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Karima Souid défend la politique française vis-à -vis de la Tunisie

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Dans une interview effectuée par le journal régional français "Lyon Capitale" et publiée aujourd'hui 14 février 2013, Karima Souid, députée à l'Assemblée Nationale Constituante, vice-présidente en charge de l'Information et de la Communication et également native de Vénissieux en France, s'est exprimée par rapport à l'actualité en Tunisie, une semaine après l'assassinat de l'opposant Chokri Belaïd.
Elle a affirmé qu'en dépit des slogans scandés par les islamistes contre la France, "Mélenchon figure politique française était à Tunis pour témoigner sa solidarité à la veuve de Chokri Belaid et à sa famille politique. Il a été accueilli avec chaleur et émotion. La Tunisie et la France, c'est plus que des liens fraternels. Et ce, pour la grande majorité des tunisiens".
Elle a ajouté que "les déclarations de Manuel Valls sur l'échec des printemps arabes a fait grincer des dents une frange de la classe politique tunisienne aujourd'hui au pouvoir. Mais en disant que la France donnera l'asile politique aux opposants tunisiens, il nous encourage indirectement à continuer le combat pour faire justement réussir ces printemps arabes. Il nous dit de ne pas avoir peur et dresse un filet de sécurité à nous toutes et à nous tous, funambules de la politique tunisienne, cibles potentielles de la violence politique tunisienne".
En tant que franco-tunisienne, Karima Souid a ajouté que "les relations franco-tunisiennes ont beaucoup évolué, dans le bon sens… Les choses sont dites de manière transparente et audible… On traite d'égal à égal… Une nouvelle diplomatie se met en place".
Quant à sa démission du parti Ettakatol, présentée juste la veille de l'assassinat de Chokri Belaïd, Karima Souid a déclaré qu'il s'agit "d'un divorce largement consommé, largement mûri et réfléchi... On nous avait promis qu'en participant à la Troïka, nous serions les gardiens des libertés, que nous dénoncerions Ennahdha de l'intérieur… J'ai dénoncé l'affaire de la Mannouba, trépigné, devant le silence de Ettakatol, hurlé le 9 avril, le 14 septembre...
Je rejoins beaucoup de mes autres amis démissionnaires ainsi que les députés démocrates restés dans l'opposition. Je me sentirai moins seule et plus soutenue. Peut-être aurai-je alors moins besoin d'exploser...Je continuerai mon combat dans le calme, épaulée par les "vrais" démocrates "a-t-elle conclu.
Enfin et commentant l'initiative de Hamadi Jebali d'opter pour un gouvernement de technocrates, elle l'a qualifiée de "tardive certes mais qu'il faut absolument soutenir! … Il faut montrer que nous sommes responsables et patriotes. C'est ce qu'a fait Jebali et vous avez pu voir l'engouement quasi-unanime pour sa démarche. J'ai donc encore espoir que les colombes l'emportent sur les vautours....
Elle a affirmé qu'en dépit des slogans scandés par les islamistes contre la France, "Mélenchon figure politique française était à Tunis pour témoigner sa solidarité à la veuve de Chokri Belaid et à sa famille politique. Il a été accueilli avec chaleur et émotion. La Tunisie et la France, c'est plus que des liens fraternels. Et ce, pour la grande majorité des tunisiens".
Elle a ajouté que "les déclarations de Manuel Valls sur l'échec des printemps arabes a fait grincer des dents une frange de la classe politique tunisienne aujourd'hui au pouvoir. Mais en disant que la France donnera l'asile politique aux opposants tunisiens, il nous encourage indirectement à continuer le combat pour faire justement réussir ces printemps arabes. Il nous dit de ne pas avoir peur et dresse un filet de sécurité à nous toutes et à nous tous, funambules de la politique tunisienne, cibles potentielles de la violence politique tunisienne".
En tant que franco-tunisienne, Karima Souid a ajouté que "les relations franco-tunisiennes ont beaucoup évolué, dans le bon sens… Les choses sont dites de manière transparente et audible… On traite d'égal à égal… Une nouvelle diplomatie se met en place".
Quant à sa démission du parti Ettakatol, présentée juste la veille de l'assassinat de Chokri Belaïd, Karima Souid a déclaré qu'il s'agit "d'un divorce largement consommé, largement mûri et réfléchi... On nous avait promis qu'en participant à la Troïka, nous serions les gardiens des libertés, que nous dénoncerions Ennahdha de l'intérieur… J'ai dénoncé l'affaire de la Mannouba, trépigné, devant le silence de Ettakatol, hurlé le 9 avril, le 14 septembre...
Je rejoins beaucoup de mes autres amis démissionnaires ainsi que les députés démocrates restés dans l'opposition. Je me sentirai moins seule et plus soutenue. Peut-être aurai-je alors moins besoin d'exploser...Je continuerai mon combat dans le calme, épaulée par les "vrais" démocrates "a-t-elle conclu.
Enfin et commentant l'initiative de Hamadi Jebali d'opter pour un gouvernement de technocrates, elle l'a qualifiée de "tardive certes mais qu'il faut absolument soutenir! … Il faut montrer que nous sommes responsables et patriotes. C'est ce qu'a fait Jebali et vous avez pu voir l'engouement quasi-unanime pour sa démarche. J'ai donc encore espoir que les colombes l'emportent sur les vautours....
D.M
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