
La date du 30 octobre 2016 a été retenue, lors d’une réunion mercredi soir 30 septembre 2015, par la coalition des partis au pouvoir pour l’organisation des élections locales, et ceci conformément au calendrier proposé par l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE).
Les représentants des partis Nidaa Tounes, Ennahdha, l’Union patriotique libre (UPL) et Afek Tounes, réunis au siège d’Ennahdha, ont examiné le calendrier publié par l’ISIE le 17 septembre dernier, selon une déclaration du membre d’Ennahdha, Imed Hammami, à la TAP.
Toujours selon lui, la coalition au pouvoir a adopté à l’unanimité le calendrier de l’ISIE appelant les partis, le gouvernement et le parlement, à prendre les dispositions requises pour respecter cet échéancier.
Au cours de cette réunion, les participants ont aussi adopté un projet de charte interne de la coalition. D’autres questions sont à l’ordre du jour dont des dossiers sociaux et la loi de Finances pour 2016.
Ont pris part à la réunion, Mohamed Ennaceur (Nidaa Tounes), Rached Ghannouchi (Ennahdha), Mohsen Hassan (Union patriotique libre) et Yassine Brahim (Afek Tounes).
D’après TAP

Commentaires (4)
CommenterPOURQUOI PA LE 30 OCTOBRE 2027?
élections municipales (suite)
UNE GRAVE ERREUR AUX CONSEQUENCES INCALCULABLES
La décision d'organiser les élections municipales en octobre 2016 est une grave erreur. Notre pays ne peut se payer le luxe d'être en campagne électorale pendant une année. Nous n'avons ni les moyens ni le temps d'attendre: il faut donc désigner par décret les conseils municipaux et des maires. Il ne faut pas donner l'occasion aux islamistes de pourrir l'atmosphère par une campagne permanente. Par ailleurs, les nouvelles municipalités créées ont pour but de satisfaire les islamistes et leur donner le moyen de s'emparer du pouvoir dans ces municipalités. Il y a un risque sérieux que les islamistes deviennent majoritaires dans ces nouvelles municipalités, ce qui rendra la Tunisie ingouvernable. Encore plus que maintenant. Nous risquons de se retrouver dans le cas de figure de l'Algérie. La création des nouvelles municipalités dans les zones rurales est une grave erreur qui sert les islamistes.