
« L’ancien régime est révolu mais les Destouriens sont encore présents sur la scène politiques et ils disposent de compétences », a déclaré Hamed Karoui, président du mouvement Destourien, sur les ondes de radio Jawhara Fm, aujourd’hui mercredi 11 février 2015.
Intervenant dans le cadre de l’émission Politica, M. Karoui a déclaré que si les Destouriens sont aujourd’hui présents sur la scène politique c’est, notamment, grâce aux efforts de deux personnalités : Béji Caïd Essebsi et Rached Ghannouchi. « Si les Destouriens n’ont pas été exclus, c’est grâce à eux. Ce sont deux hommes d’Etat qui ont constitué un rempart à notre exclusion. Si Béji Caïd Essebsi est un homme d’Etat, qui l’a prouvé à travers son exercice du pouvoir, Rached Ghannouchi l’est également. Ce dernier a privilégié l’intérêt national », a-t-il dit en substance.
S.T.
En espérant que mon dernier commentaire soit publié complet (à cause d'un erreur de clavier avant l'envois), je tiens à préciser que l'interview à Kamel Eltaïef du mars 2011, par L'EXPRESS, est toujours en ligne avec ses commentaires, dont nombreux sont signés "John Wayne", en "expert sécuritaire" de l'Intérieur tunisien, qui s'évertue à défendre la politique de Ben Ali et à faire du brouillard sur le coup d'Etat et la trahison de Bourguiba orchestrés par Kamel Eltaïef sur indication des USA.
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/tunisie-tout-passait-par-leila-trabelsi_972065.html
Les Tunisiens doivent prendre conscience de comment le bâtisseur de la Tunisie moderne et laïque, Habib Bourguiba, fut vilement trahi pour porter en avant les islamistes, sous ordre des USA! Le même scénario aujourd'hui, l'histoire ne peut que répéter à cause de ceux qui montrent de l'ignorer!
N.G.M. - activiste D.H. et correspondant bénévole UE
Kamel Eltaïef est une personne très influente politiquement, ce que lui même affirme d'ailleurs à la presse, mais la rumeur court qu'il soit aussi un agent de la CIA. Notre diplomé de la
Les éléments d'informations que vous apportez sont probants et vont dans le sens de ce que j'essaie d'expliquer depuis longtemps. Il est avéré que Ben Ali a, en quelque sorte, trahi Habib Bourguiba. Il s'est trompé lourdement dans le dossier des islamistes avant 1987 et après cette date. Il était très ignorant des réalités politiques et ceux qui l'on entouré ne l'ont pas aidé : c'est le cas de Karoui qui l'a induit en erreur et probablement le cas aussi de. K. Letaïef.
Toutes mes sympathies ! surtout que ce que vous affirmez confirme ma pensée et mon étude politique. Depuis la fin de l'été 2014, le nouveau parti "mouvement déstourien" (fondé sur le plaisir de la fourchette et du bon vin avant tout) avait déjà conclu un accord "sous la table" avec Ennahdha : retour des colonnes du RCD et "compromis" politique était de mise. Je ne trouve pas un geste éthiquement admissible faire de révélation en anonymat, je dirais pourtant qu'un haut cadre et figure clef du RCD a eu un entretien dans un café avec moi, où ma polémique a brillé dans ce sens. Il était clair qu'on allait vers la catastrophe, surtout que la ficelle principale était encore une fois tirée par Kamel Eltaïef, ***.
C'est bien cela le funeste héritage du 7 novembre, autrement dit - la trahison de Bourguiba par une bande d'opportunistes et de vendus aux louches intérêts des USA (surement à l'époque comme aujourd'hui avec un Obama qui est reconnu lui aussi membre des Frères "du diable"), c'est le retour de l'histoire!
A ceux qui croient que Ben Ali a tout fait, tout gagné, tout combattu pour éliminer la mouvance islamiste, et bien je dois dire : "NAÏFS" "démagogues et manipulés"!
Tous les problèmes que nous avons avec la mouvance islamiste viennent de la TRAHISON DE BOURGUIBA, par Ben Ali, sous conseil de Kamel Eltaïef -*** !
Bourguiba voulait bien débarrasser la Tunisie de la canaille qui était déjà en geôle en attente de la JUSTE CONDAMNATION (travaux forcés à perpétuité pour Rached Khridji alias Ghannouchi, peine de mort pour Ali Larîdh, etc etc).
Mais BEN ALI fut traite au "zaïm" tunisien, sans regard à la confiance lui accordé, pour plaire aux USA et pour son propre compte, pour devenir Président par complaisance aux USA, et LES FIT LIBÉRER en suite !
NON, Bourguiba AVAIT VU JUSTE comme d'habitude, il avait vu la criminalité idéologique du Mouvement de la Tendance Islamique ("Ittijah al-islami") que Ben Ali fit réintégrer en politique avec le nom sournois et mimétique de "Ennahdha" à son grand damne le jour venu !
Mes pauvres rêveurs nostalgiques du flic-président qui a échoué, trahi à sa fois par les siens (Kamel Eltaiëf en primo, Kamel Morjane, Général Ammar, etc etc - la liste est longue), INFORMEZ-VOUS des faits de 1987, si vous les avez oubliés!!
Allez prendre l'Annuaire de l'Afrique du Nord, CNRS (Conseil National de la Recherche Scientifique), Année 1987, "Tunisie", article rédigé magistralement par la journaliste Asma Larif-Béatrix et qui rappelle ainsi:
-- à p.649 du rapport: "C'est à l'Université que les troubles avaient débuté selon le schéma désormais très classique : gréves et affrontements entre les étudiants, interventions de la police et arrestations et le cycle recommence. Il faut croire cependant que le désordre à l'Université et l'agitation qui y sévissait avaient revêtu un caractère particulièrement intense pour que le Président intervienne, le 20 février, en conseil des ministres pour mettre en garde contre les agitateurs, 'La minorité agissante d'étudiants islamistes'. Deux semaines plus tard, le 9 mars, le secrétaire général du Mouvement de tendance islamique (MTI), R. Ghannouchi fut interpellé par la police. Les arrestations touchant les membres du MTl ou ses sympathisants se multiplièrent, notamment après l'arrestation, à Paris, de terroristes munis de passeports tunisiens et après la rupture des relations diplomatiques de la Tunisie avec l'Iran, le 26 mars, faisant suite à la découverte, chez un groupe de Tunisiens, d'un petit arsenal d'armes et de tracts qui seraient d'origine iranienne."
Etc etc. il y a des belles surprises dans ce rapport, lisez-le de vous-même et sachez tous que la seule chose que vraiment aurait arrêté les islamistes une FOIS pour TOUTE, la réforme de la CEDAW, la liberté complète de la femme tunisienne selon les normes internationales des Nations Unies, Ben Ali a attendu le 7 novembre 2010 pour l'entamer.
Un mois après, c"était le coup d'Etat! Mais si seulement aurait agit en 2004 ou 2005, il aurait put facilement triompher des islamistes.
Myopie et traîtrise du bourguibisme : voilà Ben Ali résumé et ses brocantes du parti de Karoui!
N.G.M. - activiste D.H., correspondant bénévole U.E.