C’est à la salle de cinéma le Colisée, que le président de la République, Moncef Marzouki a choisi de démarrer sa campagne électorale, en ce dimanche 2 novembre 2014, pour le scrutin présidentiel. L’Avenue Habib Bourguiba était submergée par une forte présence policière et militaire mais aucune fermeture d’accès aux bretelles ou autres n’a été opérée.
Devant la salle du Colisée une grande foule a été empêchée d’y entrer, motif présenté par les agents de sécurité : la salle affiche complet et impossible de faire entrer qui que ce soit ! D’après un confrère, à l’intérieur de la salle et à la suite du discours de Moncef Marzouki, des personnes parmi le public posaient des questions à ce dernier, des questions qui paraissaient toutes préparées et ne donnaient guère dans la spontanéité.
Bien que Moncef Marzouki ait eu un retard d’une heure à son rendez-vous avec ses électeurs, il ne s’est pas éternisé au Colisée et à sa sortie un véritable cafouillage a eu lieu. Des citoyens présents sur place brandissaient des drapeaux de la Tunisie avec le numéro de la candidature de Marzouki et scandaient des slogans anti-Nidaa Tounes et Béji Caïd Essebsi.

Le président de la République a déchainé la foule et a été fidèle à sa réputation de président populiste en s’arrêtant un coup pour saluer ses supporters ou encore embrasser un petit garçon. Après son départ, les sympathisants de Marzouki ont continué à manifester leur soutien à l’avenue Habib Bourguiba.