
Ons Hattab était invitée chez Boubaker Akecha à son émission Midi Show du mercredi 13 janvier 2016 sur Mosaïque Fm. La députée Nidaa Tounes a indiqué que certaines figures du parti ont usé de pression, pendant le congrès de Sousse, pour intégrer le bureau politique.
Elle cite Faouzi Maâouia et Faouzi Elloumi. « Tous les congressistes s’opposaient à la candidature de M. Elloumi surtout qu’il leur a manqué de respect. Mais, bon, nous avons fini par accepter qu’il soit parmi nous au comité politique, car nous avons mis en avant l’intérêt du parti », a-t-elle déclaré.
Par ailleurs, l’élue a ajouté que c’est Mohsen Marzouk qui avait persuadé le bureau exécutif de Nidaa de la nécessité de composer avec Ennahdha, en leur expliquant qu’ils ne pouvaient passer aucune loi sans s’allier au mouvement islamiste. « Au départ nous n’en étions pas convaincus. Mais, il nous a expliqué que numériquement on avait besoin des votes des députés d’Ennahdha », a-t-elle témoigné.
Ons Hattab s’est interrogée, par la suite, sur les sources de financement du nouveau projet de Mohsen Marzouk. « Comment arrive-t-il à louer les salles, affréter des bus ? D’où vient cet argent ? Quelle association le finance ? C’est quoi son travail ? », a-t-elle demandé.
E.Z.
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La vérité
LES REMARQUES DE JOHN WAYNE (2)
BRAVO! en une phrase vous avez tout résumé.
Moncef Marzouk n'est pas un ange... tout comme le reste.
C'est fort possible, Mais madame c'est le jeu politique pour faire avancer des projets de loi. Des alliance ponctuelles, tactiques... sont le quotidien du jeu politique. Mais cela ne veut pas dire une alliance totale au point d'inviter et de donner une tribune à Ghannouchi au congrès de Sousse.
Pour ce qui est du financement aucun parti ne montre l'exemple et affiche ouvertement son financement. Magouillent et conflit d'intérêt sont au coeur du financement des partis politiques. Cela les concerne tous et sans exception, commencant par la secte Ennahda, passant par Nidaa, UPL, l'ex et le nouveau CPR...etc...etc. Bref nous ne soyons pas naifs, le monde politique est pourri, corrompu, et négocie avec le diable pour assoir son pouvoir. L'autre face de la démocratie est une autoroute grande ouverte aux malintentionnés et aux mafieux en quête de nouvelles virginité. Les partis honnêtes, patriotes et cleans ne peuvent pas exister dans ce monde aux règles de jeu basées sur le pouvoir de l'argent. La foule, la masse, les crédules, les haineux, et les hargneux et ils sont cruellement nombreux dans la nouvelle Tunisie aiment, s'identifient à ce qui est pourri et corrompu à leur image.
Le seul salut possible pour notre Tunisie est une douce mais sure révolution identitaire culturelle et intellectuelle. Mais même celle-ci me semble encore à des années lumières d'un peuple qui ne lit pas, qui ne s'instruit pas, qui ne se cultive. Le seul livre de chevet du Tunisien est un vieux journal/revue ou un coran. Et pour ce dernier une lecture superficielle, ignorante, non éclairée.
Bref Nidaa Tounes est fini le jour où BCE a sacrifié les espoirs de millions de tunisiens au profit d'une alliance non de circonstance mais assumée et officielle avec Ennahda et pour enfoncer encore le clou en imposant son fils au leadership de Nidaa. Hafed Essebsi est politiquement mort-né. Ce garçon n'a pas l'étoffe d'un dirigeant, ni d'un homme d'État. Dommage pour Nidaa Tounes, ce parti en qui on a tous cru, n'existera plus que dans l'ombre de la secte Ennahda. Pour ce qui est Mohsen Marzouk j'espère qu'il saura fédérer les déçus de Nidaa Tounes et les autres. Sinon il connait la chanson. La scène politique tunisienne est encore immature. Elle vivra encore des tourbillons profonds.
@ Joh,n Wayne 14/1/2016 à 11 H 43'
Pour l'anecdote, lorsque vous reprochez à quelqu'un d'avoir jeté un papier (que de plus la corbeille est près de lui), il vous répond que la municipalité viendra nettoyer. Alors que dans d'autres lieux (civilisés), et ce même dans les hôtels les plus huppés, dans tous les trains ou dans n'importe quelle rue, des contraventions rigoureuses sont infligées aux contrevenants.
De plus, et ce qui semble le plus utopique pour les dépassés par la culture, le civisme et les comportements civiques ou religieux, c'est de ne pas comprendre comment des citoyens (presque partout dans le monde surtout dans les pays développés ou émergeants) peuvent travailler bénévolement ou dépassant les horaires réglementaires, réduire leurs rémunérations, et même imposer (voire par des grèves) de se faire léser des avantages qui leurs ont été alloués ? Et pourtant après l'indépendance de 1956, que de cas à narrer à ce sujet par conviction.
Et pourtant, la simple raison c'est que cela peut influer sur l'économie et le développement escompté de leur pays. N'est-ce pas l'exemple de plusieurs pays asiatiques qui ont commencé (récemment ; les années soixante) rien qu'avec le travail et le sacrifice, incompris et inassimilé par La Tunisie ? Et pourquoi le serait-on obligés puisque les opportunités d'enrichissement, sont possibles, par plusieurs et variées man'uvres ?
Il me vient à l'esprit...
@JOHN WAYNE
Minimum de correction.
Règlements de comptes ou probléme géneral?
La société civile se doit de combattre les dérives concernant le financement et ne pas laisser les politiques faire ce qu'ils veulent.