Le président de la République, Moncef Marzouki, a précisé, lundi 24 juin 2013, lors de la cérémonie commémorant le 57ème anniversaire de l’Armée nationale, qu’aucune institution n’était au dessus de la loi tout en dénonçant la campagne de dénigrement visant l’institution militaire et certains de ses hauts gradés.

« En cette ère de démocratie et de liberté, aucune institution ne peut se targuer d’être au-dessus des critiques et de l’évaluation, à condition qu’elles soient constructives et positives », a-t-il dit en substance avant d’ajouter qu’il « condamne catégoriquement certaines déclarations destructrices visant l’Armée et ses hauts officiers en vue de saper le moral de cette institution qui s’acquitte de ses missions nobles pour défendre la patrie et protéger la sécurité de ses citoyens et de ses biens dans un esprit de sacrifices et de dévouement inégalables pour la Tunisie».

Le message de Moncef Marzouki est clair et s’adresse à Mohamed Abbou, Secrétaire général du « Tayyar » qui a été le seul politicien tunisien à insister, persister et réclamer, haut et fort, des changements à la tête de l’Armée nationale à cause, selon lui, de « son impuissance à faire face aux incidents de Jebel Châambi.