alexametrics
mardi 06 mai 2025
Heure de Tunis : 17:50
Dernières news
Tunisie - Moncef Marzouki, demain président de la République
11/12/2011 | 1
min
Tunisie - Moncef Marzouki, demain président de la République
{legende_image}

Après avoir adopté hier la loi sur l’organisation provisoire des pouvoirs, faisant office de Constitution du prochain pouvoir transitoire, la Constituante procèdera demain, lundi 12 décembre 2012, à l’élection du président de la République.

Moncef Marzouki, président du CPR et candidat de la Troîka, partira grand favori, face au candidat de l’opposition, qui serait vraisemblablement Ahmed Brahim, premier secrétaire du parti Ettajdid. Les députés d’El Aridha n’ont pas déclaré leurs intentions suite à l’exclusion par l’article 8 des candidatures des binationaux, barrant ainsi la route à une éventuelle participation de leur leader, Hechmi El Hamdi.
L’élection du président de la République va être immédiatement suivie par la nomination du Premier ministre, Hammadi Jebali, qui procèdera à la formation de son gouvernement. Lequel gouvernement devra obtenir la confiance de la Constituante dans les prochains jours. Des informations de coulisses indiquent que la composition est fin-prête.

Les choix des nominations ont été répartis entre les composantes de la Troïka. Les titulaires aux postes des ministères de souveraineté sont décidées par le Mouvement Ennahdha, qui aurait en plus d’autres portefeuilles. Les dernières tractations ont montré que les indépendants auraient les préférences des islamistes car ils concrétisent l’option d’ouverture prônée par Ennahdha. Mais, cette ouverture n’aurait pas obtenu l’aval des concernés. Ainsi, Kamel Jendoubi a refusé le portefeuille des Droits de l’Homme et l’ambassade de Tunisie à Paris. Ghazi Gherairi a refusé, quant à lui, le ministère de l’Education.

Selon son entourage, la Troïka est consciente que les nominés aux portefeuilles ministériels doivent être immédiatement opérationnels, pour ne pas passer des mois à « accorder leur violon ». Vu sous cet angle, il ne faut pas s’attendre à de grandes surprises. Mais, qui sait ?

Une grande interrogation accompagne le sort de la Banque centrale après l’introduction d’un article stipulant que son gouverneur est nommé après concertation entre les trois présidences. Le CPR, allergique aux anciennes figures, acceptera-t-il que Mustapha Kamel Nabli continue au poste de gouverneur ?
11/12/2011 | 1
min
Suivez-nous