
Néji Jalloul, ministre de l’Education était l’invité de Mosaïque Fm ce vendredi 27 mai 2016. Il a indiqué, au micro de Boubaker Ben Akecha, que les horaires de cours des élèves du primaire allaient être augmentées passant de 170 jours pour l’année 2014 à 193 jours pour cette année. L’optimum étant le passage à 210 jours d’école comme dans les pays les plus modernes. Concernant la rentrée scolaire pour l’année 2017, elle aura lieu entre le 10 et le 12 septembre 2016.
Autres éclaircissements, selon le ministre, les élèves du primaire auront 5 jours de cours par semaines contre 6 jours pour ceux du secondaire. Ajoutant qu’il fallait libérer les mercredis et vendredis après-midi pour que les élèves exercent des activités sportives. Sur le contenu du Livre blanc portant réforme du système éducatif tunisien, le ministre a indiqué qu’il n’a pas écrit une seule ligne et que les travaux réalisés sont ceux de commissions d’experts réunis à cet effet. Il a ajouté que ces commissions d’experts auront fini tous leurs travaux le 30 juin 2016.
Néji Jalloul est également revenu sur les déclarations et accusations proférées par le secrétaire général du syndicat de l'Enseignement secondaire Lassâad Yacoubi. Sur l’accusation de financement de la réforme de l’Education par la Banque mondiale, Néji Jalloul a indiqué qu’il n’existait aucun lien entre la réforme de l’Education et la Banque mondiale. « Je ne suis pas un banquier la preuve mon compte est constamment à découvert», a-t-il affirmé, ajoutant « la réforme du système éducatif est entièrement financé par les impôts des tunisiens ».
Il a également affirmé que les réformes de l’Education n’ont pas non plus étaient proposées par le parti Nidaa Tounes comme l’avait indiqué Lassâad Yacoubi. S’exprimant en ces termes : « Le projet de la réforme de l’Education est un projet participatif qui a été mis en place pour corriger un grand nombre de carences de notre système éducatif, ces carences nous en sommes tous responsables », aussi « Le livre blanc n’est pas le Coran, il est ouvert à toutes les critiques et amendements ».
A ce sujet, Néji Jalloul a fait savoir qu’en Tunisie le bachelier à un niveau brevet, que 7000 bacheliers ont obtenu un zéro en français en 2015 ajoutant « nous sommes tous responsables de cette situation que nous devons corriger ensemble, nous devons mettre fin aux bourrages de crânes et considérer l’élève dans son individualité».
Dans la même lignée le ministre a indiqué que le Livre blanc est le résultat de l’établissement d’un dialogue national, profitant de l’occasion pour réaffirmer son appartenance au parti Nidaa Tounes proclamant qu’ : « Il y a eu une révolution dans ce pays, je suis un ministre issu du parti Nidaa Tounes, mon équipe et moi avons promis de réformer le système éducatif et c’est ce que nous allons faire ; je veux tenir mes promesses. Le livre blanc a été présenté au président BCE ».
Sur les allégations d’adoption du livre blanc à huit clos, le ministre a déclaré que les commissions d’experts avaient été présidées par des représentants de l'UGTT tels que Fakhri Smidi pour ne citer que lui. Et d’ajouter qu’il était disposé à fournir les procès-verbaux des réunions des commissions d’experts pour valoir ce que de droit.
Enfin, sur l’impression des livres de première et deuxième années primaire le ministre a assuré qu’aucun livre n’a été imprimé et que les textes sont en cours de rédaction. Des commissions mixtes composées de professeurs et d’inspecteurs travaillent encore sur ces livres. Il a clôturé le débat en félicitant l’UGTT pour le travail réalisé en coordination, précisant que l’UGTT dont il parle est l’UGTT de Farhat Hached.
Commentaires (9)
Commenteretudes
la langue de bois
BRAVO JALLOUL
@kameleon 78
Le Manipulateur
Mr Jalloul n'a rien vu
Brabbi yè Si Jalloul, la prochaine fois invitez ce barbeau à prendre part aux travaux des commissions de réformes et même à toutes les activités de votre cabinet. Sinon il va finir par croire que vous le méprisez, le pauvre!
Ignore le
Néji Jelloul a raison
POUR UN DIALOGUE CONSTRUCTIF
Il est de Logique de revoir 3 Fondamentaux: l'Education, le Savoir et le SAVOIR-FAIRE

