Un sit-in de protestation a été organisé, mercredi 22 février 2012, par les éboueurs, devant le siège de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), place Mohamed Ali, à Tunis.
La présence des éboueurs était timide, devant le siège de l’UGTT, en vue de la participation au meeting qui devait être organisé à l’appel, mardi, de la Fédération générales des municipaux.
Cette situation a été imputée aux mauvaises conditions climatiques et la chute de la pluie depuis le matin, ce qui a empêché la présence des autres travailleurs municipaux.
Ce meeting est une réaction aux agressions contre le siège central et d’autres sièges locaux et régionaux de l’UGTT. Les agresseurs avaient jeté des ordures et des déchets ménagers, devant ces locaux et cherché à les incendier ou à détruire leurs documents, à la suite de l’appel à la grève des agents municipaux, du 20 au 23 février 2012.

Selon des responsables syndicaux, la Fédération générale a envoyé, avant de lancer ce mouvement, des correspondances aux autorités de tutelle concernant leurs revendications mais qui sont restées sans réponse. Ils accusent le gouvernement d’avoir remis en cause les accords conclus avec l’autorité de tutelle.
En outre, la réunion tenue, lundi, entre les responsables de l’UGTT et des représentants du gouvernement n’a pas abouti à des solutions pouvant dissuader de la grève.

La commission administrative de la centrale syndicale doit tenir, jeudi, une réunion pour examiner l’évolution de la situation et définir sa position à la lumière des derniers développements.
Les revendications des agents municipaux sont l’amélioration de leurs conditions matérielles, l’octroi de la prime des charges spéciales, ainsi que la révision du statut qui date de 1959, pour garantir leurs droits.