
Issam Dardouri, président de l'organisation tunisienne de la sécurité et du citoyen, est revenu sur l’affaire des médicaments envoyés en Libye par une partie sécuritaire tunisienne, révélée par le syndicaliste Sahbi Jouini lors d’une intervention télévisée. Alors que ce dernier a affirmé sur Al Hiwar Ettounsi, le 18 février, détenir des informations confidentielles sur des opérations effectuées par des parties sécuritaires tunisiennes, Issam Dardouri a déclaré aujourd’hui sur Shems Fm qu’une plainte sera déposée contre les parties en question.
Il est à rappeler que Sahbi Jouini, secrétaire général de l’Union nationale des syndicats des forces de la sûreté tunisienne, a affirmé qu’une partie sécuritaire, dont il a préféré ne pas évoquer le nom, a envoyé 40 tonnes de médicaments vers la ville libyenne de Zenten.
Pour sa part, Mehdi Bechaouech, porte-parole du syndicat des employés de la direction générale des unités d’intervention, a expliqué, dans une déclaration à la même radio, que l’envoi des médicaments en Libye « a été effectué dans un cadre officiel entre la Tunisie et la Libye ». « Une affaire qui comporte certaines données confidentielles », a-t-il dit, « qui ne peuvent être communiquées via les médias ». En effet, M. Bechaouech affirme que de telles accusations ont été exploitées par des parties syndicalistes afin de viser l’institution sécuritaire.
On notera qu’un communiqué a été rendu public, il y a deux jours, par les syndicats de la Garde Nationale et de la direction générale des unités d'intervention dans lequel les signataires reviennent sur les « révélations d’informations délicates et dangereuses par certaines parties syndicales, sur les plateaux télé ». Un communiqué qui viserait, en premier lieu, Walid Zarrouk, Habib Rachdi, Sahbi Jouini, Issam Dardouri, et d'autres sécuritaires, et ce selon les déclarations de Sami Gnaoui, qui affirme que les syndicalistes cités seraient « manipulés par l’un des hauts cadres du ministère de l’Intérieur qui essaierait de faire mainmise sur le travail syndical ».
M. Gnaoui, secrétaire général du syndicat de la Garde Nationale, a appelé, sur Mosaïque Fm aujourd’hui, à l’ouverture d’une enquête afin de connaitre les personnes à l’origine de cette fuite de documents sécuritaires.
S.T.
Que voulez-vous faire:
Le Sinistre de l'intérieur c'est le changement dans la contunuité comme on dit un peu partout:
Le bon sens près de chez vous!!!!
Je pouffe!!!!
C'est la meilleure ! Au lieu d'appeler à l'ouverture d'une enquête pour comprendre les dessous de l'affaire des médicaments (dons ? pots de vins ? aide pour les combattants de Haftar, Fajr libya, Daech ?), Mr Gnaoui cherche à savoir qui a vendu la mèche ! Cela me rappelle l'affaire du document de la CIA qui informait le MI de l'assassinat de Feu M Brahmi ; A l'époque, Les hauts cadres et le ministre du MI se sont pris à ceux qui ont fuité le document, occultant le vrai problème qui est le manquement au devoir par négligence ayant entraîné la mort d'un citoyen. Ces responsables doivent comprendre que désormais, le citoyen a le droit d'être informé de tout ce qui le concerne de près ou de loin et je persiste à dire que ces 40 tonnes de médicaments, achetés par l'argent du contribuable, auraient dû être distribués sur nos dispensaires et hôpitaux qui en manquent toujours ; On ne peut se permettre dans les conditions de crise actuelle, le luxe d'être charitable envers les libyens; Nous sommes d'abord responsables des citoyens Tunisiens. Le bon sens exige que l'enquête soit menée pour déterminer les responsables de cette gestion calamiteuse des biens publiques et non pour savoir qui a fuité l'information que personne n'a contesté !
"Lorsque l'on veut enterrer une affaire, on nomme une commission d'enquête".
Combien d'enquêtes ont été ouvertes en Tunisie, depuis 2011 ? Des dizaines et des dizaines. Toutes n'ont pas abouti.
Oui, il y a eu transfert de médicaments à Zenten. Pour qui ? Moi, en tout cas, je n'en sais rien et je m'en fiche....
Réveille toi gueux et défends tes intérêts car dont moins d'1 an tu n'auras que tes yeux à pleurer et ça ne vaut vraiment pas la peine de pleurer sur le sort d'un geuuuuuuuux.