la Constitution et le contenu du dialogue national. Comme il l’exprime lui-même : « Quand on donne une mission à un dirigeant qui s’empresse de la remplir, ce n’est pas pour qu’après on lui demande de plier bagage, ce n’est pas comme ça que les choses se passent, ce n’est pas comme ça qu’il faut concevoir le respect vis-à-vis des hommes d’Etat ».
A propos d’Ennahdha, il informe que le parti n’a pas demandé à ce que Habib Essid quitte son poste de chef du gouvernement. Il explique que le parti se concentre plutôt sur l’idée d’une future collaboration dans le gouvernement d’union nationale à venir. Pour lui, ce sont les dirigeants de Nidaa Tounes qui demandent la démission d’Habib Essid sachant qu’au sein même du parti des voix s’élèvent pour qu’au contraire Habib Essid reste en place.
Sur l’initiative présidentielle de BCE, que le président de la Choura salue, il souligne : « Le gouvernement d’union nationale va unir les Tunisiens dans ce contexte de dangers économiques, sociaux et politiques que vit le pays ; il va permettre de faire converger les efforts de tous. La formation d’un gouvernement d’union nationale ne signifie pas marchandage des titres… »
Il explique que le parti Ennahdha cherche à établir un pacte social qui soit le plus large possible en faisant participer tous les partis même ceux de l’opposition et ce « dans l’objectif d’assumer tous ensemble les responsabilités politiques qui nous incombent » Il ajoute : « Ceux qui veulent critiquer sont libres, ceux qui veulent juste nous observer sont libres aussi ».
Enfin, le président de la Choura clôt son passage radio en indiquant que Ennahdha fera tout son possible pour encourager les partis d’opposition à participer au futur gouvernement d’union national ainsi que les associations qui, selon ses dires, jouent un rôle social indéniable.
K.H
Abdelkarim Harouni, dirigeant d’Ennahdha nouvellement élu au poste de président du conseil de la Choura le samedi 11 juin, est intervenu sur les ondes d’Express FM ce lundi 13 juin 2016 pour s’exprimer sur la polémique et les rumeurs autour du chef du gouvernement actuel Habib Essid.
« C’est un homme respectable, sérieux, militant et patriote » c’est en ces termes que s’est exprimé le président du conseil de la Choura ajoutant que jusqu’à présent, le chef de l’Etat n’a pas demandé la démission de Habib Essid. A son sujet, il indique que rien ne l’empêche de conduire le prochain gouvernement d’union nationale comme il se pourrait que ce soit quelqu’un d’autre.
Abdelkarim Harouni ajoute que le principe d’alternance politique et de roulement à la tête de l’Etat est devenu courant en Tunisie et fait désormais partie de notre culture démocratique, il énonce que ce principe n’est pas censé amoindrir l’importance de nos responsables politiques précisant que ce type d’opération politique doit être mené avec tact en respectant la Constitution et le contenu du dialogue national. Comme il l’exprime lui-même : « Quand on donne une mission à un dirigeant qui s’empresse de la remplir, ce n’est pas pour qu’après on lui demande de plier bagage, ce n’est pas comme ça que les choses se passent, ce n’est pas comme ça qu’il faut concevoir le respect vis-à-vis des hommes d’Etat ».
A propos d’Ennahdha, il informe que le parti n’a pas demandé à ce que Habib Essid quitte son poste de chef du gouvernement. Il explique que le parti se concentre plutôt sur l’idée d’une future collaboration dans le gouvernement d’union nationale à venir. Pour lui, ce sont les dirigeants de Nidaa Tounes qui demandent la démission d’Habib Essid sachant qu’au sein même du parti des voix s’élèvent pour qu’au contraire Habib Essid reste en place.
Sur l’initiative présidentielle de BCE, que le président de la Choura salue, il souligne : « Le gouvernement d’union nationale va unir les Tunisiens dans ce contexte de dangers économiques, sociaux et politiques que vit le pays ; il va permettre de faire converger les efforts de tous. La formation d’un gouvernement d’union nationale ne signifie pas marchandage des titres… »
Il explique que le parti Ennahdha cherche à établir un pacte social qui soit le plus large possible en faisant participer tous les partis même ceux de l’opposition et ce « dans l’objectif d’assumer tous ensemble les responsabilités politiques qui nous incombent » Il ajoute : « Ceux qui veulent critiquer sont libres, ceux qui veulent juste nous observer sont libres aussi ».
Enfin, le président de la Choura clôt son passage radio en indiquant que Ennahdha fera tout son possible pour encourager les partis d’opposition à participer au futur gouvernement d’union national ainsi que les associations qui, selon ses dires, jouent un rôle social indéniable.
K.H