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Tunisie- Grève des ingénieurs du 23 au 25 février courant
Le Syndicat national des ingénieurs tunisiens vient de décréter une grève de trois jours, du 23 au 25 février 2015.
Dans un préavis de grève signé par le président du syndicat Fakherddine Khlifa, le syndicat reproche au gouvernement son manque de réactivité face à ses revendications, notamment la détérioration de la situation de la profession et de la situation sociale des ingénieurs outre la baisse des salaires pratiqués.
I.N
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Commentaires (3)
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L'ingénieur ce mal aimé
Brahim Merabet
| 10-02-2015 13:00
Sous d'autres cieux, les ingénieurs bénéficient d'une meilleure considération.
D'autres métiers en Tunisie disposent de la faculté de réguler leur nombre en fixant en amont les quotas annuels et les conditions d'accès, comme les experts comptables ou les avocats.
Les ingénieurs en Tunisie sont réduits à quémander des augmentations et des avantages dans le secteur public, sans possibilité de peser légalement sur le nombre ou la formation des ingénieurs.
Pourquoi ne pas imaginer un système où les ingénieurs participent d'une manière ou d'une autre à l'octroi des autorisations pour les écoles privées pour initier des cycles de formation d'ingénieurs.
Pourquoi l'ordre des ingénieurs n'a pas pouvoir pour fixer le numerus clausus des concours des écoles préparatoires ou pour les contenus pédagogiques ?
Pourquoi l'ordre ne garantie pas les diplômes d'une manière directe en assistant à tous les jurys d'octroi de diplômes, et ne juge pas les fautes des ingénieurs, de façon à protéger la société et les ingénieurs ?
D'autres métiers en Tunisie disposent de la faculté de réguler leur nombre en fixant en amont les quotas annuels et les conditions d'accès, comme les experts comptables ou les avocats.
Les ingénieurs en Tunisie sont réduits à quémander des augmentations et des avantages dans le secteur public, sans possibilité de peser légalement sur le nombre ou la formation des ingénieurs.
Pourquoi ne pas imaginer un système où les ingénieurs participent d'une manière ou d'une autre à l'octroi des autorisations pour les écoles privées pour initier des cycles de formation d'ingénieurs.
Pourquoi l'ordre des ingénieurs n'a pas pouvoir pour fixer le numerus clausus des concours des écoles préparatoires ou pour les contenus pédagogiques ?
Pourquoi l'ordre ne garantie pas les diplômes d'une manière directe en assistant à tous les jurys d'octroi de diplômes, et ne juge pas les fautes des ingénieurs, de façon à protéger la société et les ingénieurs ?
