
Le membre de la HAICA, Hichem Snoussi, a affirmé, le 18 novembre 2015, dans une interview accordée à Zina Zidi sur Shems Fm, que l’instance est contre les poursuites engagées par le ministère de la Justice suite à la diffusion des images de la tête décapitée du martyr Mabrouk Soltani au journal de 13h d’Al Watanya.
Hichem Snoussi a précisé que les erreurs professionnelles des journalistes relèvent de la compétence de la HAICA, qui a pris les mesures nécessaires dans cette affaire. « Le rédacteur en chef du journal de 13h a été limogé et nous ne voyons aucune utilité aux poursuites engagées par le ministère de la Justice » a-t-il ajouté.
Sans minimiser l’ampleur de la faute, Hichem Snoussi a expliqué que ce recours à la justice révèle une nouvelle approche dans la relation des autorités avec la presse. Il a ajouté que depuis quelque temps, une nouvelle politique est engagée envers les médias et que les signes avant coureurs d’un retour aux anciennes pratiques de répression en matière de liberté de la presse sont inquiétants.
Rappelons que, dans ce même contexte, le bureau exécutif du syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a fermement condamné la décision annoncée par le ministère de la justice, estimant qu’il s’agit d’une guerre déclarée par le chef du gouvernement contre la liberté de la presse et les libertés générales et individuelles, acquises depuis la révolution.
M.B.Z
Commentaires (5)
Commenter"il apprend la coiffure sur la tête des orphelis" attendre quoi? Le bus?
le SNJT,:un pouvoir au dessus de tous?
Ce dernier n'a,à ma connaissance pas réagi
Maintenant que des journalistes commettent une faute gravissime dont l'impact est incommensurable sur la sécurité du Pays,on trouve des gens qui se manifestent contre les pouvoirs exécutifs et législatifs
Quel niveau!A voir le comportement des journalistes français lors des derniers événements monstrueux,je ne peux que dire qu'il nous reste une logue traversée àfaire
Reste à préciser que je suis parmi tout ceux qui ont été affecté par la vue de ces images cauchemaresques
Mauvais cheval de bataille !
Monsieur machin presse ce n'est pas le ministère de la justice mais le ministère public!
LA LIBERTE D'EXPRESSION EST TRES MAL COMPRISE PAR LES JOURNALISTES .

