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Lutte contre le Sida : Appel au ministre de la Santé pour débloquer une subvention de 22MD
18/02/2016 | 21:50
2 min
Lutte contre le Sida : Appel au ministre de la Santé pour débloquer une subvention de 22MD

 

L’Association Tunisienne de Lutte contre les Maladies Sexuellement Transmissibles et le Sida, en collaboration avec la société civile tunisienne, a appelé, aujourd’hui, jeudi 18 février 2016, le chef du gouvernement et le ministre de la Santé à intervenir, afin de permettre à la Tunisie de bénéficier de une subvention de 22 millions de dinars pour renforcer et financer la presque totalité du Plan Stratégique National de lutte contre le VIH/Sida.

 

En effet, et après avoir réussi à décrocher cette subvention, l’Association Tunisienne de Lutte contre les Maladies Sexuellement Transmissibles et le Sida, en collaboration avec la société civile Tunisienne, se retrouvent dans l’obligation d’attendre la signature du ministère de la Santé depuis près de cinq mois.

 

Le retard de la signature de l’accord-cadre concernant le programme de partenariat entre la Tunisie et le Fonds Mondial de Lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme (FM), risque d’avoir des répercussions néfastes ; une grande partie de la prise en charge médicale et de prévention assurés jusqu’à présent, par les structures publiques, ainsi que la totalité des activités menées par les associations, seront suspendues, entrainant la perte des acquis que le pays a pu réaliser, depuis plusieurs années, en matière de riposte nationale au VIH/Sida. Ceci outre la perte du financement et de l’appui des associations de lutte contre le Sida dépendent exclusivement du projet du Fonds Mondial.

 

Rappelons qu’en vertu de cet accord, le budget de cette subvention sera versé au ministère de la Santé en tant que récipiendaire principal, dont environ 60% seront consacrés à la mise en œuvre des activités du ministère de la Santé tandis que les 40% restant concerneront les activités des différentes structures et associations engagées dans la lutte contre le VIH/sida.

 

Mise à jour :

 

Pour précision, le ministère de la Santé n’est pas habilité à signer l’accord-cadre concernant le Fonds mondial.

Ceci ne pourrait être le cas que si les réserves émises de sa part, relatives aux immunités et privilèges, à la responsabilité de l’État Tunisien à l'indemnisation et à l'arbitrage, sont prises en considération, et ce compte-tenu des dispositions de la Constitution Tunisienne qui ont réservé ces matières au domaine de la loi

Ainsi le projet d'accord sera soumis au Parlement, après approbation par le Conseil des ministres.

 

S.H

 

 

 

 

18/02/2016 | 21:50
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Commentaires (7)

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nora
| 20-02-2016 13:25
Près de 30 ans après le scandale du sang contaminé qui a touché la France au milieu des années 80, l'affaire rebondit à l'étranger : dans un documentaire diffusé lundi soir sur Canal +, la réalisatrice Marie-Ange Poyet s'est rendue dans plusieurs pays du monde, à la rencontre de personnes infectées par des lots de sang venu de France.
Argentine, Libye, Tunisie, Portugal, Grèce ou encore Irak : dans tous ces pays, des lots de sang contaminé ont continué à être écoulés par les laboratoires Mérieux après le 22 novembre 1984, date à laquelle leur dangerosité a été reconnue par l'Etat français.
Si ce scandale qui a éclaté dans l'Hexagone au milieu des années 1980 rebondit aujourd'hui, c'est en raison d'un documentaire diffusé lundi soir sur Canal +, dans l'émissionSpécial Investigation.
A l'origine de cette enquête, une coïncidence comme le raconte à France Info la réalisatrice Marie-Ange Poyet : en 2004, alors qu'elle se trouvait à Badgad pour tourner un documentaire, elle a rencontré une jeune famille dont les membres étaient atteints du sida. C'est en se rendant dans un hôpital de Bagdad qu'elle a appris que cette contamination découlaient de transfusions avec du sang non chauffé venu de France.
"J'attends que justice soit rendue aux victimes" (Marie-Ange Poyet)

"Les laboratoires ont semé la mort de par le monde"
Le 22 novembre 1984, après avoir pris conscience de la dangerosité du sang non chauffé avec lequel ont été transfusés de nombreux patients français, le gouvernement en a interdit la circulation sur le territoire national, sans toutefois bloquer son exportation. Les laboratoires Mérieux se sont alors débarrassés de leurs lots à l'étranger, où les mesures sanitaires étaient moins strictes.
"Lorsque la France a découvert que le sang non chauffé était potentiellement mortel, elle s'est bornée à décider le déremboursement par la Sécurité sociale, ce qui a permis à des laboratoires de continuer à exporter du sang non chauffé, et donc à semer la mort de par le monde", explique sur France Info Géraldine Chavrier, professeur de droit public à l'université Panthéon-Sorbonne qui lutte aujourd'hui pour que les victimes de ce scandale soit dédommagées.
Les explications de la juriste Géraldine Chavrier Raphaëlle Duchemin (00:04:46)

