La sauvegarde de ces institutions dans une période de complot aussi grave qui a vu la CIA infiltrer l'armée Nationale et créer des dizaines d'ONG dont le but est la déstabilisation de notre pays, ne peut que passer par une militarisation de ces institutions. En d'autres termes, la Tunisie doit se transformer en Nation en guerre et abolir le processus pseudo-démocratique qui a signifié l'avènement des islamistes Tunisiens qui par définition menacent l'existence de cette Nation.
L'Islam est l'ennemi de la Tunisie et des Tunisiens.
Pourquoi ?
Parce que l'islam d'aujourd'hui est devenue essentiellement politique et qu'il n'existe plus d'Islam en version modérée comme il en existait dans le monde et surtout en Europe dans les années qui ont suivi la décolonisation.
A cause de l'argent des pétromonarchies, l'Islam radical s'est disséminé depuis la révolution Iranienne et a investi les jeunes partout dans le monde et surtout ceux des quartiers défavorisés d'Afrique du Nord et d'Europe, ce qui constitue un danger imminent et grave pour le monde.
La sauvegarde de la Tunisie doit passer par une guerre contre l'Islam car ce même Islam est par définition politique et orthodoxe. Il n'existe plus d'Islam modéré, même dans les pseudo-démocraties comme la Tunisie et la Turquie. Dans ces pays pseudo-démocratiques, les régimes soi-disant républicains sont en sursis et n'attendent plus qu'un effondrement total qui suivra des révolutions islamiques armées comme ce fut le cas en Iran et en Afghanistan.
Le plus grand défi auquel fait face la Tunisie est une infiltration des forces armées Tunisiennes aux niveaux de hauts gradés par les services secrets Américains et leurs alliés Qataris.
La militarisation salvatrice de la Tunisie passera nécessairement par une purge nationaliste de ces hauts gradés et de leurs complices anciens Ministres de Ben Ali ou autres, qui ont coopéré avec la CIA dans le complot qui a culminé en un coup d'état le 14 Janvier 2011.
De tels collaborateurs qui sont derrière l'effondrement structurel et sécuritaire de la Tunisie, doivent être traduits devant des tribunaux militaires et condamnés à mort dans une campagne nationaliste qui se doit de donner l'exemple.
En outre, la Tunisie doit nécessairement passer par une contre révolution nationaliste spontanée et instantanée qui ne peut se traduire que par un putsch qui verra une alliance entre les hauts cadres du Ministère de l'Intérieur spécialisés en lutte anti-terroriste, les anciens hauts gradés de la Garde Nationale, et les hauts gradés intègres de l'armée nationale n'ayant aucun lien avec la CIA, le Qatar, et l'OTAN.
Tous les partis politiques doivent être abolis et les hauts dirigeants islamistes Tunisiens financés par l'Arabie Saoudite et le Qatar et les services secrets attachés à l'OTAN, doivent être traduits devant des tribunaux militaires et être également condamnés à mort.
Les institutions de la Nation Tunisienne doivent devenir purement militaires dans un effort urgent de combattre la corruption, le laxisme, le régionalisme, et surtout le manque de patriotisme qui minent la Nation Tunisienne actuelle.
Le gouvernement militaire Tunisien doit se rapprocher d'urgence de Moscou et négocier une coopération militaire sereine et équitable qui exclura le FMI, et toute autre banque Européenne ou Américaine. Ce même gouvernement doit se jumeler avec Alger dans une coopération militaire qui inclura logistique et armes.
La Tunisie doit rompre ses relations avec Washington, Doha, et Ryadh et créer d'urgence une ambassade de Syrie en Tunisie qui coordonnera la lutte contre le terrorisme islamique qui a vu des milliers de Tunisiens rejoindre et renforcer les rangs de DAECH en Irak, en Libye, et en Syrie.
Seule la création d'une Nation laïque, militaire, et socialiste du même genre que celle que préconisait le Colonel Nasser, peut sauver la Tunisie d'un effondrement imminent qui n'est pas seulement économique, mais sécuritaire.
F.M. Alias JOHN WAYNE
Ancien Elève au Collège Sadiki.
Diplômé d'Histoire et de Sciences Politiques de l'Université Paris-Sorbonne.
Ancien Fonctionnaire aux Ministères des Affaires Etrangères et de l'Intérieur Tunisiens des gouvernements d'Habib Bourguiba et de Zine El Abidine Ben Ali.
Diplomate de carrière et spécialiste de la sécurité et du renseignement.