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Tunisie – La FIJ prête à s'engager dans une campagne mondiale jusqu'à la libération de Ben Saïda

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Dans un message adressé au gouvernement tunisien et dont l'agence TAP a reçu une copie, la Fédération internationale des journalistes (FIJ), l'Organisation mondiale représentant 600.000 journalistes, a exprimé sa profonde inquiétude concernant l'incarcération de Nasreddine Ben Saïda, directeur du journal Attounissia et ses conséquences sur la liberté de la presse en Tunisie.
Ayant suivi attentivement l'évolution de ce processus, la FIJ «se joint à l'appel du Syndicat national des journalistes tunisiens, pour exiger la libération immédiate du directeur d'Attounissia».
Au sujet de la grève de la faim illimitée que Nasreddine Ben Saïda a entamé le 18 février 2012 pour protester contre sa détention, la FIJ signale la nécessité «d'intervenir immédiatement pour le libérer et éviter un drame humain», considérant «l'emprisonnement d'un journaliste pour la publication d'une photo comme une sanction disproportionnée et inadmissible, d'autant plus que l'article 2 du Code de la presse, entré en vigueur en novembre dernier, stipule clairement l'abolition des textes précédents tels que l'article 121 mis en place par le régime de Ben Ali».
De ce fait, estime la FIJ, «l'utilisation de ce texte remet en cause la dépénalisation des délits de presse que votre gouvernement continue pourtant d'annoncer».
II est plus que jamais temps, ajoute la Fédération que «le gouvernement tunisien assume ses responsabilités et commence à activer les lois relatives à la liberté de la presse».
La Fédération et ses affiliés dans 150 pays «sont solidaires de Nasreddine Ben Saïda et prêts à s'engager dans une campagne mondiale jusqu'à sa libération. C'est pourquoi nous vous demandons de tout mettre en œuvre pour qu'il soit libéré immédiatement», conclut la FIJ.
TAP
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