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Béji Caïd Essebsi : Je n'ai pas d'héritier !
14/01/2016 | 16:29
1 min
Béji Caïd Essebsi : Je n'ai pas d'héritier !

 

Une fois de plus, le président de la République revient sur la crise de Nidaa Tounes. Ainsi, dans un discours donné ce jeudi 14 janvier 2016 à l’occasion de la fête de la révolution, Béji Caïd Essebsi a tenu à dire qu’il avait quitté le parti depuis son élection à la tête de l’Etat, conformément aux principes de la Constitution.

 

Toutefois et après réflexion, il avait estimé nécessaire d’intervenir de nouveau dans les affaires du parti qu’il a fondé. « J’étais, en effet, soucieux de l’image du pays à l’étranger, après les querelles fratricides qui agitent la formation au pouvoir », a-t-il avancé selon un communiqué de la présidence.

 

Le chef de l’Etat a réitéré son appel aux protagonistes de Nidaa de respecter la feuille de route, sans manquer de réagir aux propos qui l’accusent de vouloir léguer le parti à son fils, Hafedh Caïd Essebsi. « Je n’ai pas d’héritier. Tous les Tunisiens sont mes fils », a-t-il clamé.

 

Le président de la République a tenté, par ailleurs, d’atténuer la crise qui ébranle le parti au pouvoir. « C’est un phénomène tout à fait ordinaire dans les démocraties naissantes », a-t-il tempéré.

 

E.Z.


14/01/2016 | 16:29
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Commentaires (40)

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Tounsi Beldi
| 15-01-2016 16:33
Je vous ai compris » est la phrase-clé du discours du 4 juin 1958 de Charles de Gaulle à Alger, depuis le balcon du Gouvernement général, devant la foule réunie sur la place du Forum.
Plus tard, certains historiens soulignent que la phrase était si ambiguë que c'est clairement volontaire : il s'agit d'une phrase qui typiquement vise à rassurer tout le monde sans prendre position.
C'était aussi une phrase du discours de Ben Ali le 13 janvier 2011 qui tendait la main au peuple en avançant des promesses qu'il ne pouvait tenir.
BCE et Nida, sont mon humble avis dans la même situation.
BCE ne pourra pas revenir en arrière car la fracture des 2 ou 3 pôles forts qui forment l'essentiel de Nida Touness est devenue trop importante.
Une solution: restructurer le parti, et écarter HCE, vaille que vaille.

Monia
| 15-01-2016 16:16
et croyez-moi pour l'heure,je n'ai rien d'autre à rajouter.

Halima Rouatbi
| 15-01-2016 15:15
Il s est bien joue de nous pour atteindre ses buts mais pas ceux du peuple Tunisien. Haureusement que le pot aux roses a ete devoile,il doit partir aujourd hui avec son fils s il leur reste un gramme de dignite.

SAUVONS LA NATION TUNISIENNE
| 15-01-2016 15:06
Nidaa tounes a été fondé par l'appel du peuple tunisien et non pas par BCE. Dans ce cas BCE est un intermediaire; Point final. En organisant un congres taillé sur mesure pour placer son fiston, la famille politique essebsi et compagnie ont simplement spolié et trahi la Nation tunisienne. Par ailleurs un passage de pouvoir père et fils est l'image d'une republique bananière et n'a rien à voir ni avec la démocratie ni avec la république. Faut pas nous prendre pour des connards qui allons prier pour la pluie lorsque la météo a déjà bien plié l'information. Pas connard à ce point. Non certes non et milles fois non. Maintenant attendons ce qui va sortir du chapeau de Marzouk qui doit bien faire attention à ne pas glisser sur une peau de banane....

Mansour Lahyani
| 15-01-2016 12:50
Oui, c'est bien vrai : tous les Tunisiens sont ses fils' mais HCE tout de même un peu plus que les autres ! Sinon, comment expliquer ou justifier le sacrifice de Nida sur l'autel de la consécration de Fiston ????

