
L’expert en économie et ancien ministre des Finances, Houcine Dimassi, a indiqué, le 30 octobre 2015, sur Jawhara Fm, que le financement étranger à travers les sukuks islamiques nous obligera à vendre le pays.
Il a expliqué qu’il a toujours été farouchement contre ce type de financement étranger à travers lequel l’Etat se retrouve dans l’obligation d’hypothéquer des institutions publiques comme garanties aux banques islamiques , soulignant que le sujet est grave et qu’il faudrait s’y attarder pour ne pas en subir les fâcheuses conséquences.
Une déclaration qui fait suite à la polémique suscitée par les propos de l’actuel ministre des Finances, Slim Chaker, qui a indiqué dans une déclaration accordée à Mosaïque Fm, le 28 octobre, que le budget de 2016 a besoin d’un financement de 6.600 millions de dinars. 2.000 millions de dinars de ce budget seront assurés à travers le financement local tandis que le reste se fera avec un financement étranger, à l’instar du mécanisme des sukuks qui servira à l’hypothèque de stade olympique de Radès.
M.B.Z
Commentaires (17)
CommenterSAAKET ESSOUKOUKS !!!
Une arnaque reste une arnaque, même si elle est "islamique"
Pas encore besoin de sukuk islamiques : la Grèce a hypothéqué, puis vendu, qelques uns de ses trésors nationaux' et elle est toujours aux abois ! Donc, ne commençons pas à hypothéquer nos biens nationaux en mettant le doigt dans cette machine à exproprier ; ce n'est pas parce que cette arnaque comporte le mot"islamique" qu'elle en serait moins une arnaque ! Bien au contraire, cela ferait encore plus mal.
La TUNISIE est déjà hypothéquée
Qu'elle stupide idée ?
finance
Dans l'attente de HAYBET EDDAOULA
Ennidha Allahi ikhalli Ennidha, Ennidha HOUWA EDDAWA...
Ennidha Allahi ikhalli Ennidha, Ennidha HOUWA EDDAWA...
Démissionnaire
vendre la Tunisie et n'assumez pas votre responabilité Mr le Ministre
de chercher des citoyens tunisiens capables de gerer un patrimoine public ?
où est la municipalité
Où est le ministère public ?
Cette mesure, insérée dans la loi de finances, est, de ce fait, condamnable moralement et juridiquement, parce qu'elle est contraire à la loi, d'une part, et parce qu'elle renoue, d'autres part, avec les pratiques usurières que l'on croyait révolues, à jamais, avec l'amendement des dispositions du code des obligations et des contrats sur les ventes à réméré (vente avec possibilité de rétrocession).
Il y a lieu de se demander où est le ministère public ? N y a-t-il pas lieu à décider d'une instruction contre tous ceux qui seraient révélés par l'instruction ? ou bien l'article 96 du code pénal n'est valable que pour harceler les fonctionnaires de l'ancien régime.