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Siliana - Iyed Dahmani fond en larmes à l'ANC… clash entre députés d'Ennahdha et de l'opposition
29/11/2012 | 1
min
Siliana - Iyed Dahmani fond en larmes à l'ANC… clash entre députés d'Ennahdha et de l'opposition
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Revenant de Siliana avec d’autres élus et membres du parti Al Joumhouri, Iyed Dahmani s’est exprimé, ce jeudi 29 novembre 2012, à l’Assemblée nationale constituante (ANC), au sujet de la situation dans cette région qui connaît de violents affrontements entre forces de l’ordre et manifestants.
Iyed Dahmani s’est indigné, lors de son intervention, du fait que ces manifestants blessés et réprimés, soient traités par le gouvernement de symboles de l’ancien régime et de contre-révolutionnaires. « Quand les membres de ce gouvernement regardaient ce qui se passait à la télévision, les enfants de Siliana brûlaient les premiers portraits… Il est hors de question de laisser passer ça avant de savoir, avant d’établir la vérité sur ceux qui ont rendu aveugles les enfants de Siliana, sur ceux qui ont fait pleurer les mères de Siliana ! », s’exclame Iyed Dahmani avant de fondre en larmes et que les députés ne se lèvent pour chanter l’hymne national.



Sahbi Atig, intervenant par la suite, a qualifié les larmes du député de larmes de crocodile et a menacé, appelant à la responsabilité de tous, que si cela continuait comme ça, la Tunisie deviendrait la Somalie.
Dans les coulisses de l’Assemblée nationale constituante, la tension est à son comble, comme le montre une vidéo de Mosaïque Fm (voir ci-dessous). Sahbi Atig attaque les députés d’Al Joumhouri : « Qu’est-ce que vous êtes allés faire là-bas ? Vous avez politisé l’affaire vous et vos syndicalistes corrompus ! ». Iyed Dahmani prend alors à partie plusieurs députés d’Ennahdha : « Vous n’étiez pas présents, comment pouvez-vous affirmer ça ? Vous n’étiez pas présents ! Si votre fils est frappé aux yeux, qu’est-ce que vous diriez ? », répète t-il, des sanglots dans la voix.
Egalement présents, Issam Chebbi accuse le parti au pouvoir de tuer les citoyens : « Vous êtes des criminels ! Vous êtes comme Ben Ali ! Vous réprimez comme Ben Ali ! », lance t-il, avant de s’éloigner.


29/11/2012 | 1
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