Raad
| 15-01-2016 12:34
La seule issue pour que N.T puisse sortir de cette embourbement c'est les primaires, donner le vote aux adhérents pour remettre le parti sur de bonnes bases, comme cela se fait dans les pays démocratiques.
Ce n'est ni les 13 membres désignés par BCE ou qui conque qui doit s'imposer pour s'octroyer tel ou tel poste à la tête du parti, c'est les primaires qui trancheront la fin de cette cacophonie qui à fait imploser le parti.
Ce qui vient de se passer sous nos yeux ressemble plutôt à un putsch plus qu'autre chose.
Plus en tarde à trouver une solution , plus les problèmes s'accumulent et la Tunisie entière payera se recule.
Le temps presse, car la situation dans notre pays et au bous d'une catastrophe économique et sociale.
Avec une majorité flottante comme celle qui se présente aujourd'hui à l'ARP, comment voulez vous que le pays puisse être gouverné.
Nous courons le risque d'une dissolution, alors là bonjour les dégâts, c'est ce que l'opposition attend au moindre faut pas.


Skandair
| 15-01-2016 11:06
Avec le crocodile Machimosaurus rex découvert à matmata la Tunisie compte à présent 2 fossiles dînosaures ...

Mouzal
| 15-01-2016 11:03
Les qualificatifs sont insuffisants pour exprimer le ressenti de plus d'un tunisien qui ont cru qu'avec Nidaa touness la Tunisie allait enfin pouvoir se construire un avenir répondant aux aspirations et attentes de son peuple, tout particulièrement de sa frange marginalisée. Il est un fait que les crises traversées par le pays durant 2015 et les trois années précédentes ont été un frein à cela. Ceci, toutefois, ne peut constituer une raison derrière laquelle il est toujours confortable de s'abriter pour justifier ses insuffisances ou son incapacité de réformer.
Si en plus vient s'ajouter une crise au sein du parti porté par des millions de tunisiens, électeurs comme non électeurs, ça va finir par sentir le roussi. Le président de la République porte une grande responsabilité dans cette dernière situation. Par éthique il aurait du pousser son fils, du reste peu brillant, et que l'on entend si peu, à se tenir à l'écart des joutes politiques au sein de ce Parti qui n'appartient plus à ses fondateurs mais à tous ceux qui l'ont soutenu. Quant au langage paternaliste ou celui défendant le droit d'un fils ou d'un proche à avoir des ambitions c'est du déjà entendu que ce soit dans des républiques bananieres ou autres dictatures dont celle de Ben Ali.
Il est donc plus que temps, pour les hommes politiques comme pour les responsables appelés à diriger ce pays de cesser de prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages. Autrement dit cesser de duper les citoyens que nous sommes
et de les considérer comme des imbéciles. Ça eût payé mais ça ne paye plus dixit Fernand Reynaud.

aloulou
| 15-01-2016 08:08
On s'attendait à mieux de votre part ce 14 Janvier. C'était décevant de vous entendre dire que des gens de confiance vous ont contacté pour vous annoncer que la situation est gravissime à cause de votre fils. Vous avez joué au harakiri et vous avez signifié aux tunisiens: c'est moi et mon fils avant tout, je ne laiserrai pas tombé Hafedh. Votre fiston ne vous aime pas et n'a aucune considération, ni pour votre carrière, ni pour votre charhe politique, ni pour le pays, ni pour lui-même. quelqu'un d'autre se serait sacrifié pour sauver tout cela. Lui, poussé par les loups qui l'utilisent, et au premier rang desquels se trouve votre bras droit au palais, s'entête à réaliser les desseins de chacun de ces loups. Je sais que vous ne lisez pas mon message, mais certains de vos amis de confiance vont vous sensibiliser davantage. Il est temps de vous rendre compte de la gravité du moment. votre fils doit se démettre de ses fonctions à NIDAA, il a déjà fait beaucoup de mal au pays.
Aux amis sincères de M. le président, C'est à vous de jouer, et vite.

