
La ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Salma Elloumi Rekik, a accordé, aujourd’hui, une longue audience au bureau exécutif de la Fédération Tunisienne de l’Hôtellerie.
Lors de cette rencontre, le ministère de tutelle et les professionnels, se sont concertés afin de fixer les priorités et les urgences pour un secteur vital pour l’économie tunisienne. Des pistes d’actions se rapportant notamment à la question urgente de l’endettement hôtelier, à l’amélioration de l’environnement dans les zones touristiques, à la diversification, à la qualité, à la commercialisation et à la promotion du produit touristique ainsi qu’à la refonte du système de la formation touristique, ont été discutés lors de cette rencontre.
Le président de la FTH, Radhouan Ben Salah, a exprimé, dans ce sens, sa satisfaction quant à la réaction très positive de la ministre à tous les problèmes qui lui ont été soumis.
S.H (Avec communiqué)
Le gouvernement et le ministère des transports devraient revoir la politique en terme de transport aérien pour qu'elle soit compatible avec le développement du tourisme.
Il serait utile de faire revenir les tour-opérateurs en redonnant vie à la rentabilité du charter. Il faut que les compagnies aériennes, à commencer par Transavia, arrêtent de pratiquer des prix à perte ce qui cause du tort et de lourdes pertes aux compagnies tunisiennes et qui rend le charter non rentable et fait fuir de fait les tour-opérateurs. Il faut remettre de l'ordre dans le secteur du transport aérien en empêchant les compagnies de faire du dumping sous prétexte du Yield Management et ce pour de simples raisons stratégiques de développement et de prise de part de marché, financés par des pertes recapitalisées. En basse saison le siège est proposé à 120' TTC entre Paris et Tunis et en haute saison il est à 600 ou 700' !
Imaginez une boulangerie qui vend le pain à 10 millimes quand il n'y a pas de demande ou pour pousser les autres boulangeries de la ville à la fermeture et à 10 dinars quand les gens veulent consommer ou quand elle est en situation de monopole !
Cette gabegie n'existe que dans l'aérien sous l'influence du puissant lobbying des compagnies aériennes et de l'industrie aéronautique. Il faudrait que des experts du transport aérien issus des compagnies aériennes elles-mêmes définissent le seuil de rentabilité et donc de vente d'un aller-retour entre Paris-Tunis par exemple et mettent en place une entité de contrôle des prix pour interpeller les contrevenants pratiquant le dumping.
Plus aucun TO n'opère en basse et en moyenne saison et pour cause : le prix de l'aérien pratiqué par les compagnies régulières entre la France te la Tunisie sur ces périodes ne dépasse que rarement les 150' TTC alors que le charter coute 250 à 280' TTC. Pour cette raison aucun TO n'affrète plus sur la Tunisie en ces périodes et les clients sont orientés vers les destinations concurrentes où les TO sont engagés, ce qui est normal.
Ce ne sont pas les compagnies aériennes qui créent la demande vers un pays sinon les prix de Transavia auraient inondé depuis longtemps la Tunisie de Touristes ! Au lieu de cela, les prix de Transavia tirent les prix de Tunisair, de Nouvelair et de Syphax artificiellement vers le bas en leur causant des pertes énormes et cannibalisent au passage la demande existante composée essentiellement de trafic ethnique avec de rares touristes opportunistes.
La preuve que les tarifs de Transavia ne sont pas transparents c'est que cette compagnie continue à perdre de l'argent après près de 10 ans de son lancement ce qui ne l'empêche pas de commander plus d'une vingtaine d'avions pour son développement !!!!
Bonne chance à Madame Elloumi
Elle a déjà rencontré les artisans,fait une conférence de presse, visité Djerba et son problème de pollution, et maintenant rencontré les professionnels.
Pour moi, numéro 1 des ministres pour l'instant.
Il lui reste aussi à voir le problème des transports lié au tourisme intérieur tel qu'avions pour Tozeur ou trains pour Gabès ou encore Jendouba (Ain Draham) ...
ces hoteliers sont des independants et ils gerent leurs hotels comme ils le veulent donc pourquoi les aider, le ministere du tourisme n est pas le ministere des hoteliers , ni des agences de voyages, il faut des lois pour reglementer les professions et surtout de mettre des balises car le free for all est toujours present dans le monde du tourisme en Tunisie