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La violence physique, contre les journalistes, continue
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Notre confrère Sofiane Chourabi a été tabassé par la police, lundi 28 février 2011. M. Chourabi a assisté à une arrestation, devant l’hôtel Africa à l’avenue Habib Bourguiba à Tunis. Il a voulu prendre une photo de la scène, quand des agents de la police en tenue de ville se sont rués sur lui, en lui confisquant ses papiers et son portefeuille, tout en le rouant de coups. Il a beau faire valoir son identité, les agents continuaient à le frapper.
Emmené à un local du ministère de l’Intérieur, tout en continuant les agressions physiques, un officier a vérifié son identité et a fini par le relâcher. Sans aucun mot d’excuse rappelant ainsi une pratique des plus courantes sous l’ancien régime. Sofiane Chourabi ne compte pas s’arrêter là et prévoit de déposer une plainte officielle contre le ministre de l’intérieur.
Cette agression arrive à un moment où les journalistes sont sévèrement critiqués. On leur reproche de ne pas accomplir leur devoir comme il se doit. L’exemple de M. Chourabi donne une idée sur une des raisons qui expliquent la dramatique situation dans laquelle vit, encore, la presse tunisienne.
Il est vrai que Sofiane Chourabi, réputé pour son indépendance, ne figure pas parmi les journalistes connus pour être proche de l’ancien régime et des services du ministère de l’Intérieur.
On espère, toutefois, qu'il s'agit d'un acte isolé, comme nous l'a fait remarquer un de nos lecteurs.
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