
Suite à l’attaque terroriste qui a eu lieu, aujourd’hui, mercredi 18 mars 2015, le président de la République, Béji Caïd Essebsi, a prononcé un discours à l’adresse du peuple tunisien indiquant que la Tunisie est en guerre contre le terrorisme.
Le président de la République a affirmé que ces terroristes représentent une minorité sauvage qu’il faut, absolument, éradiquer sans la moindre tolérance ou pitié, et qu’à aucun moment ils ne doivent faire peur aux Tunisiens.
Par ailleurs, M. Caïd Essebsi a réitéré sa solidarité avec les forces de sécurité, ajoutant qu’il leur viendra en aide, et ce, en mettant à leur disposition tous les équipements nécessaires dans leur combat contre le terrorisme. Et d’enchaîner que, l’Etat s’opposera, dorénavant, à ce genre d’attentat.
Le président de la République a tenu, également, à présenter ses condoléances aux familles des défunts ainsi qu’à leurs pays, faisant part de sa compassion face à cet attentat lâche et abject.
S.H
fera le tour du monde aux frais du contribuable,les Tunisiens se debrouilleront seuls.
2- Au lendemain du 14 janvier 2011 sont revenus au pays des personnages assoiffés de pouvoir qui ont dissimulé leurs réelles intentions, les uns derrière le masque de la religion, les autres derrière le masque de la démocratie et d'autres derrière celui de la liberté. Ce groupe d'individus ont immédiatement pris la décision de donner, au nom de tout le peuple, leur soutien ou couverture à l'OTAN, et, par conséquent à la France de Nicolas Sarkozy, à l'Angleterre de David Cameron et à la Maison Blanche de Barak Obama pour envahir et détruire la Libye. La Libye dont on se plaint aujourd'hui, parce qu'on la considère la « centrale des terroristes ».
3- Quelques mois plus tard, ils répètent la même chose avec la Syrie et organisent à Tunis le premier Congrès des Amis de la Syrie pour faire subir aux syriens et à Bachar El Assad les mêmes sorts qu'aux libyens et à Kadhafi. Et depuis les « terroristes tunisiens » qui agissent en Libye, en Syrie et en Irak sont les plus nombreux parmi tous les autres arabes ou non arabes. Il est question de milliers de jeunes tunisiens parfaitement entraînés au maniement des armes et disposés à tout.
Conclusion la « révolution » ou le « printemps » sont venus pour permettre à « l'islamisme » de se faire une place politique et ainsi brouiller les cartes du jeu tout en gardant, à la satisfaction des commanditaires qu'on connait, la même ligne politique de toujours. Et ceux qui ont cru bien faire de reconnaître les « islamistes » comme forces politiques fiables, dans le pays et en dehors, ont sous-estimé le danger qu'ils représentent réellement.
Enfin tant que les « islamistes » ne sont pas éliminés de la scène politique et tant que la politique ne change pas pour inclure tout le peuple, et, elle ne peut le faire qu'avec une rupture radicale avec la politique du passé, les « terroristes » ne seraient jamais à bout de souffle et les opérations qu'ils peuvent entreprendre dans le futur, seraient encore à chaque fois plus douloureuses les unes que les autres.