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Grandes manœuvres électorales au congrès de l'UGTT

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Si la journée de lundi du 22ème congrès de l’UGTT a été réservée aux débats concernant le rapport général présenté par le Secrétaire général sortant et président du congrès en cours, Abdessalem Jrad, il n’empêche que les tractations électorales dominent l’arrière-plan.
Abid Briki, le porte-parole du congrès, a certes annoncé qu’il y avait encore 64 candidatures au bureau exécutif, dont huit femmes, aux côtés de 23 candidatures à la commission du règlement intérieur et 17 à la commission financière. Mais, il y aura des retraits de candidatures au fil des tractations.
La majorité des 515 congressistes (3 ont été invalidés) s’activent en effet à trouver la bonne formule consensuelle afin de sauvegarder l’harmonie de cette forte centrale syndicale et à, surtout, lui garantir la poursuite de son impact en cette phase de révolution.
Ces congressistes veulent redorer le blason de l’UGTT, en tant qu’organisation de masse, militante, progressiste et faisant partie intégrante du large front démocratique. Ce ton reflète l’éventail étendu de sensibilités démocratiques, de diverses gauches, de patriotes et de progressistes, particulièrement actif dans les structures de la centrale syndicale.
Ces diverses sensibilités ne sont certes pas homogènes. Mais, à défaut d’union, tout ce beau monde a subi un cuisant échec lors des élections de l’Assemblée constituante. Ils veulent tous aujourd’hui s’adosser à un socle commun de valeurs que leur offre le travail syndical. C’est en effet une opportunité concrète d’unification des rangs et de lutte pour les mêmes objectifs de démocratie, dignité et équité sociale. Objectifs pour lesquels ces tendances travaillent d’arrache-pied à la conception d’une liste consensuelle commune pour l’élection du nouveau bureau exécutif. Déjà, il y a une entente autour d’une dizaine de noms, en attendant le reste du consensus.
Il s’agit de trois membres de l’exécutif sortant (Hassine Abbassi, Mouldi Jendoubi et Belgacem Ayari), de Noureddine Taboubi, Secrétaire général de l’Union régionale de Tunis, Mohamed Msalemi, Secrétaire général de Ben Arous, Sami Tahri, Secrétaire général de l’enseignement secondaire, Anouar Ben Gaddour, membre du Syndicat national de l’enseignement supérieur, et les deux membres de l’Union régionale de Sfax, Hédi Jemaâ et Abdelkrim Jrad. La journée de demain sera déterminante pour le reste de ces tractations.
On spécule encore sur le nom de la femme qu’on veut intégrer au sein de cette liste consensuelle. Faute de parité, les syndicalistes veulent que le 22ème congrès débouche sur l’élection d’une femme au bureau exécutif de l’UGTT, pour la première fois de son histoire. Dr Najoua Makhlouf part avec les faveurs des pronostics devant Naima Hammami qui s’est déjà présentée deux fois au bureau exécutif.
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