
Dans un post publié sur sa page officielle Facebook, ce soir du dimanche 18 octobre 2015, Adnène Mansar annonce que la sécurité mise à la disposition de Moncef Marzouki par les services de la présidence de la République sera retirée au cours de la semaine à venir.
M. Mansar ajoute que cette protection sera, désormais, « assurée par les services du ministère de l’Intérieur conformément à un texte de loi établi sur mesure pour Dr Marzouki», selon les termes du post.
Adnène Mansar assure que, pourtant, M. Marzouki, qui avait octroyé la protection de la sécurité présidentielle à ses opposants les plus agressifs, refuse d’accepter la sécurité du département de l’Intérieur car cela ne lui procure aucun sentiment de quiétude. Sachant qu’en même temps, « Hafedh Caïd Essebsi et d’autres leaders de partis politiques parmi ceux en bons termes avec le pouvoir bénéficient de ladite protection présidentielle », toujours selon ledit post.
Et à M. Manser de conclure que le pouvoir en place et, plus précisément, la présidence de la République assumeront la responsabilité de toute éventuelle nuisance pouvant atteindre le « docteur », mettant ainsi en doute l'intégrité du ministère de l'Intérieur.
On rappelle que la nouvelle loi 44/2015 a retiré plusieurs avantages démesurés aux anciens présidents de la République. En matière de sécurité, en vertu de cette nouvelle loi, ce n'est plus la garde présidentielle qui assure la protection des anciens présidents, mais les services spécialisés du ministère de l'Intérieur. La loi a été votée par 113 voix Pour, 5 abstensions et 3 voix Contre.
Commentaires (38)
CommenterPrésident d'une minorité négligeable.
UNE PROTECTION "EMPOISONNÉE"...!
Par conséquent, monsieur Marzouki a droit d'être traité avec dignité et reconnaissance en assurant surtout sa sécurité.
Si monsieur Marzouki estime que, du fait de cette nouvelle loi, se retrouve dépouillé de certains de ses privilèges et qu'il ait un risque d'atteinte à sa personne, c'est tout à fait légitime.
Maintenant, que ce problème est mis sur la place publique, il est urgent de le régler avant que le feu ne se propage sur le dos du pauvre citoyen...
Je rappelle juste que l'ancien premier ministre Olf PALM a refusé sa protection par la police et on a connu la suite...
Et,les exemples ne nous manquent pas...
Soyons optimiste tout de même et souhaitant longue vie à notre ancien " VALEUREUX" président en sachant que personne n'est éternel.
Triste de mon pays !!!
Tartarin
On voit la rancune des arrivistes de Nidaa Tounes
Tous les élus de l'ANC et de la Troïka qui ont réussi à calmer l'anarchie de la révolution populaire, ont été ignorés par Mohamed Ennaceur. Il annonça dès son premier jour à l'ARP, que son ARP est le premier parlement et son bienfaiteur Béji Caïd Essebsi est le premier président de la deuxième République tunisienne.
Au début, j'ai pensé qu'il s'agissait d'hallucinations dépendant de son âge, mais par la suite, nous avons tous compris qu'il s'agissait d'une malhonnêteté politique héritée de son passé dictatorial.
Idem pour Béji Caïd Essebsi. Il s'est fait parachuter, puis s'est retourné contre le premier président de la deuxième République, Moncef Marzouki. Bien que Béji Caïd Essebsi ait occupé le poste de premier Ministre sous la présidence de Moncef Marzouki, il s'est retourné contre son «Chef» avec une haine et une traîtrise incompréhensibles. Béji Caïd Essebsi fait tout pour nuire à son prédécesseur Moncef Marzouki. Il a tout dit. Il a insulté comme bon lui semblait. Mais il n'en finit point. Maintenant, il lui sabote sa sécurité personnelle.
Béji Caïd Essebsi distribue sa garde présidentielle même aux services de journalistes sans la moindre importance, alors qu'il la retient pour son homologue Moncef Marzouki.
La haine rancunière et la jalousie maladive rendent aveugle.
Allah yâafou bina ou bikom.
@safsaf et aux haineux
vos propos sont digne d'un cultivé et je te félicite
@u haineux, Marzouki vous considèrent comme des citoyens libres, mais vous n'etes que des brebis nostalgiques de la dictature qui cherchent leur berger en vain
drole de planète
Vous avez juste oublié les insultes des tunisiens
Par le président non élu par le peuple
Et de 2 les réceptions à Carthage des conseils spéciaux
De notre religion pour le reste
L histoire ne pardonne pas
Juste un point quand on fait du bénévolat
Droit l homme on doit pas être payer
Les tunisiens ont d autres soucis que Marzouki et ses gardiens