
Suite à la vive polémique suscitée par son émission «A celui qui ose seulement », l’animateur, Samir El Wafi a été, aujourd’hui, lundi 23 février 2015, invité sur le plateau de 24/7, pour revenir sur les coulisses de ladite émission, qui a accueilli le neveu de Leila Trabelsi, Seif Trabelsi.
Samir El Wafi a tenu à défendre son émission, indiquant qu’il est satisfait du taux d’audience réalisé. Pour sa part, Me. Charfeddine Kellil, avocat qui s'est illustré dans l'affaire des martyrs et blessés de la révolution, a trouvé que la présence de Seif Trabelsi est blessante pour les Tunisiens. Il a suggéré à M. El Wafi de consulter la HAICA dans le cas où son émission pourrait être polémique. Cette proposition a été fortement contestée par l’animateur, qui a considéré qu’il s’agit d’une atteinte à la liberté des médias, avant d’enchaîner que ce genre d’émission « people » est très apprécié par les Tunisiens.
Réagissant à ces propos, le chroniqueur, Mohamed Boughalleb a rappelé que la chaîne Al Hiwar Attounsi est, désormais, une chaîne de télévision privée et que les téléspectateurs sont loin d'avoir été blessés par le contenu de l'émission puisque c'est l'identité de l'amante de l'ancien président qui les intéresse le plus.
S.H
C'est peut être deux ou trois fois que j'ai eu l'immense privilège et honneur de serrer la main de cet homme. Un de ces moments fut dans les locaux du Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique par une journée suffocante d'été ou il me reçut dans son bureau silencieux et frais.
L'homme était un puit de science et de culture et comme d'autres grands de la Tunisie moderne tel Hedi Nouira, il vouait à Bourguiba et à la Nation Tunisienne un respect spontané, naturel, et presque inné.
Mais surtout cet homme avait compris que dans l'intérêt de la Tunisie et de son peuple, il fallait préserver un état Tunisien stable et sécuritaire quitte à maintenir au pouvoir le même gouvernement et le même leader qui n'étaient pas parfaits.
En éducation et en sciences, cet homme a été l'extension immédiate du rêve de Bourguiba d'un peuple pauvre mais dont l'arme éternelle serait le savoir.
La mort de cet homme est un autre moment douloureux pour le fonctionnaire de l'état Tunisien que je serai toujours.
Les morts des grands hommes poussent les peuples à faire le point et à examiner le bilan des décennies passées.
Aujourd'hui et avec le départ de cet homme vers l'éternel, la Tunisie a perdu un de ses fondateurs et pionniers.
La Nation Tunisienne s'effrite car elle a perdu tout et même l'honneur dans une fausse révolution ***, mais dont les vrais auteurs se trouvent à des milliers de lieues du Palais de Carthage.
La révolution Tunisienne a signifié le retour au protectorat et avec la mort de cet homme ont disparu plus d'indépendance et plus de souveraineté acquises par le sang.
Je ne suis pas le professeur de droit et l'encyclopédie vivante qu'Abdelaziz Ben Dhia était et ma vision de la Tunisie et de son peuple demeurent simplistes :
Une Nation bâtie dans le sang par une élite Nationaliste Bourguibienne et Benalienne qui a succombé à l'offensive du reste et des autres, c'est à dire de militants des droits de l'homme et d'islamistes qui ne sont autres que des traitres et de la racaille employés par diverses puissances étrangères.
Le Professeur Ben Dhia comme Bourguiba a sa mort, devra rendre des comptes a Dieu le tout puissant qui comme pour le Combattant Suprême lui dira :
«Comme Si l'Habib, tu as perdu une vie entière à les éduquer pour qu'ils se retournent un jour contre toi ».
F.M. Alias JOHN WAYNE
Ancien Elève au Collège Sadiki
Diplômé d'Histoire et de Sciences Politiques de l'Université Paris-Sorbonne.
Ancien Fonctionnaire aux Ministères des Affaires Etrangères et de l'Intérieur Tunisiens des gouvernements d'Habib Bourguiba et de Zine El Abidine Ben Ali.
Diplomate de carrière et spécialiste de la sécurité et du renseignement.
Kellil en est un petit échantillon.
Ce qui est réellement blessant plutôt, c'est que beaucoup de Tunisiens maintenant, malheureusement, regrettent Ben Ali à cause précisément de l'incompétence et de la médiocrité des opportunistes parachutés après la révolution.
Il faut fournir à ces pseudo-démocrates des tonnes et des tonnes d'explications pour leur faire comprendre que la liberté d'expression est pour tout le monde, sinon c'est le retour à la dictature avec de nouveaux dictateurs.
Revenons donc à cette émission qui semble avoir choqué certains.
Voilà les conclusions qu'il est possible, à mon humble avis, d'en tirer:
* Le taux d'écoute de 74% ne provient pas du caractère people de l'émission mais montre combien les tunisiens ont besoin de savoir et de connaître la réalité des choses. Il sait que la partie immergée de l'iceberg dépasse de loin celle émergente
* Qu'il y a chez certains comme une appréhension en voyant approcher le grand déballage. Car alors, immanquablement, plusieurs réalités vont voir le jour et des cartes vont être dévoilées.
L'adage dit bien qui se sent morveux...
A mon sens c'est pour cette raison que l'on insiste pas trop sur le retour de Ben Ali et consort pour le/les juger. Plus ils seront loin et mieux certains vont continuer à se porter.
A ma connaissance toute personne contre laquelle la justice n'a rien à reprocher est libre de parler. Et puis porter le nom d'une famille, à l'origine des maux que nous vivons, ne peut constituer une tare ni un fardeau à celui l'endosse si elle n'a rien à se reprocher.
Ayons donc le courage, en militant avec force détermination,pour la mise en place de cette commission vérité et justice qui tarde à voir le jour, de régler une fois pour toute ce passage à une nouvelle phase de construction ou de reconstruction de notre Tunisie, notre capital à toutes et à tous. Ne faisons pas comme les français qui traînent encore à ce jour ce boulet de leur division entre pétainistes et résistants et inspirons nous plutôt des sud-africains, des roumains, des polonais ou plus près de chez nous des espagnols.Ils ont su tourner très vite la page. Ils ne sont pas plus intelligents que nous autres tunisiens. Et puis et surtout ne donnons pas raison à ceux qui regrettent l'ère Ben Ali en montrant que nous savons prendre de la hauteur!