Dans un communiqué rendu public, lundi 1er octobre 2012, l’Observatoire tunisien pour l’indépendance de la magistrature (OTIM) précise que, suite à la déclaration du bureau exécutif de l’Union tunisienne pour l’industrie, le commerce et l’artisanat (UTICA), les critiques faites par l’Observatoire concernaient le mouvement annuel dans le corps de la magistrature en tant que tel et n’avaient nullement l’intention de faire impliquer la centrale patronale dans des conflits superflus.
Dans le même communiqué, l’OTIM persiste, toutefois, à dire que la promotion du mari de la présidente de l’UTICA au poste de procureur de la République près la Cour de première instance de Tunis, crée un conflit d’intérêt manifeste et peut, éventuellement, influer sur l’issue de certaines affaires, notamment celles impliquant des hommes d’affaires.
L’OTIM réaffirme que, du moment que le ministre de la Justice n’est pas revenu sur la décision de cette nomination, le magistrat concerné aurait dû se désister de ce poste de son propre gré, afin de préserver l’éthique morale et éviter toute interprétation à l’avenir.
