| 22-07-2015 10:33
Federica Mogherini, n'a pas l'habitude de faire des déclarations rassurantes concernant les pays du sud de la Méditerranée. Tout à fait le contraire. Cette fois-ci elle nous annonce l'arrivée d'armes, sous la forme d'un programme d'appui à la réforme du secteur de la sécurité en Tunisie. Un programme quantifié à 23 millions d'euros. La quantité en elle-même pour une Union Européenne dont les affaires, généralement se chiffrent en milliards d'euros, est dérisoire, c'est moins que rien. Ça ne représente même pas le chiffre qu'encaisse un de ces « honorables » députés du Parlement Européen pour exercer du lobbying afin de faire passer une loi permettant à une insignifiante compagnie usaméricaine d'écouler ses produits toxiques en Europe.
Mais c'est sûr que ça va donner des ailes aux faucons du MI pour répandre la guerre contre le « terrorisme » dans l'espace le plus ample possible et faire des morts autant que possible des deux côtés.
En Syrie, l'Union Européenne fournit depuis presque cinq ans les munitions directement ou via le Califat d'Istanbul, aux terroristes qui ont démoli presque totalement ce pays. Et depuis la guerre fait rage là-bas. Ces derniers jours on parle de plus en plus de soldats algériens qui tombent sous les balles des « terroristes ».
Le Maroc arrive encore à cacher ses morts. Mais c'est sûr qu'on aura les mêmes scènes de désolations, de ravages, de destructions et des morts dans cette partie du Maghreb Arabe. Les usaméricains et leurs transnationales, en premier lieu et les compagnies européennes en deuxième lieu sont fous pour les réserves d'hydrocarbures, de gaz et d'autres richesses de la région. Et ils ne peuvent s'en approprier qu'en détruisant tous ces pays. Les destructions créatives (Condolozza Rice dixit).
Quant à l'exportation de l'huile d'olive, elle profite aux mêmes mafias de toujours. Les tunisiens consomment de l'huile de soja ou de maïs, qui vaut beaucoup moins cher et dont les bienfaits ne sont d'aucune manière prouvés et bradent la bonne huile d'olive aux compagnies occidentales non pas pour la consommation alimentaire, mais pour en fabriquer des produits esthétiques, du shampoing, du gel de douche ou du savon. L'argent que rapporte l'huile d'olive, comme d'ailleurs tous les fruits, légumes, poissons et fruits de mer qu'on exporte à travers des intermédiaires locaux ou d'origine européenne installés directement à Tunis, va en partie dans les poches de la bourgeoisie, une autre partie pour pays les intérêts des dettes souscrites par la mafia au pouvoir et la grande partie dans les poches des commerçants européens. Aucun centime n'est investi au pays dans n'importe quelle infrastructure qui bénéficierait à l'ensemble de la population. Et qui se souci de la population en Tunisie ?
Conclusion le peuple est doublement perdant dans cette affaire d'exportation de l'huile d'olive et d'autres aliments frais. Il est arbitrairement privé de la consommation saine des produits de sa terre et de sa mer et il ne profite d'aucun euro que rapportent ces exportations, comme on l'a vu plus haut. De toute manière dans tous les pays « gouvernés » par les mafias se passe le même drame et les mêmes tragédies.
On aurait préféré exporter aux européens des boîtes de soleil, ou des produits raffinés de pétrole ou du gaz c'est plus rentable et plus logique. Mais la Tunisie se limite à produire et exporter ce que ses Maîtres lui exigent et ainsi maintenir perpétuellement le peuple dans la misère.
Mais c'est sûr que ça va donner des ailes aux faucons du MI pour répandre la guerre contre le « terrorisme » dans l'espace le plus ample possible et faire des morts autant que possible des deux côtés.
En Syrie, l'Union Européenne fournit depuis presque cinq ans les munitions directement ou via le Califat d'Istanbul, aux terroristes qui ont démoli presque totalement ce pays. Et depuis la guerre fait rage là-bas. Ces derniers jours on parle de plus en plus de soldats algériens qui tombent sous les balles des « terroristes ».
Le Maroc arrive encore à cacher ses morts. Mais c'est sûr qu'on aura les mêmes scènes de désolations, de ravages, de destructions et des morts dans cette partie du Maghreb Arabe. Les usaméricains et leurs transnationales, en premier lieu et les compagnies européennes en deuxième lieu sont fous pour les réserves d'hydrocarbures, de gaz et d'autres richesses de la région. Et ils ne peuvent s'en approprier qu'en détruisant tous ces pays. Les destructions créatives (Condolozza Rice dixit).
Quant à l'exportation de l'huile d'olive, elle profite aux mêmes mafias de toujours. Les tunisiens consomment de l'huile de soja ou de maïs, qui vaut beaucoup moins cher et dont les bienfaits ne sont d'aucune manière prouvés et bradent la bonne huile d'olive aux compagnies occidentales non pas pour la consommation alimentaire, mais pour en fabriquer des produits esthétiques, du shampoing, du gel de douche ou du savon. L'argent que rapporte l'huile d'olive, comme d'ailleurs tous les fruits, légumes, poissons et fruits de mer qu'on exporte à travers des intermédiaires locaux ou d'origine européenne installés directement à Tunis, va en partie dans les poches de la bourgeoisie, une autre partie pour pays les intérêts des dettes souscrites par la mafia au pouvoir et la grande partie dans les poches des commerçants européens. Aucun centime n'est investi au pays dans n'importe quelle infrastructure qui bénéficierait à l'ensemble de la population. Et qui se souci de la population en Tunisie ?
Conclusion le peuple est doublement perdant dans cette affaire d'exportation de l'huile d'olive et d'autres aliments frais. Il est arbitrairement privé de la consommation saine des produits de sa terre et de sa mer et il ne profite d'aucun euro que rapportent ces exportations, comme on l'a vu plus haut. De toute manière dans tous les pays « gouvernés » par les mafias se passe le même drame et les mêmes tragédies.
On aurait préféré exporter aux européens des boîtes de soleil, ou des produits raffinés de pétrole ou du gaz c'est plus rentable et plus logique. Mais la Tunisie se limite à produire et exporter ce que ses Maîtres lui exigent et ainsi maintenir perpétuellement le peuple dans la misère.