JOHN WAYNE
| 15-01-2016 04:19
Peu de gens au monde connaissent la pensée de Bourguiba comme le fonctionnaire de l'état Tunisien que je suis, la connait.
Peu après l'indépendance, je me suis passionné pour les thèses et tous les écrits portant sur le Bourguibisme et la vie de Bourguiba en général.
J'ai pu donc acquérir à Paris ou ailleurs et même en Tunisie, une importante collection d'ouvrages portant sur la Tunisie de Bourguiba.
Un des aspects les plus passionnants du Bourguibisme est sans aucun doute pour moi celui qui traitre des rapports de Bourguiba avec l'Islam.
Et avec du recul, je me rends compte que Bourguiba avait maitrisé à merveille l'approche idéale nécessaire à neutraliser cette religion qui comporte en son sein de graves dangers.
Quoique que je sois convaincu aujourd'hui, que Bourguiba ait exercé envers l'Islam et les Tunisiens une politique de prudence à la fois souple et ferme.
L'on se souviendra qu'à la veille de l'indépendance, l'Islam fut utilisé par Bourguiba lui-même comme un moyen de regroupement.
Entre 1949 et 1950, les dissidents Tunisiens ont souvent utilisé des mosquées comme lieus de réunions et même comme dépôts d'armes.
L'Islam pour le neo-destour a en effet servi de moyen temporaire d'unification.
Car pour les citoyens analphabètes et pauvres de l'intérieur du pays, ce fut le seul moyen pour Bourguiba d'indiquer aux foules et aux masses que ce facteur différenciait sans ambiguïté les Tunisiens des occupants Français.
Après l'indépendance toutefois, Bourguiba tentera de mettre la religion musulmane en sourdine y voyant un grand danger pour le pays.
Un grand danger qui s'illustrera dès le retour de Salah Ben Youssef le 13 Septembre 1955.
Tout le monde se souviendra du discours de Salah Ben Youssef de la Grande mosquée de Tunis du 7 Octobre 1955 appelant à un regroupement du peuple au nom de l'Islam et contre les conventions signées avec la France.
En l'espace de quelques jours, Salah Ben Youssef aura créé un secrétariat dissident du Neo-destour comprenant pas moins de 41 fédérations et 518 cellules.
Il faut se rappeler aussi que les plus grands notables de la mosquée Zitouna ainsi que la majorité des journaux de l'époque auront promptement manifesté leur soutien à Salah Ben Youssef.
Et fait encore plus grave, des régions entières du Sud y compris l'ile de Djerba entreront en rébellion contre Bourguiba et son régime.
C'est ce jour-là à mon avis que Bourguiba deviendra d'autant plus convaincu du danger de l'Islam pour l'avenir de la jeune Nation Tunisienne.
Et dans son discours du 30 Juillet 1959, Bourguiba dira :
« Ce que je crains pour ce peuple c'est l'égarement ou il sombre lorsqu'il est dominé par la passion »
Ce qui veut dire que l'avenir de la Tunisie sera toujours menacé par des situations lors desquelles les Tunisiens auront plongé dans la passion religieuse.
Il est de mon humble avis que les Tunisiens sont un des peuples les plus sous-développés au monde car leur majorité se soulèvera toujours si elle pense que l'Islam est quelque part atteint. Ce phénomène est amplement illustré par les milliers de Djihadistes Tunisiens qui combattent en Syrie et en Irak. Leur transformation en djihadistes n'est guère liée au chômage, mais a cette même mentalité qui fut observée lors de l'insurrection Yousséfiste en Tunisie.
Il s'agit de ce que j'ai appelé le « carcan de l'Islam » ce qui veut dire que l'islam maintiendra toujours les Tunisiens dans un état de fanatisme latent avec la violence potentielle que cela comprend.
Dans son discours du 8 Février 1961, Bourguiba ira encore plus loin et dira :
« Je serai impitoyable avec ceux qui veulent détruire le régime et pousser les gens simples a la mort au nom de la religion. »
Ce qui rejoint mes chapitres de la série « L'Islam détruira le monde Arabe ».
L'Islam représente pour la Tunisie un frein au progrès et même à la survie de la Nation Tunisienne.
Il s'agit d'une religion qui est l'antithèse absolue de la Nation Tunisienne et qui fait que ces deux entités s'auto-excluent et ne peuvent guère cohabiter.
La Tunisie ne sera sauvée que par un leader qui aura le courage politique et militaire de s'attaquer aux dangers de l'Islam, comme le firent Bourguiba et Ben Ali.
Sans une telle stratégie, la Tunisie est condamnée à la disparition même avec le soutien économique, politique, et militaire du monde entier.

F.M. Alias JOHN WAYNE
Ancien Elève au Collège Sadiki.
Diplômé d'Histoire et de Sciences Politiques de l'Université Paris-Sorbonne.
Ancien Fonctionnaire aux Ministères des Affaires Etrangères et de l'Intérieur Tunisiens des gouvernements d'Habib Bourguiba et de Zine El Abidine Ben Ali.
Diplomate de carrière et spécialiste de la sécurité et du renseignement.