Le député CPR, Samir Ben Amor a posté, ce soir du vendredi 15 novembre 2013, sur sa page Facebook, une attaque virulente contre la personne de son collègue à l’ANC, Abdelaziz Kotti (ex-CPR et actuel élu de Nidaa Tounes), et ce en réplique à ses propos parus aujourd’hui sur les colonnes d’un des journaux de la place, selon ses dires.

Dans ce post, réparti sur quatre points, Samir Ben Amor commence par faire un rappel de son passé de militant contre la dictature avant de qualifier M. Kotti « d’illustre inconnu qui avait mendié une tête de liste du CPR à l’Ariana ».
Poursuivant la comparaison, M. Ben Amor, qui semble sortir de ses gonds, met l’accent sur son combat après les élections du 23 octobre 2011 pour la réalisation des objectifs de la révolution alors que M. Kotti, qu’il qualifie de « traitre », n’a pas hésité à « se vendre à la bande à Kamel Letaief et de s’allier avec le chef du parti du Molotov, Béji Caïd Essebsi, afin de l’aider à dépasser ses difficultés financières », selon ses propres termes.
En conclusion de ce post, il a insisté sur le fait qu’il est l’un des rares à avoir les mains propres.

Rappelons que les clashs entre les deux hommes ne datent pas d’aujourd’hui. L’attitude de Ben Amor pourrait être justifiée par le fait que Abdelaziz Kotti avait, déjà, défié Samir Ben Amor d’apporter les preuves de ses multiples accusations et l’avait traité, à son tour, lors d’une séance plénière du 5 juin 2013, « d’appartenir à l’appareil de la police politique et d’avoir été rémunéré pour cela jusqu’au 14 janvier ».
« C’est pour cela que cette personne et que ce député irrespectueux n’a pas le droit de dénigrer et d’accuser ses collègues d’avoir vendu leurs âmes », avait-il précisé. Il y a quelques jour et sur sa page Facebook, Samir Ben Amor a, quant à lui, traité l'élu Kotti, , de criminel, au moyen d'un jeu de mot se basant sur le nom de celui-ci.