Plus de cas à l'étranger qu'en France
Dans le document diffusé lundi soir, Marie-Ange Poyet s'est rendue en Irak, où elle a rencontré Abou et Oum Walid Jabbar dont les cinq enfants sont morts du sida suite à des transfusions avec du sang contaminé.
Sang contaminé : l'autre scandale - 30/09 à 22:40

Son enquête l'a également menée dans six autres pays, et le bilan de ses recherches est effrayant : selon elle, le scandale a fait "plus de 300 morts en Irak, 40 en Tunisie, en Grèce, en Argentine et au Portugal."
"Il y a aussi des pays où on n'a aucun chiffre, comme en Arabie Saoudite. Cela fait beaucoup, beaucoup de cas", estime la réalisatrice. Pour elle, près de 9.800 poches de sang contaminé ont circulé à l'étranger, faisant au total plus de morts qu'en France, où près de 300 personnes ont perdu la vie.
Appel à témoins
En 2004, certaines de ces familles ont tenté de porter plainte contre l'Etat français, lui reprochant de ne pas avoir interdit l'exportation de ce produit. Le Parisien rappelle que la cour administrative d'appel a été saisie de 120 dossiers de malades étrangers, avant que ces procédures ne disparaissent.
Aujourd'hui, nombreuses sont les personnes qui attendent d'obtenir une réparation devant la justice française. Mais toutes se heurtent à une difficulté majeure : prouver qu'elles ont bien été empoisonnées par du sang mis en circulation par les laboratoires Mérieux, dans des pays où les dossiers médicaux n'ont pas nécessairement été bien remplis.
Pour réunir ces preuves, la juriste Géraldine Chavrier a lancé sur son site Internet un appel à témoins dans le but de dresser une liste exhaustive des lots de sang vendus à l'étranger entre novembre 1984 et 1985, voire 1986. Une collecte d'informations qui doit permettre d'établir le lien "entre des lots de sang, son vendeur et son acheteur, et si possible les hôpitaux étrangers dans lesquels ces lots ont été transfusés."
L'achat du silence
La difficulté selon Géraldine Chavrier, c'est qu'il n'est "pas exclu, voire extrêmement probable, que dans certains Etats des transactions aient été conclues entre l'Institut Mérieux et les Etats concernés". Mais la juriste tout comme la réalisatrice Marie-Ange Poyet sont d'accord pour dire que cet argent est revenu aux Etats, et non pas aux victimes de ce scandale.
C'est pour lutter contre cette injustice que les deux femmes agissent aujourd'hui, et brisent le silence autour de cette affaire. "Il faut parler, conclut Géraldine Chavrier, Cela fait très longtemps que cette question est en cours, il y a encore des victimes vivantes (...) Elles ont le droit de voir leur préjudice reconnu."
Les explications de Sébastien Paour (00:00:49)

amaya
| 19-02-2016 13:21
Mais enfin: pourquoi s'acharner à vouloir mettre en pièces ou compromettre ce qui marche dans la politique de santé publique en Tunisie?
Les 20 centres de prévention gratuits et anonymes, les associations, les bénévoles font du boulot formidable depuis des années.
Pourquoi risquer d'exposer l'ensemble de la population au risque de propagation du VIH? Parce-qu'il ne faut pas rêver, si les populations dites "à risques" sont délaissées et éloignées du dépistage et du soin, il ne faut pas oublier que le drogué a une vie sexuelle, l'homosexuel aussi, que les hétéros sont infidèles, que les femmes infectées mettent des enfants au monde et transmettent parfois le virus au nouveau-né... et que le plus grand risque de propagation actuel du VIH concerne les couples hétéros sous couvert de confiance, de fidélité et d'amour réciproque.
Le VIH rigole bien de toutes les bondieuseries et des postures moralisatrices (sans jeu de mots), il suit le cours de la vraie vie. Celui du désir, du plaisir, de la dépendance, de la nécessité "économique"...
Je ne voudrai pas avoir à soupçonner que l'Etat tunisien traîne des pieds ... encore une fois. Pour cause de compromission politique avec des hypocrites.

Gg
| 19-02-2016 11:20
Comment ça je me rétracte? Qu'est ce que j'ai dit qui ne plaît pas, encore??

DHEJ
| 19-02-2016 10:46
Il détient les statistiques... Toutes les statistiques!





Gg
| 19-02-2016 10:17
Si rien n'a jamais été fait pour le dépistage, il faut en effet équiper les labos médicaux pour la détection du VIH, et rendre les tests gratuits et anonymes, sans ordonnance préalable, dans toutes les villes du pays. Ensuite, il faut rendre les thérapies disponibles, gratuites et obligatoires pour les personnes infectées, en toute discrétion. C'est dire la probité des intervenants médicaux qui est nécessaire!
C'est cher et ce ne sera pas facile, j'entends déjà les abrutis crier haro aux homos et aux drogués, oubliant que le butinage sexuel et les viols sont de très loin la plus grande cause de la dissémination du virus...

.DHEJ
| 19-02-2016 08:20
Il faut libérer les stupéfiants et la sodomie

Gg
| 18-02-2016 23:00
Il n'y a que 2 façons de se protéger contre le VIH : la fidélité et le préservatif.
La première est gratuite, le deuxième ne coûte presque rien.